Waciny Laredj Par : Sara kharfi |
Waciny Laredj vient de décrocher le prix du Roman du Sila 2008 pour son roman Crématorium, paru chez Baghdadi éditions. La carrière littéraire de cette valeur sûre de la littérature algérienne d’expression arabe est remplie de poésie. Né en 1954 à Tlemcen, Waciny Laredj aurait pu écrire en français puisque sa scolarité, c’est dans cette langue qu’il la fera, mais c’est en arabe qu’il choisira de s’exprimer littérairement. Ce choix n’est pas fortuit, car c’est sa grand-mère à qui, Waciny l’adolescent était très attaché, qui l’initiera à l’arabe. Après de brillantes études secondaires, il décroche son bac et obtient une bourse pour des études supérieures à l’étranger. Son choix s’arrête sur la capitale syrienne Damas où il restera 10 ans. Il publie son premier roman en Syrie et le succès est immédiat. Il retournera ensuite en Algérie où il enseignera jusqu’en 1994, les lettres modernes à l’Université d’Alger, avant de s’installer définitivement à Paris et enseigner à la Sorbonne jusqu’au jour d’aujourd’hui. De La Gardienne des ombres (un roman virulent contre les islamistes) à Fleurs d’amandiers, en passant par Les Balcons de la mer du Nord au livre de l’Emir jusqu’ à Sur les traces de Cervantès à Alger et son dernier Crématorium, Waciny Laredj a toujours utilisé et usé de la langue arabe en quête de la vérité. S. K. |
Prix du Roman du Sila 2008
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9 août 2009
Non classé