Culture (Mardi 01 Octobre 2002) Le dernier roman de Yasmina Khadra porté à l’écran par Alexandre Arcady Présentation du projet le 20 avril à Alger Par : Sara Kharfi |
Le dernier roman de Yasmina Khadra intitulé Ce que le jour doit à la nuit, va être adapté au cinéma par Alexandre Arcady qui a acheté ses droits cinématographiques. Tout comme le roman, l’histoire de cette adaptation est d’abord une histoire d’amitié entre Alexandre Arcady et Bachir Draïs ; c’est ensuite une histoire d’amour entre Alexandre Arcady et l’Algérie. Mais c’est aussi et surtoust l’histoire d’une mémoire, d’un passé commun et d’un destin hypothétique. Le début de tournage est prévu en Algérie pour 2010, et le cinéaste Alexandre Arcady sera à Alger le 20 avril prochain pour les repérages et l’annonce officielle
Après l’adaptation théâtrale de son roman (2e volet de sa trilogie) L’Attentat par le Théâtre régional d’Oran, le cinéaste français, Alexandre Arcady, a acheté les droits cinématographiques du dernier roman de Yasmina Khadra, Ce que le jour doit à la nuit, largement salué, récompensé par le Prix France-Télévision en 2008 et sacré, la même année, meilleur livre par le magazine littéraire français Lire. Au sommet de son art, la littérature de Yasmina Khadra intéresse depuis un moment déjà le cinéma, tant son écriture est cinématographique, et c’est en 2009 que tout se concrétise. Rencontré hier matin, le producteur exécutif de cette grande production, Bachir Draïs, nous a dévoilé qu’Alexandre Arcady sera à Alger entre le 20 et le 26 du mois en cours, en compagnie d’une équipe de 25 journalistes, ainsi que de la secrétaire d’ةtat chargée de la politique de la Ville, dans le gouvernement de François Fillon, Fadéla Amara (qui a tenu à être présente). “Il sera question lors de cette visite de repérages, d’une conférence de presse et de visites à Oran et dans le village qui a inspiré Yasmina Khadra pour son roman”, révèle M. Draïs. Le début du tournage est prévu pour 2010 et s’étalera sur 8 mois puisque Alexandre Arcady a prévu un film sur grand écran et un téléfilm de 4 parties pour France-Télévision. D’ailleurs, France-Télévision coproduit Ce que le jour doit à la nuit, avec Canal+ et Orange. Quant à la part de l’Algérie, il n’y a que Bachir Draïs et sa société de production Les films de la source qui sera présent, le ministère de la Culture n’étant pas sollicité. Notre interlocuteur nous a également confié : “C’est une opération de communication pour le pays. C’est la première fois qu’une production de cette dimension est entamée en Algérie. D’ailleurs, le budget est de 17 millions d’euros, soit 170 milliards en dinars.” Pour ce qui est du scénario, ils sont plusieurs à travailler sur le projet. “Il y a toute une troupe de scénaristes qui travaille sur le projet”, déclare Bachir Draïs. Sara Kharfi |
Liberté
13 septembre 2009 à 10 10 48 09489
Né à Oran ,tout ce qui evoque l’Algérie m’interesse et Oran en particulier.Le roman de Yasmina m’avait touché , écrit par un algérien qui ne craignait pas de ressusciter une époque décriée surtout par ceux qui ne l’ont pas connue.Les relations entre les communautés n’étaient pas aussi distendues qu’on peut l’imaginer et par dela les années qui sont passées se se maintiennent.Moi même je suis retourné en avril dernier invité par un ami algérien perdu de vue il y a presque cinquante ans et les retrouvailles furent extraordinaires,le retour et l’acceuil de même. Hier j’ai assisté à une emission sur la deux avec Yasmina Khadra,Alexandre Arcady et Fadela Amara et j’adhere entièrement aux propos qui ont été tenus.Ces retrouvailles dépassent les rêves les plus fous si on se remémorent les évènements qui ont ont provoqué le départ des non musulmans de ce pays.C’est un grand bonheur partagé par tous ceux qui sont nés dans ce pays et qui ne peuvent l’oublier.Tout finit par s’estomper même les souvenirs les plus durs