par El Kebir A.
Le CCF d’Oran a eu l’initiative d’organiser samedi une soirée spéciale dédiée à Jacques Prévert, cet enfant terrible de la littérature française. L’auditoire présent a pu apprécier à sa juste valeur les poèmes de cet anarchiste au coeur tendre. Possédant parfaitement le sens du verbe, pour toute arme, ne disposant que de mots, Prévert n’a eu de cesse, au cours de sa vie, à combattre ce qu’il exécrait par-dessus tout, à savoir le conformisme, le militarisme, le fanatisme religieux, le fanatisme politique, la soif du pouvoir… bref, tout ce qui nourrissait la bêtise de l’homme.
C’est la «compagnie PMVV le grain de sable» qui a rendu hommage au poète, dans un spectacle qui a duré un peu plus d’une heure et demi. S’étant répartis les rôles, quatre artistes étaient montés en scène pour mettre le mieux en valeur les textes de cet éternel révolté. Pour le côté chanson, c’était Valentine Cohen qui s’était prêtée au jeu ; au piano, il y avait Claude Clin.
Le quotidien d’Oran du 06 avril 2009
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8 août 2009
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