Hermann Hesse (né le 2 juillet 1877 à Calw, Allemagne; mort le 9 août 1962 à Montagnola, Suisse) est un romancier, poète, peintre et essayiste allemand puis suisse. Il a obtenu le prix Goethe et le Prix Nobel de littérature en 1946.

À propos de Artisan de l'ombre
Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui
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2 août 2009 à 14 02 30 08308
Enfance et jeunesse
Maison natale de Hesse à CalwHermann Hesse est issu d’une famille de missionnaires chrétiens. Ses parents furent tous deux engagés pour la Mission protestante de Bâle en Inde, où sa mère, Marie Gundert, était née en 1842. Son père, Johannes Hesse, né en 1847 dans la famille d’un médecin, était d’origine germano-balte où la famille vécut à Weissenstein (aujourd’hui Paide en Estonie). Dans la petite ville de Calw, en Forêt-Noire, la famille tint à partir de 1873 une maison d’édition missionnaire sous la direction du grand-père maternel de Hesse, Hermann Gundert. Il eut cinq frères et sœurs, dont deux moururent prématurément.
Le monde dans lequel Hermann Hesse vécut ses premières années était totalement imprégné de l’esprit du piétisme souabe. En 1881, la famille s’installa à Bâle pour cinq années, mais revint ensuite à Calw. Après avoir achevé ses études latines avec succès à Göppingen, Hesse rejoignit en 1891 le séminaire évangélique de Maulbronn (dont il fera le cadre de son roman L’Ornière). Là se révéla en mars 1892 son caractère rebelle : Hesse s’échappa du séminaire et ne fut rattrapé que le lendemain, en pleine nature.
Dès lors commença, sur fond de violents conflits avec ses parents, une odyssée à travers divers établissements et écoles. Hermann Hesse était dans une phase dépressive de son trouble bipolaire, et il exprima dans une lettre du 20 mars 1892 des pensées suicidaires («je voudrais partir comme le coucher de soleil»). En mai 1892, dans l’établissement de Bad Boll dirigé par le théologien et directeur de conscience Christoph Friedrich Blumhardt, il fit une tentative de suicide. À la suite de cela, Hermann fut placé dans la maison de santé de Stetten im Remstal, et plus tard dans un établissement pour enfants à Bâle.
Fin 1892 il entra au lycée de Bad Cannstatt, à Stuttgart. En 1893, il y obtint son diplôme probatoire de première année, mais interrompit ses études.
Il commença un apprentissage de libraire à Esslingen am Neckar, qu’il abandonna après trois jours, puis devint au début de l’été 1894 apprenti mécanicien pour 14 mois, dans la fabrique d’horloges Perrot à Calw. Le travail monotone de soudage et de limage renforça en Hermann Hesse le désir de se tourner à nouveau vers une activité spirituelle. En octobre 1895, il se sentit prêt à entamer un nouvel apprentissage de libraire, à Tübingen, et à s’y consacrer sérieusement. Plus tard, il relata ces péripéties de son enfance dans son roman L’Ornière (« Unterm Rad »).
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2 août 2009 à 14 02 30 08308
La naissance d’un écrivain
Hesse travailla à partir du 17 octobre 1895 dans la librairie Heckenhauer à Tübingen. L’essentiel du fond traitait de théologie, de philologie et de droit. La tâche de l’apprenti Hesse consistait à collationner, emballer, classer et archiver les livres. Après sa journée de travail de douze heures, il continuait à enrichir sa culture en solitaire, et les livres compensaient encore son absence de contacts sociaux pendant les longs dimanches fériés. Hesse lut des écrits théologiques, puis l’œuvre de Goethe, et plus tard Lessing, Schiller et des textes de la Mythologie grecque. En 1896, son poème Madonna fut publié dans une revue viennoise.
En 1898, Hesse devint assistant libraire et disposa d’un revenu respectable, lui assurant une indépendance financière vis-à-vis de ses parents. À cette époque, il lisait surtout les œuvres des romantiques allemands, et tout particulièrement de Clemens Brentano, Joseph von Eichendorff et Novalis. Dans une lettre à ses parents, il exprima sa conviction que «la morale est chez les artistes remplacée par l’esthétique». Alors qu’il était toujours libraire, Hesse publia à l’automne 1898 son premier petit recueil de poèmes, Romantische Lieder (Chants romantiques), et à l’été 1899 le recueil en prose Eine Stunde hinter Mitternacht (Une heure après minuit). Les deux ouvrages furent des échecs commerciaux. En l’espace de deux ans, seuls 54 des 600 exemplaires de Romantische Lieder furent vendus. Eine Stunde hinter Mitternacht fut également tiré à seulement 600 exemplaires et ne se vendit que très lentement. L’éditeur leipzigois Eugen Diederichs était cependant convaincu de la valeur littéraire de l’œuvre, et voyait ces publications dès le départ comme des encouragements pour le jeune auteur, plutôt que comme une entreprise rentable.
À partir de l’automne 1899, Hesse travailla dans une librairie d’occasion à Bâle. Ses parents ayant d’étroits contacts avec les familles bâloises érudites, un royaume spirituel et artistique des plus stimulants s’ouvrit à lui. En même temps, le promeneur solitaire qu’était Hesse trouva à Bâle l’occasion de retraites grâce aux nombreuses possibilités de voyages et promenades, ce qui servit sa quête artistique personnelle, en développant en lui l’aptitude à transcrire littérairement une observation sensorielle, aptitude sans cesse confrontée à une aventure nouvelle. En 1900, Hesse fut libéré du service militaire en raison de sa faible vue. Ses difficultés de vision durèrent toute sa vie, de même que sa névralgie et ses maux de tête.
En 1901, Hesse put réaliser l’un de ses grands rêves en voyageant pour la première fois en Italie. La même année, Hesse entra chez un nouvel employeur, le libraire Wattenwyl, à Bâle. À la même époque, les occasions de publier des poèmes et de petits textes littéraires dans des revues se multiplièrent. Désormais, les salaires de ces publications contribuaient à ses revenus. Très vite, l’éditeur Samuel Fischer s’intéressa à Hesse, et le roman Peter Camenzind, pré-publié en 1903 et publié officiellement en 1904 chez Fischer, marqua la rupture : Hesse pouvait maintenant vivre de sa plume.
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2 août 2009 à 14 02 31 08318
Entre le lac de Constance et l’Inde
Table de travail de Hermann Hesse au Musée Hermann Hesse de Gaienhofen-HöriLa consécration littéraire permit à Hesse d’épouser en 1904 Maria Bernoulli, de s’installer avec elle à Gaienhofen au bord du lac de Constance, et d’y fonder une famille comptant trois fils, Bruno, Heiner et Martin. Il y écrivit son deuxième roman L’Ornière, paru en 1906. Par la suite, il rédigea surtout des nouvelles et des poèmes. Son roman suivant, Gertrude (1910), évoque la crise de créativité de Hesse. Il acheva péniblement cette œuvre, et la considéra plus tard comme ratée. Les désaccords se multipliaient aussi dans son ménage, et pour prendre de la distance, Hesse fit en 1911, avec Hans Sturzenegger, un long voyage à Ceylan et en Indonésie. Il n’y trouva pas l’inspiration spirituelle et religieuse espérée, cependant ce voyage imprégna fortement ses œuvres ultérieures, à commencer par Carnets indiens (1913). Après le retour de Hesse, la famille déménagea en 1912 à Berne, mais ce déplacement ne résolut pas les problèmes du couple, comme le dépeignit Hesse en 1914 dans son roman Roßhalde.
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2 août 2009 à 14 02 31 08318
La Première Guerre mondiale
À la déclaration de la Première Guerre mondiale en 1914, Hesse se présenta comme volontaire à l’ambassade d’Allemagne, car il ne pouvait supporter de rester inactif, pendant que d’autres jeunes écrivains mouraient au front. Il fut néanmoins déclaré inapte au combat et affecté à Berne à l’assistance aux prisonniers de guerre, auprès de l’ambassade d’Allemagne. Dans sa nouvelle fonction, Hesse fut dès lors occupé à rassembler et expédier des livres pour les prisonniers de guerre allemands. À cette époque, il était coéditeur de la Deutsche Interniertenzeitung (Journal des internés allemands, 1916-1917), éditeur du Sonntagsbote für die deutschen Kriegsgefangenen (Courrier dominical des prisonniers de guerre allemands, 1916-1919), et responsable de la «Librairie des prisonniers de guerre allemands».
Le 3 novembre 1914, il publia dans la Neue Zürcher Zeitung l’article «O Freunde, nicht diese Töne» («Mes frères, cessons nos plaintes !», premier vers de l’Ode à la joie), dans lequel il appelait les intellectuels allemands à ne pas tomber dans les polémiques nationalistes. Il en résulte ce que Hesse qualifia plus tard de grand tournant de sa vie : pour la première fois, il se retrouva au milieu d’une violente querelle politique, la presse allemande l’attaqua, il reçut des lettres de menace et de vieux amis se désolidarisèrent de lui. Il fut soutenu par son ami Theodor Heuss, mais aussi par l’écrivain français Romain Rolland, à qui Hesse rendit visite en août 1915.
Ces conflits avec le public allemand n’étaient pas encore apaisés, que Hesse subit une suite de coups du sort qui le plongèrent dans une crise existentielle plus profonde encore : la mort de son père le 8 mars 1916, la grave maladie de son fils Martin et la crise de schizophrénie de sa femme. Il dut interrompre son travail d’assistance aux prisonniers et commencer un traitement psychothérapeutique. L’intense travail de psychanalyse qui s’ensuivit, au cours duquel Hesse fit la connaissance de Carl Gustav Jung, déboucha finalement sur un nouveau point culminant de sa créativité : en septembre-octobre 1917, Hesse rédigea en trois semaines de travail frénétique son roman Demian. Le livre fut publié après la guerre, en 1919, sous le pseudonyme d’Emil Sinclair
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2 août 2009 à 14 02 32 08328
La Casa Camuzzi
Hermann Hesse (1925)Lorsque Hesse put reprendre sa vie civile, son couple était désuni. Une grave psychose s’était entre-temps déclarée chez sa femme et, même après sa guérison, Hesse ne put envisager aucun avenir commun avec Maria. La maison de Berne fut revendue, et Hesse emménagea mi-avril dans le Tessin, où il habita tout d’abord une petite maison paysanne à l’entrée de Minusio près de Locarno. Puis il vécut du 25 avril au 11 mai à Sorengo. Le 11 mai, il s’installa dans le village de Montagnola comme locataire de quatre petites pièces dans un bâtiment ressemblant à un château, la «Casa Camuzzi». Là, il ne reprit pas seulement son activité d’écriture, mais commença aussi à peindre, ce qui apparaît clairement en 1920 dans son grand récit suivant, Le dernier été de Klingsor. En 1922 parut le roman indien Siddhartha. Dans celui-ci s’exprime son amour de la culture indienne et des sagesses orientales auxquelles il avait été familiarisé déjà dans la maison de ses parents. Hesse épousa en 1924 Ruth Wenger, fille de l’écrivaine suisse Lisa Wenger et tante de Meret Oppenheim (après le mariage avec Hesse, elle eut comme fils l’acteur Ezard Haußmann). Hesse obtint cette année-là la nationalité suisse.
Les principales œuvres qui suivirent, Le Curiste en 1925 et le Voyage à Nüremberg en 1927, sont des récits autobiographiques teintés d’ironie, dans lesquels s’annonce déjà le plus célèbre roman de Hesse, Le Loup des steppes (1927). Pour son cinquantième anniversaire, qu’il fêta cette année-là, parut également sa première biographie, publiée par son ami Hugo Ball. Peu après le succès de son roman, la vie du solitaire loup des steppes Hesse prit un nouveau tour par sa relation avec Ninon Dolbin, originaire de Czernowitz en Bukovine, et qui devint plus tard sa troisième femme. Le résultat de cette conversion à la vie de couple fut le roman Narcisse et Goldmund (1930).
Hesse quitta en 1931 l’appartement de la Casa Camuzzi et s’installa avec sa compagne Ninon dans une plus grande maison (la Casa Hesse, parfois aussi appelée Casa Rossa) dans les hauteurs de Montagnola, qui avait été construite selon ses souhaits et mise à sa disposition par son ami Hans C. Bodmer. Cette maison est actuellement un bien privé et ne peut être visitée.
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2 août 2009 à 14 02 33 08338
Le Jeu des perles de verre
Monument Hermann Hesse à CalwEn 1931, il commença à composer sa dernière grande œuvre, intitulée Le Jeu des perles de verre. Il publia en 1932 un récit préparatoire, Le Voyage en Orient. Hesse observa avec beaucoup d’inquiétude la prise de pouvoir des nazis en Allemagne. En 1933, Bertolt Brecht et Thomas Mann s’arrêtèrent tout deux chez Hesse dans leurs voyages vers l’exil. Hesse essaya à sa manière de contrer l’évolution de l’Allemagne : il publiait déjà depuis des décennies des comptes rendus de lecture dans la presse allemande, désormais il s’y exprima plus fortement pour les auteurs (juifs ou non) pourchassés par les nazis. À partir du milieu des années 1930, aucun journal allemand ne publia des articles de Hesse. Le refuge spirituel de Hesse contre les querelles politiques et plus tard contre les nouvelles terribles de la Seconde Guerre mondiale était le travail sur son roman Le Jeu des perles de verre, imprimé en 1943 en Suisse. C’est en grande partie pour cette œuvre tardive que lui fut décerné en 1946 le Prix Nobel de littérature.
Après la Seconde Guerre mondiale, la créativité de Hesse déclina : il écrivit encore des nouvelles et des poèmes, mais plus aucun roman. Il était par ailleurs sollicité par un flot intarissable de lettres, ce qui était le prix de sa gloire renouvelée auprès d’une nouvelle génération de lecteurs allemands, qui cherchaient aide et conseil auprès du « vieux sage » de Montagnola. Hermann Hesse mourut le 9 août 1962 et fut enterré au cimetière de Sant’Abbondio près de Montagnola, où Hugo Ball repose également
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2 août 2009 à 14 02 33 08338
Importance de l’œuvre
Les premières œuvres de Hesse restent dans la tradition du XIXe siècle : son lyrisme doit tout au Romantisme, et il en est de même de la langue et du style de Peter Camenzind, un livre que son auteur présentait comme un roman initiatique dans la lignée du Henri le vert de Gottfried Keller. Sur le fond, Hesse s’opposa à l’industrialisation croissante et à l’urbanisation, ce par quoi il rejoignit une tendance des mouvements de jeunesse allemands. Hesse abandonna plus tard cette tradition néo-romantique de la forme et du fond. En revanche, la structure antithétique de Peter Camenzind, avec le contraste entre ville et campagne et l’opposition masculin-féminin, est encore présente plus tard dans les chefs-d’œuvre de Hesse (par ex. Demian et Le Loup des steppes).
La connaissance des archétypes décrits par le psychologue Carl Gustav Jung eut une influence déterminante sur l’œuvre de Hesse, visible à partir du roman Demian : le chemin d’une jeune personne vers soi-même devint l’un des ses thèmes de prédilection. La tradition des romans initiatiques se poursuit également avec Demian, mais dans cet ouvrage (comme dans Le Loup des steppes), l’histoire ne se déroule plus sur un plan réel, mais dans un « paysage spirituel » intérieur.
Un autre aspect essentiel de l’œuvre de Hesse est la spiritualité, particulièrement présente dans le roman Siddhartha. La thèse principale de Siddharta avance que la plénitude spirituelle ne peut être trouvée ni dans le renoncement aux réalités du monde ni dans la doctrine de Bouddha, mais dans l’expérience des sens[1]. Les syncrétismes religieux (christianisme, bouddhisme) et intellectuels (Nietzsche, Jung) qui s’y expriment sont la profession de foi de Hesse, fondée sur l’ouverture au monde, sur la découverte d’une transcendance où s’unissent la vie et l’esprit[2]. L’auteur reprendra ces éléments dans une ébauche de théologie (Ein Stückchen Theologie) et dans le texte Mein Glaube (Ce que je crois).
Tous les ouvrages de Hesse comportent une part autobiographique, particulièrement visible dans Le Loup des steppes, qui est précisément un modèle de « roman de crise existentielle ». Cette caractéristique ne disparaît que dans ses œuvres tardives. Dans les romans apparentés, Le Voyage en Orient et Le Jeu des perles de verre, Hesse traita un thème qu’il avait déjà abordé dans Peter Camenzind : l’opposition entre vie active et vie contemplative. En partant du contexte de son époque, Hesse conçut dans Le Jeu des perles de verre une utopie pour l’humanité et pour l’âme, les deux éléments s’équilibrant dans un jeu d’échanges dialectiques. Bien qu’écrivant encore un roman initiatique « classique », il le fait de façon moderne, inversant les termes de la problématique maître/esclave hégélienne et nietzschéenne (dont il était un lecteur fervent) et répondant à distance au roman de Goethe, Les Années d’apprentissage de Wilhelm Meister , qu’il considérait comme le chef d’oeuvre de la littérature allemande[3]. En effet, le héros de Goethe s’appelle « Meister » (le « maître »), tandis que celui de Hesse se nomme « Joseph Valet », ceci de façon délibérée, Hesse considérant que seuls l’humilité et le « lâcher prise » étaient des « solutions » pour l’âme humaine, et l’esprit allemand en particulier (ce en quoi il s’oppose à Thomas Mann).
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2 août 2009 à 14 02 34 08348
Réception critique
La qualité littéraire et l’importance de l’œuvre de Hermann Hesse étaient déjà controversés de son vivant, et le débat continue aujourd’hui. Des collègues comme Thomas Mann ou Hugo Ball le tenaient en haute estime, cependant qu’à l’opposé Kurt Tucholsky disait : «Je tiens Hesse pour un écrivain au don d’essayiste bien supérieur à ses qualités lyriques». Alfred Döblin parla même d’une «ennuyeuse limonade». Les premières œuvres de Hesse furent cependant en majorité jugées positivement par les critiques littéraires contemporains.
L’accueil de son œuvre dans l’Allemagne des deux Guerres mondiales fut marqué par les campagnes de presse contre l’auteur, en raison de ses prises de position contre la guerre et le nationalisme. À partir de 1937, les ouvrages de Hesse ne pouvaient être vendus que précautionneusement. De ce fait, une grande partie de la jeune génération ne « découvrit » Hesse qu’après 1945.
Plus de dix ans après que Hesse eut reçu le Prix Nobel de littérature, Karlheinz Deschner écrivit en 1957 dans son pamphlet Kitsch, Konvention und Kunst (Kitsch, convention et art) : «Le fait que Hesse publia une écrasante quantité de vers absolument nuls est un déplorable manque de discipline, une barbarie littéraire» et n’émit pas non plus un jugement favorable sur sa prose. Une partie de la critique littéraire allemande adopta ce jugement pendant les décennies qui suivirent, et Hesse fut qualifié par certains de «fabricant de littérature décadente et kitsch». C’est ainsi que l’accueil fait à Hesse poursuivit son mouvement cyclique : à peine avait-il sombré au plus profond dans les années 1960 en Allemagne, qu’éclata aux États-Unis un « Hesse boom » qui atteignit jusqu’à l’Allemagne. Le Loup des steppes en particulier devint un livre à succès international (au point qu’un groupe de rock ‘n ‘roll lui emprunta son nom), et Hesse devint l’un des auteurs allemands les plus traduits et lus dans le monde: plus de 100 millions de ses livres furent vendus. Dans les années 1970, les éditions Suhrkamp commercialisèrent des disques où Hesse récitait à la fin de sa vie des extraits de ses œuvres. En effet, dès le début de sa carrière, Hesse se voua à la lecture publique, et il transcrivit cette expérience particulière dans un texte inhabituellement joyeux, Autorenabend (Soirée d’auteur).
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2 août 2009 à 14 02 35 08358
Œuvre
1.Romans
Lauscher (Écrits et poèmes laissés par Hermann Lauscher) (1900)
Peter Camenzind (1904)
L’Ornière (1906)
Gertrude (1910)
Rosshalde (1914)
Knulp (1915)
Demian (1919) (sous le pseudonyme d’Emil Sinclair)
Le retour de Zarathoustra (1919)
Le dernier été de Klingsor (1920)
Siddhartha (1922)
Le Curiste (1925)
Le Loup des steppes (1927)
Voyage à Nuremberg (1927)
Narcisse et Goldmund (1930)
Le Voyage en Orient (1932)
Le Jeu des perles de verre (1943)
Mon Enfance (autobiographie)
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2.Nouvelles et textes divers
Berthold, nouvelles
Brèves nouvelles de mon jardin
Carnets indiens (1913)
Description d’un paysage
Éloge de la vieillesse
Feuillets d’album
Fiançailles, nouvelles
Guerre et paix – Considérations politiques
Histoires d’amour, nouvelles
Histoires médiévales
La Bibliothèque universelle
La Conversion de Casanova, nouvelles
La Leçon interrompue, nouvelles
L’Art de l’oisiveté (1899-1962)
Le loup
Le mendiant
Lecture-minute
L’Enfance d’un magicien
Les Contes merveilleux
Les Frères du soleil
Lettres (1900-1962), éd. Calmann-Lévy – ISBN 2-7021-0411-8 –
L’homme qui voulait changer le monde
Magie du livre
Musique
Robert Aghion
Si la guerre durait encore deux ans
Souvenirs d’un Européen
Tessin
Une ville touristique du Midi
Voyages en Italie
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2 août 2009 à 14 02 36 08368
3.Poèmes
Elisabeth 1900
Wie eine Welle 1901
Soirée 1902
Julikinder 1904
Im Nebel 1905
Bücher 1918
Vergänglichkeit 1919
Der Liebende 1921
Für Ninon 1927
Klage 1934
Stufen 1941
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2 août 2009 à 14 02 37 08378
Hermann Hesse, poète, romancier, critique et éditeur, appartient à cette famille d’auteurs qui étonnent, irritent et provoquent, mais suscitent également l’enchantement et l’enthousiasme. Son œuvre semble, en tout cas, exclure l’indifférence. Cela tient avant tout aux critiques de Hesse lui-même, dirigées à la fois contre la société industrielle et contre sa propre personne. Cette disposition à se mettre toujours en question l’a conduit de crise en crise et l’a rendu apte à exprimer la crise européenne, qu’il représente sous sa double face : processus de destruction, mais aussi promesse d’une renaissance. L’œuvre de Hesse illustre dans une large mesure ce « principe de l’espérance » qui, selon le philosophe Ernst Bloch, caractérise l’utopie des créations artistiques.La tradition romantique Deux témoignages sont révélateurs dans l’enfance de Hesse : d’après sa mère, il fut un enfant difficile ; quant à lui, il a fortement idéalisé cette époque. Son enfance lui a laissé des souvenirs émus et sans mélange, elle est restée le paradis perdu par opposition à l’univers plat et commun des adultes, auquel on ne peut échapper que grâce au charme et à la magie de la poésie
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2 août 2009 à 14 02 40 08408
Hermann Hesse
Ecrivain suisse
[Littérature étrangère]
Né à Calw le 02 juillet 1877
Décédé à Montagola le 09 août 1962
Biographie d’Herman Hesse
Enfant turbulent, Hermann Hesse n’a cessé de remettre en cause les autorités de fait. Son premier succès, ‘Peter Camenzina’, raconte la révolte d’un enfant contre sa propre famille et ainsi la difficulté de la recherche de soi face à l’évolution décadente du monde moderne. Hermann Hesse a toujours posé un regard sevère et inquiet sur la naissance de la société industrielle. Lors de la première guerre mondiale, ses prises de position pacifistes créent une rupture avec son public, mais ses oeuvres, ‘Demian’ et ‘Siddhaartha’, brillants plaidoyers sur ses inquiétudes face aux nouveaux conflis internationaux, remportent un franc succès. Les valeurs défendues par Herman Hesse, connaissance et accomplissement de soi, que l’on retrouve dans nombre de ses oeuvres (‘ Le loup des steppes’, ‘Le jeu des perles de verre’.. .) sont jugées trop utopiques par la jeunesse. Malgré un style éblouissant couronné par le prix Nobel de littérature en 1946, Hermann Hesse perd de sa notoriété à partir de la fin des années 1940.
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3 août 2009 à 0 12 37 08378
Les citations d’Hermann Hesse
«Plus le comédien est grand, plus il sait réduire notre sottise à une formule comique terrifiante et inéluctable, et plus on est contraint de rire.»
[ Herman Hesse ]
«Non, être aimé ne donne pas le bonheur. Mais aimer, ça c’est le bonheur! »
[ Herman Hesse ] – Klein et Wagner
«Il est bon d’avoir appris à ses dépends ce qu’on a besoin de savoir.»
[ Herman Hesse ] – Siddhartha
«Vous devez apprendre à vivre, voilà ce qu’on veut. Vous devez concevoir l’humour de la vie.»
[ Herman Hesse ] – Le loup des steppes
«La sagesse qu’un sage cherche à communiquer à toujours un air de folie.»
[ Herman Hesse ] – Siddhartha
«Il n’y a pas d’autre dieu que celui qui est en vous.»
[ Herman Hesse ]
«Chacun de nous n’est rien de plus qu’humain, rien de plus qu’un essai, une étape.»
[ Herman Hesse ] – Le jeu des perles de verre
«On doit être un logicien ou un grammairien rigoureux, et être en même temps plein de fantaisie et de musique.»
[ Herman Hesse ] – Le jeu des perles de verre
«Tu ne sais rien de la sagesse tant que tu n’as pas fait l’épreuve des ténèbres, qui te retranchent d’un chacun, sans recours et sans bruit.»
[ Herman Hesse ]
«Tout humour un peu élevé commence par cesser de prendre au sérieux sa propre personne.»
[ Herman Hesse ] – Le loup des steppes
«Obéir, c’est comme boire et manger : rien ne vaut ça quand on en manque depuis longtemps.»
[ Herman Hesse ] – Le loup des steppes
«L’amour n’est pas fait pour nous rendre heureux. Je crois qu’il est fait pour nous révéler dans quelle mesure nous avons la force de souffrir et de supporter.»
[ Herman Hesse ] – Peter Camenzind
«Que tu deviennes professeur, savant, ou musicien, aie le respect du “sens”, mais ne t’imagine pas qu’il s’enseigne.»
[ Herman Hesse ] – Le jeu des perles de verre
«La chance n’a rien à voir avec la raison ni avec la morale. Elle est d’essence magique, l’attribut d’un niveau précoce et juvénile de l’Humanité.»
[ Herman Hesse ] – Le jeu des perles de verre
«Jamais on ne se sent aussi complètement ignoré de son prochain que lorsqu’il dort !»
[ Herman Hesse ] – Klein et Wagner
«Le rôle de la douleur, des déceptions et des idées noires n’est pas de nous aigrir, de nous faire perdre notre valeur et notre dignité, mais de nous mûrir et de nous purifier.»
[ Herman Hesse ] – Peter Camenzind
«Le travail le plus dur, ce n’est encore rien auprès de la mort.»
[ Herman Hesse ] – Peter Camenzind
«Si quelque chose de précieux et d’irremplaçable disparaît, nous avons l’impression de nous éveiller d’un rêve.»
[ Herman Hesse ]
«L’agréable sentiment d’avoir quelque chose à faire, un but à poursuivre.»
[ Herman Hesse ] – Fiançailles
«La tendresse est plus forte que la dureté, l’eau est plus forte que le rocher, l’amour est plus fort que la violence.»
[ Herman Hesse ]
«Les enchaînés voient s’ouvrir devant eux un monde imaginaire mais souverain : l’humour.»
[ Herman Hesse ] – Le loup des steppes
«Les choses se déforment facilement quand on regarde en arrière.»
[ Herman Hesse ] – Biographie indienne
«L’homme se distingue avant tout du reste de la nature par une couche glissante et gélatineuse de mensonge qui l’enveloppe et le protège.»
[ Herman Hesse ] – Peter Camenzind
«Le repentir seul ne sert à rien, on ne peut acheter la grâce par le repentir, on ne peut pas l’acheter du tout.»
[ Herman Hesse ] – Le Voyage en orient
«La musique repose sur l’harmonie entre le Ciel et la Terre, sur la coïncidence du trouble et du clair.»
[ Herman Hesse ] – Extrait de Narcisse et Goldmud
«Sur les chemins sans risques on n’envoie que les faibles.»
[ Herman Hesse ] – Le Jeu des perles de verre
«Qu’est-ce que la beauté, qu’est-ce que l’harmonie pour celui qui est condamné à mort et qui court entre des murs qui s’écroulent, cherchant sa vie ?»
[ Herman Hesse ] – Le Loup des steppes
«Les sens n’ont pas la moindre supériorité sur l’esprit, et l’inverse est également vrai. Ils forment un tout, ils se valent.»
[ Herman Hesse ] – Le Dernier Eté de Klingsor
«Dans les écoles, on apprend des quantités de dates de batailles ridicules, des noms d’anciens rois tout aussi absurdes… mais, de l’homme, on ne sait rien !»
[ Herman Hesse ] – Klein et Wagner
«Vous allez apprendre à rire. Pour atteindre l’humour supérieur, cessez d’abord de vous prendre trop au sérieux.»
[ Herman Hesse ] – Le Loup des steppes
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8 août 2013 à 20 08 17 08178
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