Contes du terroir
Un moment de tendresse
l Lounès Benrejdal a signé lundi, à la Bibliothèque nationale, son ouvrage «Contes et légendes kabyles», paru aux éditions Anep. «Le terroir est la sève de ma création littéraire», a indiqué l’auteur qui a recueilli, jusqu’à présent, environ trois cent contes anciens, à travers les régions de Tizi Ghenif et Draâ El-Mizan (wilaya de Tizi Ouzou).
«J’ai été bercé, dans ma tendre enfance, par des contes que ma grand-mère et ma mère me racontaient», a confié à l’APS Lounès Benrejdal qui a commencé ce travail d’enregistrement à partir de 1990. L’écrivain, pour qui la soirée de conte est un «moment de tendresse et d’amour», a mis en exergue les valeurs humaines et sociales véhiculées par les contes ancestraux, transmis de génération en génération, dont l’entraide, la générosité, l’amitié, la fidélité, la solidarité et le pardon. «A travers ces opérations de recueil, d’enregistrement et d’écriture, je voulais sauver de l’oubli ces magnifiques contes qui ont une valeur inestimable et qui sont partie intégrante du patrimoine culturel national», a expliqué Lounès Benrejdal qui a «essayé de les transmettre le plus fidèlement possible». «Je ne suis qu’une courroie de transmission», a indiqué l’auteur qui «déplore que le conte n’occupe plus la place qu’il mérite suite au développement des technologies». «Malgré l’apport inestimable de ces technologies, rien ne peut remplacer le conte du terroir qui non seulement fait rêver l’enfant tout en l’éveillant», a affirmé l’écrivain qui émet le vœu de voir les contes du terroir repris sous forme de dessins animés et de bandes dessinées. «De cette façon, grâce à l’apport de la technologie, la sagesse populaire, véhiculée par le conte, pourra être mieux transmise et donc comprise par les générations futures», a souligné Lounès Benrejdal dont le «souhait» est de voir le conte algérien devenir universel.
29 juillet 2009 à 12 12 22 07227
Publication
Histoires vraies de Lounès Benrejdal
Sorti récemment sur le marché, l’ouvrage histoires vraies – Histoires criminelles tirées de faits réels de Lounès Benrejdal (éditions Oasis 2005) constitue une compilation de faits parus dans la presse.
Des faits qui mettent en lumière l’autre face de la société, sa face perverse et qu’elle tente de cacher tout en se donnant d’elle-même une image saine de par ses traditions. Or toute société produit ses propres contradictions et avatars. Pour y trouver l’antidote, il faut en parler au préalable, reconnaître l’existence de ces fléaux, les dévoiler sans tabou. Néanmoins, ce n’est pas le cas. Dans l’ouvrage en question, on retrouve des histoires réelles de viol, d’adultère, de drogue, de pédophilie avec leur lot de meurtres. Des foyers et vies sont détruits, les prisons se remplissent de marginaux, des rêves se brisent, des illusions s’entretiennent pour se dénouer dans le drame sur fond de traditions qui ne se manifestent pas, en vain rien pour cacher ou sévir. Notons que Lounès Benrejdal a déjà publié entre autres, Messager magnifique, Naïveté et malice animales et Contes et légendes kabyles.
Edition du 19 décembre 2006
L’info. au quotidien > Culture
El Watan
Par A. I.
Dernière publication sur 1.Bonjour de Sougueur : Mon bébé, Justin, me manque beaucoup
29 juillet 2009 à 12 12 23 07237
La plume de Lounés Benrejdal se manifeste avec un nouveau livre »Inzan n teqbaylit », les maximes kabyles
“Inzan n teqbaylit “, est le nouveau recueil de proverbes de l’écrivain et poète Lounés Benrejdal, fils de Tizi Ghennif, né en 1949. Benrejdal qui, dés son plus jeune âge, a manifesté une attirance pour tout ce qui est culturel, a fait ses premières escales dans la littérature en 1995, avec la parution d’un livre de contes, intitulé Naïveté et malices animales aux éditions “L’Harmattan” à Paris. C’est ainsi, que l’auteur a commencé à recueillir des centaines de contes de terroir. Actuellement, dix manuscrits son prêts à la publication, des dizaines de poèmes anciens et des milliers de proverbes ont été collectés dans ce nouveau produit qui vient de paraître depuis quelques semaines seulement.
Ce recueil de proverbes daté de 1970, où l’écrivain a entamé ses recherches dans les différentes régions kabyles, pour obtenir aujourd’hui, ce bijou qui englobe les proverbes de nos ancêtres, tel que le proverbe : “Asif mu susmen waman ur is3i laman” qui signifie : “Il faut se méfier de l’eau qui dort”, ainsi que le proverbe, ” A3daw ur ittughal d arfiq, ahbib ur ittughal d acqiq ” et d’autres qui sont réunis dans Inzan N teqbaylit.
De l’écriture à la poésie, Benrejdal s’est lancé dans le Théâtre avec la pièce Les mauvaises coutumes qu’il a écrit en 1973, depuis, l’écrivain a mis en chantier plus d’une vingtaine de pièces théâtrales, dont la moitié a été diffusée sur les ondes de la Radio et réalisées par des figures connues du monde de spectacle.Ce recueil de proverbes vient après plusieurs autres livres que l’écrivain a fait paraître dans le monde de la littérature en expression française et kabyle, dont Vould’mim un conte bilingue français-kabyle, le livre Le Messager magnifique, et celui intitulé Histoires vraies, ainsi que deux autres livres qui paraîtront d’ici quelques mois, Contes et légendes et berbères et Contes et légendes du terroir.
Ouerdia Sait
source:dépêchede kabylie
Dernière publication sur 1.Bonjour de Sougueur : Mon bébé, Justin, me manque beaucoup
29 juillet 2009 à 12 12 25 07257
Contes et légendes kabyles de Lounès BenrejdalLounès Benrejdal est l’auteur de plusieurs séries de contes dont “Tamacahutt Nbuyedmim” (le conte de Bouyedmim) et “sagesse populaire et contes berbères”. Son dernier-né intitulé “Conte et légendes Kabyles” s’inscrit dans la même lignée.
Cet ouvrage, qui semble prêt à remplacer les grand-mères oublieuses d’aujourd’hui, est la résultante d’une somme d’efforts et d’investigations dans les méandres du terroir kabyle pour y recueillir pas moins de 300 légendes authentiques.
Avec une rare fidélité, Benrejdal a su restituer l’esprit à la fois ludique, osé et moralisateur des contes qui ont bercé et fait rêver plusieurs générations d’enfants.
Et même si le monde des fables est un univers horrible où les pères jaloux boivent le sang de leurs fils et essayent d’épouser leurs brus, il constitue l’antichambre du monde réel.
Pour les enfants qui se battent au clair de lune, c’est un récit fantastique ; pour les femmes fileuses de laine pendant les longues nuits de saison froide, c’est un passe-temps délectable. Pour les adultes, c’est une véritable révélation. Conte, conte, je suis à la fois utile, futile et instructeur…
N. Maouche
Source : La dépêche de Kabylie
Dernière publication sur 1.Bonjour de Sougueur : Mon bébé, Justin, me manque beaucoup
29 juillet 2009 à 12 12 40 07407
http://dzlit.free.fr/index.php?firstpg=vuart.php&aut=01190&art=00007093
Dernière publication sur 1.Bonjour de Sougueur : Mon bébé, Justin, me manque beaucoup