André Gide
Ecrivain français
[Littérature française]
Né à Paris le 22 novembre 1869
Décédé à Paris le 19 février 1951
Biographie d’André Gide
Lauréat du prix Nobel en 1947, André Gide est considéré comme un écrivain majeur du XXe siècle, ‘un contemporain capital‘ selon les termes d’André Malraux. D’abord proche des cercles symbolistes, il se détache peu à peu de ce mouvement et publie sa première oeuvre majeure : ‘Les Nourritures terrestres‘ en 1897. Il y évoque déjà la question de l’homosexualité – thème repris dans l’essai intitulé ‘Corydon‘ – et clame sa volonté d’assouvir ses désirs et de s’affranchir des servitudes sociales et religieuses. Ces convictions nouvelles mettent un terme à son amitié avec le fervent catholique Paul Claudel. Toute sa vie, André Gide se préoccupe du rôle et de la responsabilité de l’écrivain et devient un des chefs de file de la Nouvelle revue française. Son succès s’accroît après la Première Guerre mondiale, notamment grâce à sa théorie de ‘l’ acte gratuit‘ développée dans ‘Les Caves du Vatican‘. Avec ‘Les Faux-monnayeurs‘, l’auteur signe son chef-d’ oeuvre et s’inscrit comme un précurseur du Nouveau Roman par sa forme narrative complexe : refus de chronologie linéaire, multiplication des points de vues et intrusion d’histoires secondaires. La richesse du travail d’André Gide réside en grande partie dans son apparente contradiction, celle d’un homme élevé dans la rigueur protestante, très attaché à l’ordre moral mais toujours en quête de liberté, à la recherche de ses propres codes littéraires et existentiels
29 juillet 2009 à 13 01 49 07497
Les citations d’André Gide
«Toute chose appartient à qui sait en jouir.»
[ André Gide ] – Si le grain ne meurt
«C’est un art de contempler ce que les ans nous apportent plutôt que ce dont ils nous privent.»
[ André Gide ] – Les cahiers de la petite dame
«Les hommes, lorsqu’ils s’adressent aux dieux, ne savent pas que c’est pour leur malheur, le plus souvent, que les dieux les exaucent.»
[ André Gide ] – Thésée
«Plutôt que de répéter sans cesse à l’enfant que le feu brûle, consentons à le laisser un peu se brûler : l’expérience instruit plus sûrement que le conseil.»
[ André Gide ] – Les faux-monnayeurs
«Que l’on parle bien quand on parle dans le désert !»
[ André Gide ] – Les cahiers de la petite dame
«L’intelligence, c’est la faculté d’adaptation.»
[ André Gide ]
«Le parfait est ce qui n’est plus à refaire…»
[ André Gide ]
«On ne peut à la fois être sincère et le paraître.»
[ André Gide ] – L’immoraliste
«Pour moi, être aimé n’est rien, c’est être préféré que je désire.»
[ André Gide ] – Extrait d’une Lettre à Paul Valéry
«La mélancolie n’est que de la ferveur retombée.»
[ André Gide ] – Les nourritures terrestres
«Les plus détestables mensonges sont ceux qui se rapprochent le plus de la vérité.»
[ André Gide ] – Extrait de l’autobiographie Si le grain ne meurt
«Croyez ceux qui cherchent la vérité, doutez de ceux qui la trouvent.»
[ André Gide ]
«L’art naît de contraintes, vit de luttes et meurt de liberté.»
[ André Gide ]
«Les femmes n’ont rien à dire, mais elles ont tout à raconter.»
[ André Gide ]
«L’immortelle n’a pas d’odeur.»
[ André Gide ]
«Que l’importance soit dans ton regard, non dans la chose regardée !»
[ André Gide ] – Les nourritures terrestres
«La prière, croyez-moi, n’est souvent pour beaucoup que le besoin, quand on se sent seul, de parler à la seconde personne.»
[ André Gide ] – Prétextes
«Je préfère accorder de bonne grâce ce que je ne pourrais pas empêcher.»
[ André Gide ] – Les faux-monnayeurs
«Ah ! Jeunesse – l’homme ne la possède qu’un temps et le reste du temps la rappelle.»
[ André Gide ] – Les nourritures terrestres
«J’appelle journalisme tout ce qui aura moins de valeur demain qu’aujourd’hui.»
[ André Gide ]
«Nous nous développons dans la sympathie, mais c’est en nous opposant que nous apprenons à nous connaître.»
[ André Gide ] – Geneviève
«Les bons travailleurs ont toujours le sentiment qu’ils pourraient travailler davantage.»
[ André Gide ] – Les faux-monnayeurs
«S’emparer de ce qui ne peut se défendre, c’est une lâcheté.»
[ André Gide ] – La symphonie pastorale
«Peut-on assurer le bonheur de tous au détriment de chacun ?»
[ André Gide ] – Les cahiers de la petite dame
«Attendre Dieu, c’est ne comprendre pas que tu le possèdes déjà.»
[ André Gide ] – Les nourritures terrestres
«Il y a des maladies extravagantes qui consistent à vouloir ce que l’on n’a pas.»
[ André Gide ] – Les nourritures terrestres
«Les fautes des autres, c’est toujours réjouissant.»
[ André Gide ]
«Je n’aime pas les hommes ; j’aime ce qui les dévore.»
[ André Gide ] – Le prométhée mal enchaîné
«Le bonheur de l’homme ce n’est pas la liberté, c’est l’acceptation d’un devoir.»
[ André Gide ]
«Dans une discussion, je suis toujours du côté de l’adversaire.»
[ André Gide ]
«Ne souhaite pas trouver Dieu ailleurs que partout.»
[ André Gide ] – Les nourritures terrestres
«Ne pas savoir qui est son père, c’est ça qui guérit de la peur de lui ressembler.»
[ André Gide ]
«A partir d’un certain âge, on ne choisit plus tant ses amis que l’on est choisi par eux.»
[ André Gide ]
«Les amis sont dangereux, non point tant par ce qu’ils vous font faire, que par ce que qu’ils vous empêchent de faire.»
[ André Gide ] – Corydon
«La joie en moi, l’emporte toujours ; c’est pourquoi mes arrivées sont plus sincères que mes départs.»
[ André Gide ] – Si le grain ne meurt
«Si nous ne reconnaissons pas plus souvent le bonheur, c’est qu’il vient à nous avec un visage autre que celui que nous attendions.»
[ André Gide ] – Si le grain ne meurs
«Quand je cesserai de m’indigner, j’aurai commencé ma vieillesse.»
[ André Gide ] – Nouveaux prétextes
«L’art est toujours le résultat d’une contrainte. Croire qu’il s’élève d’autant plus haut qu’il est plus libre, c’est croire que ce qui retient le cerf-volant de monter, c’est sa corde.»
[ André Gide ] – Nouveaux prétextes
«L’oeuvre d’art ne s’obtient que par contrainte et par la soumission du réalisme à l’idée de beauté préconçue.»
[ André Gide ] – Prétextes
«L’oeuvre d’art, c’est une idée qu’on exagère.»
[ André Gide ] – Journal
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