Récits sapientiaux (69e partie)
Par K. Noubi
Le Coran et les ahadith insistent sur les devoirs des enfants envers leurs parents.
Le Coran a particulièrement recommandé les parents.
Le Seigneur a décrété : «Vous n’adorerez Lui seul et vous traiterez avec bienveillance vos père et mère. Quand l’un d’eux ou tous deux atteignent chez toi la vieillesse, ne leur dis pas ‘’Fi !’’ Ne te montre pas brutal avec eux. Dis-leur toujours de bonnes paroles et abaisse sur eux, avec humilité, l’aile de la miséricorde. Dis : Seigneur ! Sois miséricordieux envers eux, comme ils l’ont été envers moi dans mon enfance.» (Sourate 17, v. 24-25)
Dans une autre sourate, on lit : «Nous avons recommandé à l’homme de traiter avec bonté ses parents. Sa mère l’a porté avec peine et l’a mis au monde avec peine. Sa gestation et son sevrage durent trente mois, jusqu’à ce qu’il atteigne sa force et quand il arrive à quarante ans, il dit : ‘’Seigneur, laisse-moi te remercier des bienfaits dont Tu m’as comblé ainsi que mes parents. Fasse que j’œuvre dans le bien de façon que je sois digne de Ton agrément. Donne-moi une descendance utile. Voilà que je fais retour à Toi et je suis du nombre des soumis (musulmans).»
Ce sont ceux-là dont nous acceptons le meilleur de ce qu’ils font et dont nous pardonnons les mauvaises actions. Ils seront du nombre des gens du paradis, selon la promesse fidèle qui leur a été faite. Mais celui qui dit à ses parents : «Fi de vous ! Me feriez-vous la promesse de sortir (du tombeau) alors que les siècles sont passés (sans que les morts ressuscitent). (Les parents) implorent le secours de Dieu et disent (à leur enfant) : ‘’malheur à toi ! crois ! La promesse de Dieu est vérité.’’ Il dit (encore) : ‘’Ce ne sont-là que des légendes d’Anciens !’’ C’est sur ceux-là que la sentence de Dieu a été prononcée ainsi que sur les peuples, génies et hommes, qui ont passé avant eux. Ils sont vraiment des perdants.» (Sourate 46, Al Ah’qafs, v. 15-18)
Le prophète, à son tour, a élevé au rang d’obligation religieuse, le respect et l’assistance dus aux parents.
Un homme se présenta au prophète et lui dit : «Je te fais serment d’allégeance et je demande à m’exiler avec toi et à combattre. Je veux tirer bénéfice d’une bonne action auprès de Dieu Très Haut.»
Le prophète lui demanda : «L’un de tes parents est-il encore en vie ?» L’homme répondit : «Tous les deux sont vivants.» Le prophète continua : «Et tu veux bénéficier d’une bonne action auprès de Dieu Très haut ?» Il répondit : «Oui !» Il lui dit alors : «Retourne auprès de tes parents et traite-les avec égard.» (Rapporté par al-Bukhârî et Muslim).
La mère, qui porte l’enfant, est l’objet d’une attention particulière ainsi que le montre ce hadith souvent cité :
«Un homme alla trouver le prophète et lui demanda :
«ش Envoyé de Dieu, quelle personne dois-je traiter avec le plus d’égard ?» Il lui répondit : «Ta mère.» Il lui demanda encore : «Puis qui d’autre ?»
Il lui répondit encore : «Ta mère.» Comme il lui demanda (pour la quatrième fois) qui d’autre encore ? Il lui répondit : «Ton père.» (Rapporté par al Bukhârî et Muslim). (à suivre…)
K. N.
29 juillet 2009
Non classé