Gaspard le bandit
de Jacques Bens
Editeur : Joëlle Losfeld
Publication : 5/1/2006
Résumé du livre
À partir de quelques épisodes significatifs de l’histoire et de la légende de Gaspard de Besse, l’auteur a composé un récit haletant et débordant d’humour et d’amour. Jacques Bens a réalisé deux de ses rêves : écrire un récit historique, à partir d’un personnage haut en couleur mi-gentilhomme mi-brigand, sorte de Robin des Bois français, dans la pure tradition du roman d’aventures (Dumas, Zévaco ou Ponson du Terrail), et composer une histoire d’amour fou. Gaspard de Besse, né le 9 février 1757 à Besse-sur-Issole dans le Var, est mort décapité le 25 octobre 1781 à Aix-en-Provence après avoir exercé pendant cinq ou six ans l’exaltante et coupable activité de bandit de grands chemins. Contrairement à Mandrin auquel on l’a trop sévèrement comparé, il interdisait à ses complices toute violence, et se piquait même de courtoisie envers les hommes et de galanterie envers les femmes. Sa devise était : ‘Effrayez mais ne tuez pas !‘
Morceau choisi
Le 9 février 1957, un beau garçon naquit, avec les cheveux et les yeux de sa mère. Le curé du village le baptisa deux jours plus tard sous les prénoms de Gaspard-Honoré. Très vite, il se développa, laissant présager un tempérament vif et vigoureux. Alors, la joie revint dans la maison.
- chapitre : 1 – page : 10 – éditeur : Joëlle Losfeld – date d’édition : 2006 -
27 juillet 2009 à 20 08 33 07337
L’écrivain Jacques Bens est mort jeudi 26 juillet à l’âge de soixante-dix ans. Né le 25 mars 1931 à Cadolive, dans les Bouches-du-Rhône, de parents instituteurs, il était le gendre du pédagogue Célestin Freinet.
Jacques Bens était l’un des membres fondateurs de l’Oulipo et dataire au Collège de ‘Pataphysique. Il avait participé à la fameuse décade réunie par Raymond Queneau et François Le Lionnais à Cerisy-la-Salle durant l’été 1960. « Je suis avec Jacques Roubaud, l’un des deux Provençaux du groupe. Ce n’est pas rien, si ce n’est pas tout », précisait-il avec cet humour rigoureux qu’il affectionnait. C’est d’ailleurs en raison de sa formation scientifique qu’il avait été choisi par Queneau pour travailler à ses côtés à l’Encyclopédie de la Pléiade.
L’exclusive passion de Jacques Bens était d’écrire. Cette passion ne s’arrêtait pas à la littérature au sens strict : auteur de mots croisés fort prisés des amateurs avancés dans cet art, il aimait aussi les travaux discrets : réécriture de manuscrits pour des éditeurs ou rédaction des comptes-rendus des réunions de l’Oulipo – il appelait cela sa « prose secrétariale ». Il était membre de l’Ouvroir de Littérature Policière Potentielle (OuLiPoPo), et avec Harry Matthews, fondateur de l’Ouvroir de Cuisine Potentielle (OuCuiPo)
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