Rococo
Rococo
de Paul Morand
[Littérature classique]
Editeur : Grasset
Publication : 26/4/2006
Résumé du livre
En grand artiste de la nouvelle, genre qu’il n’a jamais cessé de pratiquer, Morand donne ici un de ses recueils les moins connus, mais qui n’est pas l’un des moins talentueux, loin de là. ‘C’ est à cause de leur surface baroque, de leur matière rocailleuse, que je les ai réunis sous le titre de Rococo.‘ C’est ainsi qu’il présente les textes de ce recueil, qu’il a écrits entre 1916 et 1933. Sept nouvelles de longueur inégale, la première, de près de cent pages, ‘La Mort du cygne‘, étant presque un court roman, et l’un des chefs-d’ oeuvre de Morand, à l’égal de ‘Flèche d’Orient‘ ou de ‘Monsieur Zéro‘. On appréciera la virtuosité de ‘Feu !‘, tout en dialogues, ou la moquerie de ‘Mr U.‘
À propos de Artisan de l'ombre
Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie
Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme .
Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali …
Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère .
Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains.
Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui
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25 juillet 2009 à 4 04 23 07237
par Victoria Kaiser
Six récits uniquement reliés entre eux par la virtuosité de l’écriture. ‘Rococo’ n’offre pas de perspective commune, pas d’idée conductrice mais un condensé unique de l’art morandien, une perle rare, irrégulière et étrange.
‘La Mort du cygne’ virevolte sur la rivalité entre deux étoiles, s’accélère puis se brise, même tempo pour la ‘Mort du roi de la chance’. ‘La Semaine de Bath’ témoigne du célèbre flegme britannique tandis que ‘Noeuds coulants’ se joue sur une autre lenteur, celle de l’érotisme asiatique qui capture les Occidentaux dans ses longs cheveux. Ces différentes nouvelles témoignent donc de l’hétéroclisme des univers et des genres côtoyés par un écrivain qui nous transporte de l’opéra parisien à l’Orient, de la candeur à la cruauté, du narrat au théâtre.
Souvent fantasque, toujours érudit, cet ensemble – le moins connu de Paul Morand – mérite largement le détour et témoigne du génie d’un auteur comparable aux plus grands.
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