L’Atlantide (roman)
L’Atlantide | |
Auteur | Pierre Benoit |
---|---|
Genre | Roman |
Pays d’origine | ![]() |
Éditeur | éditions Albin Michel |
Date de parution | 1919 |
L’Atlantide est le second roman de Pierre Benoit, paru en 1919 aux éditions Albin
Michel. Il est devenu un véritable best seller de l’édition française (1,722 million d’exemplaires vendus dont 991.000 en Livre de Poche, au début du XXIe siècle[1]). Son immense succès fut attribué au besoin des Français d’oublier la Première Guerre mondiale, qui venait de s’achever, par des livres pleins de passion et d’exotisme.
Le livre reçoit le Grand Prix du roman de l’Académie française en 1919.
L’Atlantide de Pierre Benoit a également donné lieu à plusieurs adaptations cinématographiques.
L’histoire
Deux officiers français, le lieutenant de Saint-Avit et le capitaine Morhange, se retrouvent captifs d’un royaume inconnu au cœur du Sahara algérien, dirigé par la mystérieuse reine Antinéa, qui serait la descendante de Neptune. Le roman oscille entre la légende et la réalité.
-
Ce qui suit dévoile des moments clés de l’intrigue.
Pierre Benoît ménage une surprise de taille à son lecteur : alors que la première apparition d’Antinéa la présente comme un personnage surhumain (au point de connaître par coeur des horaires de chemin de fer en France), celui-ci va découvrir peu à peu qu’elle n’est pas fille d’une princesse atlante, mais d’une demi-mondaine parisienne, puis un peu plus tard que son père n’est autre qu’un prince russe en exil, le mariage de celle-ci avec le roi atlante ayant eu lieu alors qu’elle était déjà enceinte. Ces informations découvertes peu à peu par le lieutenant de Saint-Avit ne diminueront en rien sa passion violente pour la jeune femme, qui ira jusqu’au meurtre
25 juillet 2009 à 2 02 18 07187
Inspirations [modifier]
Selon certains, Pierre Benoit se serait inspiré, pour son personnage d’Antinéa, de la reine berbère Tin Hinan[2].
Pierre Benoit relate également dans ce livre les souvenirs de sa jeunesse. Fils du colonel Benoit, il a passé ses premières années en Tunisie, où son père était en poste puis en Algérie, où il accomplit son service militaire. Dans un article de L’Écho de Paris le 2 février 1920, Pierre Benoit explique ainsi :
« De 1892 à 1907, j’ai vécu en Tunisie et en Algérie. Dès mon enfance, j’ai entendu parler des Touaregs, et mon imagination a été excitée par certaines sombres histoires, celle notamment d’une mission exécutée dans le Centre africain par deux Français dont un seul était revenu sans qu’on ait jamais pu savoir comment avait péri son compagnon. Telle est l’idée qui est à la base de l’Atlantide, il n’y en a pas d’autre [3]. »
↑ Quid 2005, pages 528-529
↑ Elizabeth Kalta, Le mystère du Sahara et des hommes bleus [1] [archive]
↑ cité par Jacques-Henry Bornecque, in Pierre Benoit le magicien, p.135.
Dernière publication sur 1.Bonjour de Sougueur : Mon bébé, Justin, me manque beaucoup
25 juillet 2009 à 2 02 19 07197
Tin Hinan serait la mère fondatrice du peuple touareg. Il s’agit d’une femme de légende que l’on connait aujourd’hui à travers la tradition orale touarègue qui la décrit comme « une femme irrésistiblement belle, grande, au visage sans défaut, au teint clair, aux yeux immenses et ardents, au nez fin, l’ensemble évoquant à la fois la beauté et l’autorité ». Son nom veut dire en tamachek, » celle qui se déplace » ou » ou celle qui vient de loin ».
Originaire de la tribu des berabers de la région, elle serait venue dans le Hoggar en Algérie en compagnie de sa servante Takamat.
En 1918, Pierre Benoit, dans son roman l’Atlantide, raconte l’histoire d’Antinéa. Il s’agit en fait de Tin Hinan dont il a modifié le nom.
En 1925, à Abalessa, dans le Hoggar, des archéologues découvrent la tombe d’une femme. Ils y trouvent outre un squelette bien conservé, des pièces de monnaie à l’effigie de l’empereur romain Constantin, des bijoux en or et en argent, ainsi qu’un mobilier funéraire. La tombe, qui date du IVe, est attribuée à Tin-Hinan et est aujourd’hui une attraction touristique. Le corps, quant à lui, est conservé au musée du Bardo à Alger.
Dernière publication sur 1.Bonjour de Sougueur : Mon bébé, Justin, me manque beaucoup
25 juillet 2009 à 2 02 21 07217
Au cours d’une exploration dans le Sahara, deux officiers français, André de Saint-Avit et Jean-Marie-François Morhange sont capturés et se retrouvent dans un palais merveilleux, un véritable paradis terrestre. Ils apprennent alors qu’ils sont prisonniers d’une femme, la reine, la sultane, la souveraine absolue du Hoggar, Antinéa, petite-fille de Neptune, la dernière descendante des Atlantes, et que, dès qu’ils l’auront vue, ils renieront tout pour elle, famille, patrie, honneur… Roman plein de péripéties, à l’atmosphère mystérieuse et envoûtante, dans un décor de complet dépaysement, L’Atlantide, Grand Prix du Roman de l’Académie française, consacra de façon éclatante le talent de Pierre Benoit qui venait d’obtenir un énorme succès avec son premier ouvrage, Koenigsmark.
Dernière publication sur 1.Bonjour de Sougueur : Mon bébé, Justin, me manque beaucoup