Marginalia Rhumbs et autres
Marginalia Rhumbs et autres
de Paul Valéry et Jean Prévost
[Correspondance]
Editeur : Léo Scheer
Publication : 10/3/2006
Résumé du livre
Quand Jean Prévost fut abattu par les Allemands le 1er août 1944, l’un de ses projets était d’écrire un livre qui serait consacré à Le Pensée de Paul Valéry et, durant l’année précédente, il avait, d’une fine écriture à l’encre rouge, longuement annoté un exemplaire de Rhumbs, l’un des recueils où Valéry a rassemblé des fragments de ses Cahiers. Sauvé du pillage des Allemands, ce volume annoté resta plus de quarante ans oublié parmi bien d’autres livres qui avaient appartenu à Prévost, puis fut redécouvert au hasard d’un classement de sa bibliothèque.
À propos de Artisan de l'ombre
Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie
Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme .
Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali …
Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère .
Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains.
Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui
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24 juillet 2009 à 2 02 57 07577
par Anne-Sophie Aguilar
Les premiers textes de Jean Prévost, critiques de l’oeuvre de Paul Valéry, montrent, au-delà du talent de leur auteur, son admiration pour le maître. Puis se développe le joyau du livre : ‘Rhumbs’. A la virtuosité et aux réflexions orfévrées de Valéry, sur la vie, l’écriture, et sur toute chose sur laquelle son attention s’égare, répondent les notes éclairées de Prévost. La mise en page permet au lecteur de passer d’une réflexion à l’autre, du recueil aux notes, dans un mouvement spontané fidèle à la démarche de Prévost, et met en valeur la complicité intellectuelle des deux écrivains. Prévost n’est cependant pas, malgré son profond respect pour le maître, le serf de Paul Valéry. À l’image du Monsieur Teste du poète, Prévost cultive une pensée libre et indépendante et met parfois en doute, voire conteste, les réflexions de ‘Rhumbs’. Les précieuses précisions de Michel Jarrety, sorte de notes sur les notes, permettent de percevoir les sous-entendus liés aux relations et aux tensions entre intellectuels de l’époque. Les lettres échangées par les deux écrivains, à la fin de l’ouvrage, montrent la réalité plus quotidienne et « historique » de la relation entre les deux hommes, qui sollicitent l’un de l’autre des avis, des recommandations, ou s’inquiètent simplement de la santé d’un ami trop rarement visité. Le travail de Jean Prévost sur l’oeuvre de Paul Valéry sera malheureusement interrompu par la mort. Restent ces fragments bruts et spontanés, témoins d’une rencontre entre deux esprits éclairés.
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