L’Atlantide
L’Atlantide
de Pierre Benoit
[Littérature française XXe]
Editeur : LGF
Publication : 10/1/1973
Résumé du livre
Pierre Benoit reprend ici le thème de l’Atlantide, célèbre mythe fondé par Platon avec les dialogues du Timée et du Critias. Curieusement, son Atlantide apparaît sous les traits d’une île mystérieuse située en plein désert, dans laquelle Antinéa, la troublante héroïne, retient deux officiers.
À propos de Artisan de l'ombre
Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie
Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme .
Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali …
Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère .
Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains.
Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui
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25 juillet 2009 à 0 12 53 07537
Les mythes ont la peau dure…Ce roman paraît passionnant.Où pourrai-je me le dénicher?
25 juillet 2009 à 1 01 22 07227
L’Atlantide (du grec ancien Ἀτλαντὶς / Atlantìs, sous-entendu νῆσος / nễsos, « île », c’est-à-dire « île d’Atlas ») est une île qui aurait été engloutie dans la pré-Antiquité. Elle est mentionnée pour la première fois par Platon dans le Timée puis le Critias.
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25 juillet 2009 à 2 02 00 07007
C’était une terre magnifique, occupée par un peuple de fiers marins qui semblait disposer de techniques avancées et des secrets de l’architecture monumentale, dont la capitale était un véritable joyau. Mais la perfection de ce royaume n’allait pas connaître la pérennité.
Tandis que le peuple de l’Atlantide sombrait dans la corruption et le matérialisme, les étoiles se sont déplacées dans le ciel et le soleil s’est levé en un point différent de l’horizon. Des tremblements de terre ont alors déchiré la Terre. Le royaume des Atlandes fut englouti sous un déluge d’eau qui le balaya à jamais des cartes du monde.
VINGT ANS DE RECHERCHE
Tel est le mythe de l’Atlantide, forgé quatre siècles avant notre ère par le philosophe grec Platon. Aujourd’hui, plus de 2 000 ans après le récit de Platon, un couple de Canadiens – Rand et Rose Flem Ath – fait revivre cette civilisation après 20 années d’études consacrées à ce paradis perdu. Abandonnant provisoirement leur maison de Nanaimo, sur l’île canadienne de Vancouver, les Flem Ath sont venus enquêter en Europe, au British Museum de Londres. C’est là, dans les salles de lecture d’une bibliothèque où maintes trouvailles avaient déjà été faites, qu’ils ont exhumé les documents leur permettant d’échafauder une hypothèse pour le moins étonnante.
En corrélant des découvertes scientifiques modernes avec d’anciens manuscrits et des cartes oubliées de tous, les Flem Ath sont peu à peu arrivés à une conclusion inattendue : les vestiges de la civilisation perdue de l’Atlantide seraient enfouis sous les glaces de l’Antarctique, depuis l’an 10000 avant J-C.
Selon Platon, l’Atlantide fut effectivement détruite par un cataclysme vers 9600 avant J-C – soit environ 1000 ans avant l’avènement de la civilisation moderne. Mais Platon n’est pas le seul à rapporter ce fait. Les légendes amérindiennes, la mythologie orientale ou encore la Bible font également état de la disparition soudaine d’une terre fabuleuse et lointaine à la suite d’un déluge.
LES ANCIENNES THESE REJETEES
Les Flem Ath ont choisi d’oublier les thèses selon lesquelles les vestiges de l’Atlantide seraient au fond de l’océan Atlantique, de la Méditerranée, le Sahara. Leurs recherches se sont principalement appuyées sur les données géologiques exposées, en 1953, par un universitaire américain du nom de Charles Hapgood.
Ce dernier développait l’idée suivante : le poids grandissant des calottes glaciaires situées aux pôles de notre planète exerce une pression croissante sur la croûte terrestre, tant et si bien que celle-ci se déplace comme glisserait la peau d’une orange que l’on presse. Albert Einstein écrira à Hapgood : « Vos arguments ont du poids et j’ai le sentiment que votre hypothèse est correcte. » En guise de caution supplémentaire, le célèbre physicien préfacera d’ailleurs l’ouvrage que Hapgood publiera n 1958 sur le sujet.
Ces mouvements de la croûte terrestre sont aujourd’hui connus sous le nom de « dérive des continents » ou de « tectonique des plaques ». Mais, selon les données actuellement disponibles, la croûte terrestre ne se déplacerait en fait ainsi que de 16 km environ en un million d’années. Or Hapgood suggérait des mouvements d’une toute autre ampleur, et notamment un glissement soudain et uniforme de l’écorce terrestre qui aurait fort bien pu générer un séisme tel que des continents entiers seraient rayés de la carte…
REFUGE EN ATLANTIDE
Si une civilisation aussi avancée que celle des Atlandes existait dix mille ans avant J-C, il est possible qu’elle ait prévu le cataclysme et que l’évacuation de la population ait été anticipée. Si tel n’a pas été le cas, il est néanmoins possible que certains survivants aient cherché refuge dans des terres épargnées par le raz de marée, en tout cas en altitude. Des sites comme le lac Titicaca, dans la cordillère des Andes, ainsi que les plateaux de Thaïlande et d’Ethiopie répondent à ce critère de sécurité. Or c’est curieusement dans ces régions qu’apparut l’agriculture, vers 9600 ans avant notre ère. Frappé par la coïncidence chronologique entre la naissance des techniques agricoles et le cataclysme fatal à l’Atlantide rapporté par Platon, les Flem Ath se sont alors interrogés : est-il possible que les survivants de l’Atlantide soient à l’origine des débuts de l’agriculture mondiale ?
LE DESSOUS DES CARTES
Il est en tout cas probable que les survivants aient emporté quelques objets dans leur fuite. Ceci allait être confirmé d’une manière détournée. En 1956, Charles Hapgood eut entre les mains une très vieille carte maritime, dessinée en 1513 par un amiral turc dénommé Piri Reis.
Hapgood fut surpris de la précision du tracé de la croûte orientale de l’Amérique du Sud sur cette carte, achevée à une époque où cette partie du monde n’était pas totalement cartographiée. La surprise fut complète quand Hapgood s’aperçut que l’Antarctique figurait également sur la carte, alors que ce continent n’avait été découvert qu’en 1820, soit trois siècles plus tard ! Consultés; les experts de l’US Air Force sont restés tout aussi perplexes face à ce constat. En comparant la carte de Reis à des relevés géologiques de l’Antarctique datant de 1949, faisant apparaître les contours du continent austral avant qu’il ne soit recouvert par les glaces, ils constatèrent que les deux tracés étaient presque identiques !
Le rapport de l’US Air Force concluait que « le tracé des côtes a été relevé avant que celles-ci ne soient recouvertes par la calotte glaciaire. La précision des données qui figurent sur cette carte reste un mystère compte tenu de l’état des connaissances géographiques en 1513″.
C’est alors que Hapgood dénicha une seconde carte « miraculeuse », celle d’Oronteus Finaeus (1531). L’ensemble de l’Antarctique y figurait, avec de nombreux détails, comme l’emplacement des montagnes, des plaines et des rivières. Autant de particularités qui figuraient tant dans l’étude géologique de 1949 que dans les récits faits par Platon, plus de deux mille ans auparavant.
Le tracé des cartes de Piri Reis et de Finaeus, dont l’authenticité a été prouvée, s’inspirait donc de cartes très antérieures, en conséquence dessinées par un peuple disposant d’une maîtrise technique incomparable pour son époque.
Le fait que des relevés aussi détaillés soient parvenus entre les mains de cartographes du XVIe siècle accrédite la thèse des Flem Ath sur l’essaimage de survivants de l’Atlantide. Tout autre ayant fait la découverte du continent perdu l’airait fait savoir au monde entier ! Afin d’étayer plus avant leur hypothèse, les Flem Ath ont également pensé qu’une civilisation austral n’aurait nécessairement pu se développer que sous un climat tempéré et sur une terre fertile capable de nourrir une population croissante.
En déplaçant l’Antarctique sur une distance compatible avec les projections géologiques de Charles Hapgood, soit environ 3200 km au Nord du cercle polaire, on se trouve effectivement sous des latitudes permettant à un peuple de marins de prospérer…
LA PISTE EGYPTIENNE
L’existence de cette riche civilisation australe permettrait d’expliquer l’origine de monuments disséminés dans le monde entier et construit à l’aide de techniques si avancées sur leurs temps qu’elles défient toute explication rationnelle. C’est notamment le cas des temples d’Amériques latine, attribués aux civilisations aztèque, olmèque, toltèque ou maya, mais dont l’édification a exigé des moyens et une science sans rapport avec ceux de leur époque.
Cette thèse peut également s’appliquer aux pyramides d’Egypte car, selon de récentes études archéologiques, il semblerait que le Sphinx de Gizeh soit bien plus ancien qu’on ne le pensait. En témoignent sur le site les traces d’une érosion liée à des pluies diluviennes n’ayant pu survenir qu’il y a 10000 ans, ce qui va à l’encontre de l’attribution des pyramides à la civilisation égyptienne, née en 4000 seulement avant J-C.
La disposition des pyramides suggère ce lien avec l’Atlantide. Des scientifiques ont en effet découvert que les pyramides d’Egypte étaient disposées suivant un schéma correspondant exactement à celui d’une zone de la constellation d’ORION, telle que celle-ci apparaissait en 10450 avant J-C, c’est à dire bien avant les débuts de la civilisation égyptienne… mais à une époque pouvant être celle des Atlandes.
La disposition des pyramides est calquée sur celle de la constellation du baudrier d’Orion (encadré), telle qu’elle se présentait 10450 ans avant J.-C. Une telle connaissance de l’astronomie semble indiquer qu’une civilisation savante préexistait à l’ère moderne.
UN DESASTRE IMMINENT ?
Ces débats historiques n’ont rien de rassurant. En effet, on sait que la carte stellaire évolue chaque année (en fait cette évolution devient significative au terme d’un cycle d’environ 2600 ans) car la Terre ne tourne pas exactement sur son axe, mais en oscillant très légèrement. Cette oscillation du globe produit également une inversion des pôles magnétiques : le champ magnétique terrestre s’inverse environ tous les 500000 ans.
Etant donné que ce phénomène est intervenu pour la dernière fois il y a 780000 ans environ, les scientifiques pensent qu’il se reproduira à plus ou moins court terme. Or ce basculement risque d’être soudain et de s’accompagner de toute une série de désastres : conditions météorologiques anormales, perturbation des lignes magnétiques suivies dans leur trajet les espèces animales migratoires… Ce phénomène pourrait également donner lieu à d’importants déplacements de la croûte terrestre, comme l’avait imaginé Hapgood. Allons-nous vers un cataclysme d’une ampleur comparable à celui qui fut à l’Atlantide et qui fit disparaître pour toujours ce royaume dans un linceul de glace ?
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25 juillet 2009 à 2 02 02 07027
1 – Les descriptions de l’Atlantide faites par Platon sont inspirées des écrits de son ancêtre Solon, qui les tenait lui-même de prêtres égyptiens. La capitale du royaume des Atlandes se serait organisée autour d’un réseau de canaux concentriques séparant les quartiers dédiés aux loisirs, au commerce et à la Cour.
2 – La carte dessinée par Piri Reis, en 1513, s’inspire elle même de cartes antérieures, réalisées par des marins anonymes. L’Afrique, l’Amérique du Sud et une partie de l’Antarctique y figurent. La carte est fiable au demi degré près, une précision qui ne semblait pourtant guère possible avant 1735.
3 – La carte d’Oronteus Finaeus (1531), utilise également des sources plus anciennes. L’Antarctique (à droite) fait apparaître le tracé de reliefs et de cours d’eau, ce qui laisse supposer que l’Homme s’était rendu sur le continent austral, et s’y était peut-être même établi, avant que la glace de le recouvre. La découverte moderne du continent date de trois siècles plus tard (1820).
4 – L’étude des carottes de glace permet aux scientifiques de remonter le temps jusqu’à 150000 ans en arrière. Ils ont ainsi découvert que des rivières telles celles figurant sur la carte d’Oronteus Finaeus avaient existé en Antarctique, quelque 4000 ans avant J.-C…
5 – Certains scientifiques pensent que le volcan du Mont Erebus, toujours en activité sur l’île Ross, pourrait avoir été la source d’énergie des habitants de l’Atlantide en Antarctique. Les fossiles végétaux (encadré) trouvés sur place montrent que le continent a effectivement connu un climat plus doux.
6 – Si la croûte terrestre avait effectivement connu un déplacement soudain de l’ordre de 3200 km, il y a environ 10000 ans, des terres habitables auraient glissé dans le cercle polaire et connu la glaciation. Serait-ce l’Atlantide, le continent maritime décrit par Platon ?
7 – Cette ancienne tête Olmèque ( à gauche, en haut) a été trouvée en Amérique Centrale. Sa physionomie ne correspond toutefois pas à celle des peuples latino-américains. Mais sa ressemblance avec le Sphinx égyptien (à gauche, en bas) continue d’intriguer les archéologues. Serait-ce un indice montrant qu’une même civilisation avait déjà parcouru le monde dix mille ans avant J.-C. ?
Cette civilisation serait-elle celle de l’Atlantide, dont la légende fut pour la première fois relatée à Solon, l’ancêtre de Platon, précisément par des prêtres égyptiens ?
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25 juillet 2009 à 2 02 02 07027
À la Recherche
des civilisations perdues
Chaque jour, la science officielle trouve des preuves de l’existence de l’homme sur terre de plus en plus ancienne.
Combien de civilisations ont-elles été effacées de notre jeune mémoire, par le sable, la mer ou les cataclysmes qui ont bouleversé notre planète ?
Que de mystères non encore élucidés. Mieux comprendre, telle est notre quête, et peut-être la vôtre ?
Nous ne voulons négliger aucunes hypothèses, même celles les plus controversées.
L’Atlantide a-t-elle été engloutie au sein de l’Océan Atlantique, il y a 10 000 ans, comme l’a raconté Platon?
D’où venait la civilisation égyptienne, apparue soudainement, avec son art consommé, son écriture élaborée, sa religion et ses rites funéraires ? C’est seulement grâce à l’expédition de Bonaparte qu’on a commencé à s’y intéresser scientifiquement, et il a fallu attendre Champollion pour que les hiéroglyphes soulèvent, telle Isis, le voile dont des siècles d’ignorance et d’indifférence les avaient recouverts.
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25 juillet 2009 à 2 02 07 07077
Platon (428-347 avant JC) fut certes le premier, mais non le dernier !, à parler de l’Atlantide dans deux dialogues : le « Timée » et le « Critias ». Il situe la fin tragique de l’Atlantide dans les années 9 500 avant JC.
Dans le « Timée », Critias raconte que Solon, en voyage à Saïs, en Egypte, interrogea un prêtre sur l’antiquité, celui-ci lui dit que, jadis, il y avait :
» …..une immense puissance qui marchait insolemment sur l’Europe et l’Asie tout entières, venant d’un autre monde situé dans l’océan Atlantique.
» On pouvait alors traverser cet Océan; car il s’y trouvait une île devant ce détroit que vous appelez, dites-vous, les colonnes d’Héraclès. Cette île était plus grande que la Libye et l’Asie réunies. De cette île on pouvait alors passer dans les autres îles et de celles-ci gagner tout le continent qui s’étend en face d’elles et borde cette véritable mer.
» Car tout ce qui est en deçà du détroit dont nous parlons ressemble à un port dont l’entrée est étroite, tandis que ce qui est au-delà forme une véritable mer et que la terre qui l’entoure a vraiment tous les titres pour être appelée continent. Or dans cette île Atlantide, des rois avaient formé une grande et admirable puissance, qui étendait sa domination sur l’île entière et sur beaucoup d’autres îles et quelques parties du continent. En outre, en deçà du détroit, de notre côté, ils étaient maîtres de la Libye jusqu’à l’Egypte, et de l’Europe jusqu’à la Tyrrhénie…
» Mais dans le temps qui suivit, il y eut des tremblements de terre et des inondations extraordinaires, et, dans l’espace d’un seul jour et d’une seule nuit néfastes, tout ce que vous aviez de combattants fut englouti d’un seul coup dans la terre, et l’île Atlantide, s’étant abîmée dans la mer, disparut de même.
» Voilà pourquoi, aujourd’hui encore, cette mer-là est impraticable et inexplorable, la navigation étant gênée par les bas fonds vaseux que l’île a formés en s’affaissant…… »
Dans le « Critias », Platon reprend, pour le compléter, le récit, ébauché dans le Timée.
» … Nous avons déjà dit, au sujet du tirage au sort que firent les dieux, qu’ils partagèrent toute la terre en lots plus ou moins grands suivant les pays et qu’ils établirent en leur honneur des temples et des sacrifices.
» …C’est ainsi que Poséidon, ayant eu en partage l’île Atlantide, installa des enfants qu’il avait eus d’une femme mortelle dans un endroit de cette île que je vais décrire. Du côté de la mer, s’étendait, par le milieu de l’île entière, une plaine qui passe pour avoir été la plus belle de toutes les plaines et fertile par excellence. Vers le centre de cette plaine, à une distance d’environ cinquante stades, on voyait une montagne qui était partout de médiocre altitude. Sur cette montagne habitait un de ces hommes qui, à l’origine, étaient, en ce pays, nés de la terre. il s’appelait Evénor et vivait avec une femme du nom de Leucippe, ils engendrèrent une fille unique, Clito, qui venait d’atteindre l’âge nubile, quand son père et sa mère moururent. Poséidon, s’en étant épris, s’unit à elle …
« …Lui-même embellit l’île centrale, chose aisée pour un dieu. Il fit jaillir du sol deux sources d’eau, l’une chaude et l’autre froide, et fit produire à la terre des aliments variés et abondants. Il engendra cinq couples de jumeau mâles, les éleva, et, ayant partagé l’île entière de l’Atlantide en dix portions, il attribua au premier né du couple le plus vieux la demeure de sa mère et le lot de terre alentour, qui était le plus vaste et le meilleur; il l’établit roi sur tous ses frères et, de ceux-ci, fit des souverains, en donnant à chacun d’eux un grand nombre d’hommes à gouverner et un vaste territoire. Il leur donna des noms à tous. Le plus vieux, le roi, reçut le nom qui servit à désigner l’île entière et la mer qu’on appelle Atlantique, parce que le premier roi du pays à cette époque portait le nom d’Atlas. Tous ces fils de Poséidon et leurs descendants habitèrent ce pays pendant de longues générations.…
» …Et voilà comment tout était disposé autour du palais des rois :
» Quand on avait traversé les trois ports extérieurs, on trouvait un mur circulaire commençant à la mer et partout distant de cinquante stades de la plus grande enceinte et de son port. Ce mur venait fermer au même point l’entrée du canal du côté de la mer….
» …Pendant de nombreuses générations, tant que la nature du dieu se fit sentir suffisamment en eux, ils obéirent aux lois et restèrent attachés au principe divin auquel ils étaient apparentés. Ils n’avaient que des pensées vraies et grandes en tout point, et ils se comportaient avec douceur et sagesse en face de tous les hasards de la vie et à l’égard les uns des autres. Aussi, n’ayant d’attention qu’à la vertu, faisaient-ils peu de cas de leurs biens et supportaient-ils aisément le fardeau qu’était pour eux la masse de leur or et de leurs autres possessions. Ils n’étaient pas enivrés par les plaisirs de la richesse et, toujours maîtres d’eux-mêmes, ils ne s’écartaient pas de leur devoir. Tempérants comme ils étaient, ils voyaient nettement que tous ces biens aussi s’accroissaient par l’affection mutuelle unie à la vertu, et que, si on s’y attache et les honore, ils périssent eux-mêmes et la vertu avec eux. Tant qu’ils raisonnèrent ainsi et gardèrent leur nature divine, ils virent croître tous les biens dont j’ai parlé. Mais quand la portion divine qui était en eux s’altéra par son fréquent mélange avec un élément mortel considérable et que le caractère humain prédomina, incapables dès lors de supporter la prospérité, ils se conduisirent indécemment, et à ceux qui savent voir, ils apparurent laids, parce qu’ils perdaient les plus beaux de leurs biens les plus précieux, tandis que ceux qui ne savent pas discerner ce qu’est la vraie vie heureuse les trouvaient justement alors parfaitement beaux et heureux, tout infectés qu’ils étaient d’injustes convoitises et de l’orgueil de dominer. Alors le dieu des dieux, Zeus, qui règne suivant les lois et qui peut discerner ces sortes de choses, s’apercevant du malheureux état d’une race qui avait été vertueuse, résolut de les châtier pour les rendre plus modérés et plus sages. A cet effet, il réunit tous les dieux dans leur demeure, la plus précieuse, celle qui, située au centre de tout l’univers, voit tout ce qui participe à la génération, et, les ayant rassemblés, il leur dit : … »
Le manuscrit de Platon finit sur ces mots
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25 juillet 2009 à 2 02 16 07167
L’histoire
Deux officiers français, le lieutenant de Saint-Avit et le capitaine Morhange, se retrouvent captifs d’un royaume inconnu au cœur du Sahara algérien, dirigé par la mystérieuse reine Antinéa, qui serait la descendante de Neptune. Le roman oscille entre la légende et la réalité.
Ce qui suit dévoile des moments clés de l’intrigue.
Pierre Benoît ménage une surprise de taille à son lecteur : alors que la première apparition d’Antinéa la présente comme un personnage surhumain (au point de connaître par coeur des horaires de chemin de fer en France), celui-ci va découvrir peu à peu qu’elle n’est pas fille d’une princesse atlante, mais d’une demi-mondaine parisienne, puis un peu plus tard que son père n’est autre qu’un prince russe en exil, le mariage de celle-ci avec le roi atlante ayant eu lieu alors qu’elle était déjà enceinte. Ces informations découvertes peu à peu par le lieutenant de Saint-Avit ne diminueront en rien sa passion violente pour la jeune femme, qui ira jusqu’au meurtre
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