Alias : « Fournier », « Alain », Combe
Jean Cassou est né le 9 juillet 1897 à Deusto, près de Bilbao, en Espagne, d’un père ingénieur des Arts et Manufactures et d’une mère andalouse.
Orphelin de père à l’âge de 16 ans il doit exercer des petits métiers pour faire vivre les siens tout en poursuivant ses études au lycée Charlemagne puis à la Faculté de Lettres de Paris où il commence une licence d’espagnol.
En 1917 et 1918, il la poursuit, tout en exerçant une fonction de maître d’études au lycée de Bayonne.
Ajourné à plusieurs reprises par le conseil de révision, il n’est pas mobilisé pendant la Grande Guerre.
Passionné d’art moderne, il participe à plusieurs revues littéraires ; il est le secrétaire de Pierre Louÿs avant de tenir la chronique Lettres espagnoles, dans le Mercure de France à partir de 1921.
En 1923 il réussit le concours de rédacteur au ministère de l’Instruction publique et, deux ans plus tard, fait paraître son premier roman, Eloge de la Folie.
Inspecteur des Monuments historiques dès 1932, Jean Cassou est membre du Comité de vigilance des intellectuels antifascistes après le 6 février 1934 et dirige, à partir de 1936, la revue Europe.
Il appartient en 1936 au cabinet de Jean Zay, ministre de l’Education nationale et des Beaux-Arts du Front populaire. Favorable à l’aide à la République espagnole, il se rapproche du Parti communiste mais rompt avec lui au moment du pacte germano-soviétique d’août 1939.
Mobilisé en septembre 1939, il est affecté, en avril 1940, au centre d’instruction des élèves aspirants de Vincennes et affecté spécial au Musée national d’Art Moderne à Paris dont il est le conservateur adjoint.
Devant l’approche de plus en plus pressante des armées allemandes, il est envoyé au Château de Compiègne puis se consacre au travail de sauvegarde du Patrimoine national et c’est au dépôt du château de Chambord, qu’il entend, le 17 juin 1940, le discours de Pétain annonçant l’Armistice. Refusant la défaite, il décide rapidement de résister.
Révoqué immédiatement de son poste de conservateur du Musée d’Art moderne par le Gouvernement de Vichy, il rédige ses premiers tracts contre Vichy et les Allemands dès septembre 1940. il retrouve certains de ses amis comme Claude Aveline ou Agnès Humbert qui comme lui, cherchent un moyen d’agir. A l’automne 1940, Jean Cassou rencontre le petit groupe de chercheurs du Musée de l’Homme animé par Boris Vildé, Anatole Levitsky et Paul Rivet, le groupe du « Musée de l’Homme », déjà organisé dans l’action clandestine (renseignement, évasion, propagande).
Avec Claude Aveline, Agnès Humbert, Simone Martin-Chauffier et Michel Abraham, Jean Cassou se voit confier la rédaction du journal clandestin du Groupe, Résistance, dont les cinq numéros se succèdent du 15 décembre 1940 jusqu’en mars 1941.
Alors que les arrestations à l’encontre des membres du groupe du Musée de l’Homme se multiplient, Jean Cassou échappe à la Gestapo en allant se réfugier à Toulouse.
Agent P 2 du réseau « Bertaux », du nom de son fondateur Pierre Bertaux, à partir du mois d’août 1941, il est arrêté le 13 décembre 1941 pour l’affaire du Musée de l’Homme et incarcéré à la prison militaire de Furgole à Toulouse, où il compose, de tête, car il n’a pas le droit d’écrire, ses 33 sonnets composés au secret qui seront publiés en 1944, sous le pseudonyme de Jean Noir, par les Editions de Minuit. Il est condamné à un an de prison par le Tribunal militaire de Toulouse
Après avoir purgé sa peine, il est libéré et retombe au pouvoir de la DST et est envoyé au camp d’internement de Saint-Sulpice du Tarn. Sur injonction de la Résistance au directeur de la DST qui joue le double jeu, il est libéré le 18 juin 1943 et reprend aussitôt du service dans la Résistance.
Désigné par le Comité directeur des Mouvements unis de Résistance (MUR) comme Inspecteur de la zone sud, Jean Cassou s’attache principalement à l’Inspection des réseaux, mouvements et maquis du sud-ouest. Il joint à cette activité celle de rédacteur en chef des Cahiers de la Libération et de Président du Comité régional de Libération de Toulouse.
En juin 1944, il est nommé par le Gouvernement provisoire de la République française Commissaire de la République de la région de Toulouse. Dans la nuit du 19 au 20 août 1944, au moment de la libération de Toulouse, après qu’il a présidé la première séance réunissant quelques-uns des principaux responsables du Comité départemental de Libération, son automobile tombe sur une colonne allemande. Deux de ses compagnons sont tués à ses côtés et, grièvement blessé, il est lui-même laissé pour mort.
Emmené à l’hôpital, dans le coma, Jean Cassou, sous le pseudonyme d’Alain, est remplacé au pied levé par Pierre Bertaux mais il est maintenu dans son titre de Commissaire de la République et démissionne au bout d’un an de convalescence.
Jean Cassou reprend dans les Musées nationaux sa fonction de conservateur en chef et est aussitôt nommé, en octobre 1945, conservateur en chef du Musée national d’Art Moderne, poste qu’il occupe jusqu’en 1965.
Président du Comité national des Ecrivains en 1956, Jean Cassou devient également membre de l’Académie royale de Belgique en 1964.
Directeur d’études à l’Ecole pratique des hautes Etudes de 1965 à 1970,
19 juillet 2009 à 13 01 11 07117
Président du Comité national des Ecrivains en 1956, Jean Cassou devient également membre de l’Académie royale de Belgique en 1964.
Directeur d’études à l’Ecole pratique des hautes Etudes de 1965 à 1970,
Membre de l’Académie flamande des Beaux-Arts ainsi que d’autres nombreuses académies étrangères. Jean Cassou reçoit en 1971 le Grand Prix national des Lettres et en 1983 le grand Prix de la Société des Gens de Lettres pour l’ensemble de son oeuvre.
Jean Cassou est décédé le 16 janvier 1986 à Paris. Il a été inhumé au cimetière parisien de Thiais (94).
• Grand Officier de la Légion d’Honneur
• Compagnon de la Libération – décret du 12 juin 1945
• Croix de Guerre 39/45 (1 citation)
• Médaille de la Résistance avec rosette
• Commandeur des Arts et Lettres
• Commandeur des Palmes Académiques
• Officier d’Orange-Nassau (Pays-Bas)
• Officier de l’Ordre du Mérite de la République Italienne
• Officier de l’Ordre de Léopold (Belgique)
Dernière publication sur 1.Bonjour de Sougueur : Mon bébé, Justin, me manque beaucoup
19 juillet 2009 à 13 01 12 07127
Publications :
Romans :
• Eloge de la Folie, 1925
• Les harmonies viennoises (1926 – Emile Paul)
• Les inconnus dans la cave (1933 – Gallimard)
• Les massacres de Paris (1936 – Gallimard)
• Le centre du monde (1945 – Le Sagittaire)
• Dernières pensées d’un amoureux (1962 – Albin Michel)
• Le voisinage des cavernes (1971 – Albin Michel)
Essais :
• Les nuits de Musset (1931 – Emile Paul)
• Grandeur et infamie de Tolstoï (1932 – Bernard Grasset)
• Pour la poésie (1935 – Corréa)
• Quarante-huit (1939 – Gallimard)
• La mémoire courte (1954 – Editions de Minuit)
• Parti pris (1961 – Albin Michel)
• La création des mondes (1971 – Editions Ouvrières)
• Une vie pour la liberté (1981 – Robert Laffont)
Critique d’Art :
• Situation de l’Art Moderne (1950 – Editions de Minuit)
• Panorama des Arts Plastiques contemporains (1960 – Gallimard)
Poésie :
• Trente trois sonnets composés au secret (1944 – Editions de Minuit)
Dernière publication sur 1.Bonjour de Sougueur : Mon bébé, Justin, me manque beaucoup
19 juillet 2009 à 13 01 16 07167
JEAN CASSOU
la fois poète et critique d’art, historien et romancier, rêveur plongé dans son monde intérieur et homme d’action, Jean Cassou est né à Bilbao. Orphelin de père, pauvre, il doit très tôt gagner sa vie et celle de sa mère. Ainsi, très jeune, passant d’un métier à un autre, il se forge une image d’un monde incohérent qu’il décrit plus tard dans De l’Étoile au Jardin des Plantes (1935), récit de vagabondage, qui est, selon ses propres termes, son écrit le plus autobiographique.Historien, il se penche sur la vie de Philippe II et sur la révolution de 1848 : La Vie de Philippe II (1929) et Quarante-Huit (1939). Il dénonce le règne de la violence et de l’absurdité qui se cache sous le terme d’Histoire, avec un grand H. L’histoire se résume à une série d’agressions et de résistances. (Avec La Mémoire courte, il développera en 1953 ses théories pessimistes : il a constaté, à la faveur des événements, que seules les forces gigantesques parviennent à vaincre l’indifférence des masses.) Il publie Légion (1939), un roman dans lequel il développe l’idée que « légion », le démon du multiple, déploie toutes les ruses pour faire triompher au sein de notre société le pluriel sur le singulier, c’est-à-dire sur l’essentiel de nous-même.[...]
Dernière publication sur 1.Bonjour de Sougueur : Mon bébé, Justin, me manque beaucoup
22 juillet 2009 à 20 08 15 07157
casablanca,le mercredi 22 juillet 2009 à 19h24 soir,
objet:
demande votre avis,aide,et soutien dans ma requette,cordialement!
-je peux compter sur vous cher monsieur,j’ai besoin de vous,intervention.
- bonjour cher excellence,mr andré azoulay,conseiller de sa
majeste le roi mohamed6,que notre dieu le garde avec toute
la famille royale,
- bonjour cher monsieur le gouverneur:mr khalid safir,gouverneur des arrondissements de casablanca/anfa,maroc
- content de vous lire cher monsieur,moi adil.hamma elaidi,jh35ans,né le
11octobre1974,agent public:aide autorité mle 1564/2004/d.a.g:direction des
affaires générales/préfecture de casablanca/anfa,maroc
-4ans de sérvice avec l’autorité locale en7éme arrdt elhank,
-l’énquette de la 7éme arrdt sous réf:948/2004/
-l’énquette de 2arrd communale anfa,sous direction de mr le super caid mr chaffouk, mle 1564/2004
-mon dossier est bloqué au niveau de sérvice de la direction des affaires générales au préfecture de casablanca/anfa,maroc
-je suis orphelin de pére depuis le mercredi 21/1/2009 à3h matin,
-je suis en chomage depuis février2007 à gause de certain mr ziani au sérvice de la d.a.g/préfecture de casablanca/anfa,maroc,et parce que j’ai pas donner la coruption!
-mon pére est un ancien militaire,26ans de sérvice national au forces auxillaires,7ans à l’armée français!
-je vis avec ma mére,et mon frére malade!
-je vous prie cher monsieur de me donner une suite à ma requette!
-cordialement!
signé:
mr adil.hamma elaidi,
bloc 5 n 36, cité des forces auxillaires,
20050casablanca/anfa,maroc
tél: 06.6540.7896
-j’ai besoin de vous cher frére,votre aide et soutien!
-merci beaucoup de votre régard.
-j’ai déja écrire à mr nourredine benbrahim,patron de la d.a.g du maroc au ministére de l’interieure,dommage,j’ai pas réçu aucune suite de sa part,merci beaucoup de votre mail!
-je peux compter sur vous cher monsieur.
content de vous lire!