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Premier romancier de l’humanité

14 juillet 2009

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Arts et Culture Edition du 8/5/2008

Premier romancier de l’humanité
Apulée, enfant de Souk Ahras, revisité

l La vie, la personnalité et la pensée d’Apulée, premier romancier de l’humanité, né à Madaure (actuel Medaourouch, dans la wilaya de Souk Ahras), ont été au centre de la conférence donnée hier après-midi à la Bibliothèque nationale d’Alger par le professeur français, Paul Mattei. «Apulée de Madaure a été en même temps un témoin et un représentant d’une civilisation en pleine mutation», a indiqué le professeur de langue et littérature latines à propos de cet auteur numide qui est l’auteur d’un ouvrage «picaresque» intitulé L’Ane d’or, considéré comme le premier roman de l’humanité et dont la traduction en arabe a été réalisée par l’universitaire algérien feu Abou Laïd Doudou. «Apulée, qui a aussi écrit des œuvres philosophiques d’inspiration platonicienne, est aussi célèbre pour L’Apologie, un long discours de plus de cent pages dans lequel il parle des mutations de situations, de sentiments et d’idées du 2e siècle mais surtout des rapports entre les hommes et les femmes à l’intérieur de la famille», a précisé l’universitaire français mettant en exergue les «évolutions juridiques» évoquées par Apulée. «Outre la somptueuse rhétorique, L’Apologie est un témoignage historique de premier ordre sur le 2e siècle», a affirmé Paul Mattei à propos de l’œuvre d’Apulée «un fils de la Numidie, l’une de ces provinces de l’Afrique romaine, une région riche sur le plan linguistique, économique et agricole». «La richesse de l’Afrique romaine était réfractée à travers une multitude de petites cités», a expliqué le conférencier citant la partie Est de l’Algérie, «une région de cités fort urbanisée». L’universitaire français a aussi évoqué la vie d’Apulée, né autour de l’an 125 qui, après une formation à Carthage «cité des écoles et des avocats», a suivi des études au Conservatoire de la philosophie d’Athènes avant de revenir dans son village où il mena une vie de conférencier mondain. «Apulée qui parlait plusieurs langues a toujours revendiqué son appartenance régionale», a conclu Paul Mattei qui a qualifié Les métamorphoses, un roman en onze tomes de «l’un des plus beaux morceaux de la littérature latine».

R. C. / APS

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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2 Réponses à “Premier romancier de l’humanité”

  1. Artisans de l'ombre Dit :

    29/04/2006, 21h58 #1 (permalink)
    Un célèbre écrivain berbere: Apulée
    On ne peut parler de littérature berbere sans évoquer Apulée qu’il soit à une époque où la littérature n’a pas encore connu le grand essor que va lui donner la Renaissance. Que son ½uvre soit constituée, pour l’essentiel d’un seul livre, n’enlève en rien à l’importance de cet auteur dans l’évolution de la littérature berbere. Certains vont jusqu’à le considérer comme le véritable père du roman. Ils voient “L’Âne d’or”, comme étant le premier roman qu’a connu l’humanité. Mais là, n’est pas notre propos. Nous voudrions seulement montrer à nos lecteurs à travers cet article que la littérature berbère n’est pas née hier comme le prétendent certains auteurs mal intentionnés, que des intellectuels berbères ont existé à travers tous les temps, et pour certains écrit des choses sublimes quoique dans la langue des autres.
    Les différentes colonisations ont étouffé dans l’½uf toute les tentatives des Berbères, à donner à leur langue écrite son socle solide.Mais il se trouve, malgré les aléas de l’histoire des auteurs berbères qui ont su rendre à leur peuple et à leur culture un très grand service en se mettant à l’écriture. Car comme l’a si bien dit un lauréat du Nobel : “Le meilleur moyen d’aider les autres, c’est d’écrire”.
    Aujourd’hui, les Amazighs n’affichent-ils pas une certaine fierté en prononçant Saint Augustin, Apulée, Juba II ?
    C’est vers 125 ap J.C. qu’Apulée vient au monde de parents berbères appartenant à l’aristocratie locale. C’est ainsi que contrairement aux enfants de son âge et de sa race, il sera éduqué à la romaine. Ses études qu’il a commencées dans sa ville natale Madaure (région de Constantine), le mèneront très loin. Après avoir étudié dans la célèbre université de Carthage, le voilà à Athènes (Grèce) où il s’initie au néoplatonisme et à beaucoup d’autres sciences de l’époque. Le voici en Egypte où il se frotte aux religions de Dionysos et d’Isis.
    Le petit Berbère est complètement changé au contact de ces différentes civilisations et cultures. La mort de son père va mettre un terme à sa recherche du savoir et à ses pérégrinations. Il rentre dans son village natal, où il hérite d’une fortune qui va le transformer en personne très influente. Attiré par Carthage, il ira ensuite s’y installer pour exercer ses dons de conférencier. Son savoir encyclopédique lui permet de traiter tous les sujets. Il peut aussi bien parler de musique de philosophie que de magie. Lest grands savants et les autorités reconnaissent son mérite et lui élèvent même de son vivant une statue.
    Apulée est vraiment une personne complexe et plurielle accumulant les professions. Il a été tour à tour, avocat, prêtre conférencier, faiseur de miracles… Polyglotte, il s’exprimait aussi bien en berbère, en latin qu’en grec. Son amour pour la magie fait dire à certains de ses contemporains qu’il ressemble à Jésus-Christ, le grand faiseur de miracles.
    “Il se fit initier à tous les cultes, plus ou moins secrets, qui abondaient alors dans l’Orient méditerranéen, mystères d’Eleusis, de Mithra, d’Isis, culte des Cabires à Samolthrace et mille autres encore, d’une moindre célébrité. Il espérait y trouver le secret des choses”, dit de lui un connaisseur. C’est vrai, la magie occupe une très grande place dans la vie et l’½uvre d’Apulée. Sa belle-famille ne l’a-t-elle pas traîné devant les juges pour magie ?
    Son ½uvre majeure “L’âne d’or”, n’est-elle pas traversée de long en large de souffle magique ?
    Mais la magie n’est pas toute la vie de cet auteur interdisiciplinaire. Il s’intéresse à la philosophie, à l’astronomie, à la médecine. Et son ½uvre, celle qui nous est parvenue est éloquente et nous montre combien notre homme est un touche-à-tout.
    “L’apologie”. “Les florides”, “La metamorphose ou L’Âne d’or”, “Sur le Dieu Socrate”, “De Platon”… tels sont les ouvrages dudit auteur immense qui ne cesse de nous étonner des siècles durant. Il est tout simplement un miracle qu’un Berbère vivant sous domination étrangère soit parvenu à une telle stature. Si on connaît beaucoup de sa vie, sa mort par contre, reste mystérieuse. Personne ne sait ni le jour, ni l’heure ni l’année, ni la cause de sa mort.
    Apulée est parti, en laissant à la postérité une ½uvre riche et immense.
    http://www.marhba.com/forums/culture-et-histoire-tunisie-38/un-celebre-ecrivain-berbere-apulee-8338.html

    Dernière publication sur 1.Bonjour de Sougueur : Mon bébé, Justin, me manque beaucoup

  2. Artisans de l'ombre Dit :

    Docteur La Mort (9e partie)
    Par K. Noubi

    Résumé de la 8e partie n Harold Shipman travaille à l’Hôpital Général de Pontefract. En soignant ses malades, il s’injecte de la péthidine, un dérivé de la morphine.

    La pharmacienne continue à lui délivrer les doses de péthidine qu’il demande pour soulager ses malades. Il est vrai qu’il y a de nombreux patients souffrant de cancer et dont les douleurs sont insupportables, mais cela ne justifie pas les quantités de drogue qu’il demande. Les pharmaciens finissent par alerter les responsables de l’hôpital et une enquête est discrètement ouverte.
    On découvre vite que les doses demandées par le docteur Shipman sont exagérées et que les patients qu’il traite n’ont pas tous reçu le produit.
    Le docteur John Dacre, qui dirige l’enquête, convoque Shipman à une réunion du personnel médical. Shipman, qui doit se douter de quelque chose, demande l’objet de la réunion.
    — C’est une réunion de routine !
    — Est-ce que cela me concerne ?
    — Oui, dit le médecin.
    Shipman est inquiet.
    — Puis-je savoir ce qu’on me reproche ?
    — Vous le saurez tout à l’heure.
    Tout le personnel médical et paramédical est présent. Le docteur John Grave ne prend pas de gants pour accuser Shipman.
    — Shipman, je vous accuse d’avoir établi de fausses ordonnances !
    Shipman se dresse sur ses ergots.
    — C’est de la calomnie !
    Le médecin produit les pièces accusatrices.
    — Voici les preuves !
    Shipman ne perd pas son sang-froid.
    — J’ai effectivement établi ces ordonnances !
    Le médecine s’écrie :
    — Vous n’avez pas utilisé le produit pour les malades !
    — C’est faux !
    — Nous avons fait notre enquête.
    C’est alors que Shipman change de ton.
    — Je reconnais que j’ai établi de fausses ordonnances !
    — Ah, vous reconnaissez, dit le docteur Dacre. Pouvez-vous nous dire à quoi vous a servi la péthidine que vous avez subtilisée ?
    — Je me l’injectais, dit Shipman. J’en avais besoin… Cela me permettait de supporter mes angoisses… Depuis la mort de ma mère, je souffre d’insomnies !
    — Vous êtes un toxicomane !
    Shipman se fait suppliant.
    — Pardonnez-moi, donnez-moi une seconde chance !
    — La faute est trop grave, vous devez être sanctionné !
    Alors, dans un accès de rage, Shipman jette un sac médical par terre et se met à trépigner, menaçant de démissionner. (à suivre…)

    K. N.

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