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Pablo Neruda
14 juillet 2009
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14 juillet 2009
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Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui
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J'ai couvé un oeuf de colombe, Luther en a fait sortir un serpent.
Citations de Erasme
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Ces réflexions sur la guerre ramènent à mon esprit cette éloquente citation de jean Rostand: »on tue un homme, on est un assassin, on tue de milliers d’hommes, on est un conquérant. On les tue tous, on est un dieu » les dieux de la guerre n’ont pas d’humanité la guerre est le pire cauchemar des enfants, leur bête noire .une endémie qui dissèque les familles, y sème la dissension et fabrique des veuves et des orphelins en série
Ces réflexions sur la guerre ramènent à mon esprit cette éloquente citation de jean Rostand: »on tue un homme, on est un assassin, on tue de milliers d’hommes, on est un conquérant. On les tue tous, on est un dieu » les dieux de la guerre n’ont pas d’humanité la guerre est le pire cauchemar des enfants, leur bête noire .une endémie qui dissèque les familles, y sème la dissension et fabrique des veuves et des orphelins en série
Le docteur Mekki Yahia est praticien au laboratoire de virologie à l’hôpital Edouard Herriot et à la faculté Claude Bernard de médecine à Lyon, chef de service sérologie virale, membre de la commission du diagnostic prénatal des affections virales chez la femme enceinte, membre de l’association de suivi des transplantés d’organes et des greffes de tissus à Lyon.
Bediar Bouharket
Bédiar Bouharket est un modeste sculpteur originaire de la région de Sougueur . Il est ingénieur en physique de formation mais grand amateur de beaux-arts, il a d’ailleurs suivi une formation dans ce domaine dans les années 94/96 dans la ville italienne berceau de l’art, Florence
Kelouche Mohamed Kheir Eddine
Né le 17 décembre 1966 à Sougueur
http://nadorculture.unblog.fr/2008/08/24/kelouche-mohamed-kheir-eddine/
Zami Mohamed
Né le 25 janvier 1972 à Sougueur.
http://nadorculture.unblog.fr/2008/12/31/zami-mohamed-cv/
Né en 1970 à Mostaganem, Kamel Daoud est journaliste au Quotidien d'Oran. Il y tient la chronique « Raïna Raïkoum », réputée pour son franc-parler et la clarté de ses analyses.
, شكرا جزيلا على زيارتكم و نتمنى عودتكم
14 juillet 2009 à 5 05 35 07357
Biographie
D’origine modeste, Pablo Neruda, de son vrai nom Ricardo Neftali Reyes Basoalto, est né le 12 juillet 1904 à Parral, au Chili. Son enfance, très proche de la nature, a pour cadre Temuco, petite ville de l’Araucanie. Dès l’adolescence, et pendant ses études dans la capitale Santiago, il écrit avec avidité. Depuis 1923, date de Crépusculaire (Crepusculario), les oeuvres se succèdent au long d’une vie marquée par les voyages, l’errance, l’exil: «Ainsi toute ma vie, je suis allé, venu, changeant de vêtements et de planète.»
À partir de 1927, Pablo Neruda occupe plusieurs postes consulaires: Rangoon, Colombo, Batavia, Buenos Aires.
En 1935, il est à à Madrid, la veille de la guerre civil.
En 1940, après un séjour au Chili, Neruda est nommé, consul général au Mexique. La peinture des grands muralistes, Orozco, Rivera, Siqueiros, n’est pas sans influence sur Le Chant général (Canto general) qu’il compose alors.
En 1945, le poète est élu sénateur des provinces minières du nord du Chili; la même année, il adhère au Parti communiste mais les persécutions du président de la République, Gabriel González Videla, l’obligent à fuir son pays. À nouveau, les voyages se multiplient aux quatre coins du monde.
En 1950, Neruda obtient le prix Staline de la paix.
En 1970, il est nommé ambassadeur du Chili, sous le gouvernement socialiste du président Allende
Le 21 octobre 1971, il reçoit la consécration du prix Nobel de littérature. Dans le discours qu’il prononce à Stockholm, le poète évoque avec tendresse les frères inconnus qui l’aidèrent à franchir les Andes alors que sa tête était mise à prix dans son propre pays (1949). Réaffirmant « qu’il n’y a pas de solitude inexpugnable et que le poète n’est pas «un petit dieu», Neruda se rallie à la prophétie de Rimbaud: «À l’aurore, armés d’une ardente patience, nous entrerons aux splendides villes», en laquelle il voit la proclamation d’un avenir certain.
En 1972, il prononce devant le Pen Club International un discours dénonçant le blocus américain contre le Chili. Géographie infructueuse (Geografía infructuosa, 1972) paraît en mai à Buenos Aires: pressentant sa proche agonie, le poète s’interroge sur sa vie et sur son oeuvre poétique. Renonçant à son poste, il quitte la France le 20 novembre 1972 et rentre au Chili avec Mathilde Urrutia. Son peuple l’accueille triomphalement à Santiago. Ses oeuvres, au fil des ans, n’ont pas cessé de voir le jour, tout imprégnées des péripéties d’une vie tumultueuse et généreuse: «Je déclare ici que personne n’est passé près de moi qui ne m’ait partagé. J’ai brassé jusqu’au coude et rebrassé dans une adversité qui n’était pas faite pour moi dans le malheur des autres.»
En 1973, Neruda participe à la campagne pour les élections de mars en écrivant Incitation au nixonicide et éloge de la révolution chilienne (Incitación al nixonicidio y alabanza de la revolución chilena, 1973); tout en chantant l’Océan et Quevedo, il fustige dans de courts pamphlets les «politicards» et les «larrons». Le 11 septembre, un putsch militaire renverse le gouvernement de l’Unité populaire. Allende est assassiné à la Moneda.
Le 24 septembre 1973, Pablo Neruda meurt à Santiago. Ses obsèques se déroulent en présence de l’armée: des chants jaillissent de la foule, témoignant, par-delà la mort, du pouvoir subversif de la poésie.
Dernière publication sur 1.Bonjour de Sougueur : Mon bébé, Justin, me manque beaucoup
14 juillet 2009 à 5 05 36 07367
Bibliographie
Electre et Gallimard (Archives)
Influence de la France et de l’Espagne sur la littérature 1997 Caractères
Vingt poèmes d’amour et une chanson désespérée 1998 Gallimard
Né pour naître 1996/1996 Gallimard
La centaine d’amour 1995 Gallimard
J’avoue que j’ai vécu 1997 Gallimard
Les vers du capitaine 1984 Gallimard
Chant Général 1984 Gallimard
La rose détachée et autres poèmes 1982 Gallimard
Les premiers livres 1982 Gallimard
Les premiers livres (vers et proses) 1979 Gallimard
Splendeur et mort de Joaquim Murieta 1978 Gallimard
Mémorial de l’île noire 1977 Gallimard
Odes élémentaires 1974 Gallimard
L’épée de flammes 1973 Gallimard
Incitation au nixonicide et Éloge de la révolution chilienne, 1973 adaptation de Marc Delouze (Éditeurs français réunis).
Résidence sur la terre 1972 Gallimard
Les pierres du ciel, 1972 Gallimard
Les pierres du Chili 1972 Gallimardv Vaguedivague 1971 Gallima
L’Espagne au coeur 1938 Denoël
Extrait de la chronologie d’Europe (1974) établi par Jorge Sanhuesa et publié dans le numéro: Ecrivains de langue espagnole, de mars-avril 1964.
«La terreur sanglante s’abat sur le Chili, tandis que les partis de gauche, la Centrale syndicale, le Congrès et les autres institutions constitutionnelles sont dissous, les universités militarisées, et les partis de droite eux-mêmes, suspendus. Le 24 septembre 1973, Pablo Neruda qui, depuis le 11, était en résidence surveillée et dont les maisons de Santiago et d’Isla Negra, avaient été plusieurs fois perquisitionnées et saccagées, meurt, dans sa soixante-dixième année. Officiellement d’un cancer.»
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14 juillet 2009 à 5 05 36 07367
Il reste que je ne suis qu’un homme, mais plusieurs vous diront quel homme j’ai été. J’ai toujours lutté pour le peuple et les droits de celui-ci de se gouverner lui-même, j’en ai frôlé la mort plus d’une fois et j’ai même dû me sauver de chez moi pour de longues années. Mais toujours j’ai écrit et aimé la vie. Mon oeuvre a fait le tour du monde et je suis devenu un symbole pour une jeunesse pleine de vie. Les élèves aimeront mon Chant général où je tente de faire sentir toute la beauté du monde. J’aime la vie et le monde. J’ai été heureux dans ma lutte incessante. Notez cher lecteur qu’un film fut fait sur mes relations avec un postier lors de mon exil en Italie, un film merveilleux de tendresse mettant en vedette Philippe Noiret: Il Postino
Neruda, Pablo (Neftali Reyes)
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14 juillet 2009 à 5 05 40 07407
Chili.
Neruda, le poète qui rêvait de changer la vie
Il y a trente ans, Pablo Neruda mourait, douze jours après le coup d’État de Pinochet et la disparition de son ami Salvador Allende.
Les Chiliens connaissent bien un poème, Farewell, très populaire dans tout le pays, évoquant des marins qui ont un amour dans chaque port et de vastes serments d’amour éternels, ils partent et jamais ne se retournent, et puis une nuit ils se couchent avec la mort au fond de la mer. Ces paroles d’un poète alors naissant collent peut-être le mieux à son auteur, un certain Pablo Neruda, disparu douze jours après le coup d’État de Pinochet et la mort de son ami Salvador Allende. Quelques jours également après le calvaire d’un autre poète et musicien, Victor Jara. Ces hommes, aux yeux d’une histoire d’espoirs et de rêves brisés, sont désormais associés. Le jour des funérailles de Neruda, des gens courageux l’ont accompagné jusqu’au bout de son voyage en chantant l’Internationale et en égrenant ces trois noms présents » maintenant et toujours « . C’était quelques jours après le putsch militaire du 11 septembre 1973, » le premier acte de rébellion contre la dictature « , selon Volodia Teitelboïm, ami et biographe de Neruda.
Tous ceux qui, ces jours-ci, ont rendu hommage à Pablo Neruda au Chili, notamment à Isla Negra, à l’ouest de Santiago, en Europe et dans le monde entier ont célébré le poète, l’homme politique et celui qui a réinventé l’histoire de l’Amérique. Trajectoire effectivement hors du commun pour celui qui vit le jour sous le nom de Neftali Reyes Basualto le 12 juillet 1904 à Parral et a vécu son adolescence à Temuco, ville frontière de l’Auricanie entourée par les Andes, si présentes dans son ouvre, notamment dans le Chant général. Il a été élevé par son père cheminot et sa belle-mère Trinidad Candia Malverde (sa mère est morte un mois après sa naissance). Adolescent, il compose ses premiers poèmes et prend le nom de Pablo Neruda en l’honneur du poète tchèque Jan Neruda, réputé pour ses Contes de Mala Strana, une observation minutieuse et malicieuse de la vie des petites gens.
La poésie de Neruda de fait est entièrement autobiographique, il y parle de sa vie, de ses innombrables voyages, de ses connaissances multiples, il ne cesse de chanter l’amour, l’érotisme, la nature. Il a aussi conscience d’être la voix de son peuple, de ceux qui » mangent froid « , selon son expression. Son parti est celui des inconnus et des maltraités. Son héros est l’homme qui rêve de changer la vie et un monde où chaque peuple doit être reconnu.
Dans les années vingt, Neruda embrasse une carrière diplomatique et occupe différents postes de consul en Asie, notamment à Rangoon, Colombo, Batavia (Java) et Singapour. La guerre d’Espagne est le tournant de toute sa vie. Même s’il n’est pas encore un militant politique, l’assassinat de Garcia Lorca à Grenade en 1936 l’a profondément marqué. Volodia Teitelboïm a eu l’occasion de nous le raconter : » La mort de Garcia Lorca, son grand ami, l’a convaincu qu’il fallait riposter au fascisme, non en solitaire, mais de façon collective. Il reconnaît alors le rôle du parti communiste dans la lutte. Il se sent communiste à partir de l’Espagne, même s’il n’adhère au Parti communiste chilien qu’en 1945, année où il deviendra sénateur de la Coalition progressiste nationale. » Durant la guerre d’Espagne, c’est aussi avec détermination qu’il assume sa fonction de » consul spécial pour l’immigration » et affrète un navire de plus de 3 000 réfugiés espagnols en partance pour le Chili. Quand il revient d’Espagne, il passe par le Machu Pichu, qui donna son titre au célèbre poème philosophique. Comme Simon Bolivar, il dit que l’Amérique espagnole, portugaise n’est pas simplement une extension de l’Europe, mais » une mixture » où l’Européen, l’Indien et le Noir descendant des esclaves africains composent une humanité particulière, » notre Amérique « , dit-il à la façon de José Marti, le libérateur de Cuba.
À la fin des années quarante, après l’interdiction du Parti communiste, Neruda entre en clandestinité, jusqu’à sa fuite vers l’Argentine, puis il s’exile vers l’Italie et la France, où il retrouve des » amis d’âme » Paul Eluard et Louis Aragon. On le retrouve encore au Mexique, où il noue une discrète liaison avec la soprano Matilde Urrutia, rencontrée quelques années plus tôt et qui deviendra sa troisième et dernière épouse après sa rupture avec Delia del Carril, qu’il avait connue à Madrid.
Sous le gouvernement d’Allende, Neruda est nommé ambassadeur à Paris, où il recevra la nouvelle de la récompense du prix Nobel. Atteint d’un cancer de la prostate longtemps gardé secret, il demande au président Allende d’être relevé de sa charge diplomatique. Il retourne alors au Chili, à Isla Negra, dans sa maison construite face à l’océan, où il a réuni » ses jouets petits et grands « , sans lesquels il a déclaré ne pouvoir vivre. Le 11 septembre 1973, il est alité quand il apprend le coup d’État militaire, il essaie de capter les informations à la radio et lance à Mathilde qui cherche à le tranquilliser : » C’est le fascisme ! » Quelques jours avant sa mort, il dicte encore les pages de ses mémoires pour condamner le coup d’État de Pinochet, les États-Unis, Nixon et ces civils qui ont trahi la démocratie pour se rendre complices d’un massacre et d’une dictature longue de dix-sept ans.
Bernard Duraud
Dernière publication sur 1.Bonjour de Sougueur : Mon bébé, Justin, me manque beaucoup
14 juillet 2009 à 12 12 26 07267
Les classiques, ironisait Oscar Wilde, sont des auteurs dont tout le monde parle mais que plus personne ne lit. Nous vous proposons de redécouvrir Pablo Neruda, ses poèmes, ses combats, son époque, sa vie. En un mot, nous voulons faire descendre Neruda de son piédestal, afin de vous le rendre plus proche, plus familier, plus vivant.
En 2004, on fêtait le centenaire de la naissance du poète avec l’activité «Neruda Centenario». Ce blog s’inscrit dans la continuité de celle-ci. Son but est de mieux faire connaître l’œuvre et la vie du poète chilien auprès du public francophone.
Promenade imaginaire, vous tombez sur une affiche, un livre ou sur le nouvel album de votre groupe favori. Nous vous invitons à faire une promenade analogue, virtuelle, à travers l’œuvre nérudienne. Alors suivez les liens avec un clic de souris…
Bonne promenade
http://pablo-neruda-france.blogspot.com/