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8.Docteur La Mort (8e partie)

14 juillet 2009

Non classé

Docteur La Mort (8e partie)
Par K. Noubi

Résumé de la 7e partie n Harold Shipman réussit son examen d’entrée à la faculté de médecine. Il se marie et, en 1970, il obtient son diplôme.

Il obtient son premier poste à l’Hôpital Général-de-Pontefract. Il sera en contact avec ses premiers malades, notamment des personnes âgées qui souffrent de diverses maladies, dont le cancer, qui a emporté sa mère.
Il retrouve, dans la pharmacie de l’hôpital la morphine et un de ses dérivés, la péthidine. C’est un analgésique qu’on emploie pour les grands malades, notamment ceux qui sont atteints de cancer.
Une de ses patientes lui rappelle sa mère, notamment quand elle est prise par la douleur.
— Je vais vous soulager !
Il demande qu’on lui délivre de la péthidine et il lui fait une injection.
— Vous allez vous sentir mieux…
La piqûre la soulage, en effet. Est-ce, à ce moment-là, que Harold Shipman pense à goûter à la drogue ? il ne souffre d’aucun mal, mais ses angoisses et ses peurs le torturent. Il se fait donc une piqûre et lui aussi ressent du soulagement.
Dès le lendemain, il se présente de nouveau à la pharmacie.
— Il me faut de la péthidine !
La pharmacienne le regarde avec curiosité.
— Je vous en ai donné hier !
— J’en ai besoin pour soulager mes malades !
— Vous savez que ce type de produit est contrôlé !
— J’en ai vraiment besoin !
Il explique.
— Sans ce médicament, les patients souffriraient le martyre !
— Allez-y mollo !
Le docteur retrouve ses airs de supériorité.
— Je connais mon travail !
La pharmacienne délivre les doses demandées. Shipman va retrouver sa patiente. Il lui demande d’une voix douce.
— Vous souffrez toujours ?
— Non, dit la vieille femme.
— Vous n’aurez plus jamais de douleurs… Dès que vous aurez mal, appelez-moi ! je vous soulagerai aussitôt !
La vieille femme sourit.
— Je n’y manquerai pas !
Et la dose de péthidine que le docteur s’est fait délivrer ? il va la garder pour lui-même. La nuit, quand il est de garde, il se met dans un coin. Il se retrousse la manche et se pique. Il ferme les yeux et reste ainsi, prostré pendant un long moment.
Parfois, un infirmier le surprend.
— Docteur Shipman, ça va ?
— Oui, oui, dit-il, je m’étais assoupi ! (à suivre…)

K. N.

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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