4.Docteur La Mort (4e partie)

Docteur La Mort (4e partie)
Par K. Noubi

Résumé de la 3e partie n Brillant élève au primaire, Harold Schipman est plutôt médiocre au collège et au lycée. Mais il promet à sa mère de tout faire pour devenir un grand médecin.

Harold est un beau jeune homme, mais on ne lui connaît pas de petite amie. C’est aussi un athlète et, bien que sollicité par de nombreux clubs, il refuse de se mêler aux autres. C’est qu’il a gardé ses airs de supériorité et, bien qu’il ne soit plus un brillant élève, il se croit privilégié par rapport aux autres.
Mais Harold a d’autres préoccupations. Sa mère, Véra, qu’il aime par-dessus tout, ne cesse de maigrir. Elle se plaint aussi de douleur et a de la peine à respirer.
— Tu devrais consulter un médecin…
— Ce n’est rien, c’est juste une bronchite !
Mais les douleurs deviennent plus fortes. Véra est contrainte d’aller consulter.
— Vous êtes mal en point, lui dit le médecin.
Les premiers examens éliminent la bronchite. Harold est effrayé.
— Si ce n’est pas une bronchite, de quoi peut-elle souffrir ?
— Il faut des examens plus approfondis…
Les examens sont faits et le diagnostic tombe.
— Vous avez un cancer du poumon !
Véra ne se rend pas compte de ce qui lui arrive, mais Harold est atterré.
— Un cancer !
— Ce n’est rien, dit Véra
— Un cancer… Tu te rends compte ?
— Je me soignerai…
Harold secoue la tête.
— Un cancer…
Il harcèle les médecins pour qu’on lui dise quelles sont les chances de survie de sa mère.
— C’est difficile à dire…
— Dites-moi si son cancer est à un stade avancé…
Les médecins hésitent.
— Je voudrais savoir…
— Il est avancé…
— Alors, elle est condamnée ? Nouvelle hésitation du médecin. Harold le prend par la main et le secoue.
— Dites-moi la vérité !
— Oui, dit le médecin
Le jeune homme retient ses larmes.
— Dites-moi si elle va souffrir…
— Il y a des moyens de lutter contre la souffrance…
— La morphine ?
— Oui, c’est le seul moyen…
— Je pourrai lui faire les piqûres ?
— Non, le médecin de famille s’en chargera. On n’acceptera pas de vous délivrer la morphine… Il faut des ordonnances (à suivre…)

K. N