L’écriture pour identifier : la naissance du monothéisme
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Le Livre est avant tout ce qui permet de figer la révélation, afin de la préserver. Pour le religieux, il rend immuable le sens sacré en établissant la tradition, pour le profane il est une source inépuisable de compréhension des fondements historiques et structurels du monothéisme.
Prémices à la croyance ou aux fondements du monothéisme, les présences de papyrus égyptiens et de statuettes mésopotamiennes viennent corroborer cette exigence. Les fragments de la mer Morte, rédigés par les Esséniens, datant du Ier siècle, le plus ancien Coran datant du VIIe siècle et l’exemplaire de l’Evangile selon saint Matthieu, trouvé au bords de la mer Noire, datant du VIe siècle, sont les reflets émouvants et concrets de cet héritage lointain. L’identité, c’est aussi les outils de rédaction – calames en roseau, stylets, grattoirs d’encres et pigments – supports en papyrus, omoplates de chameaux, morceaux de palmes, etc. – ainsi que de nombreux objets de préservation et de transports – jarres de Qumram, sacs en cuir ou peau de chameau, etc.
11 juillet 2009
Religion