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18.Récits sapientiaux (18e partie)

11 juillet 2009

Non classé

Récits sapientiaux (18e partie)
Par K. Noubi

Résumé de la 17e partie n Une vieille femme, ne pouvant compter sur ses voisins pour l’aider à constituer sa réserve de bois, se rend en plein forêt.

L’automne a fait tomber beaucoup de branches, de sorte que la vieille n’a qu’à se baisser pour les ramasser. Elle a aussi une petite cognée et elle parvient à couper suffisamment de bois. Son fagot commence à se constituer, puis, comme elle n’arrête pas de ramasser des branches, il devient énorme. Elle a, là, de quoi se chauffer tout l’hiver !
Le temps passe et comme la nuit ne va pas tarder à tomber, la vieille dame soupire.
— Il est temps de rentrer !
Elle retourne auprès de son fagot et pousse un cri.
— Il est énorme !
Elle l’attache quand même et le hisse sur son dos. Mais dès qu’elle essaye de se relever, elle tombe.
— Mon Dieu, je ne saurais le soulever !
Elle se met à pleurer. Tout ce qu’elle peut faire, c’est alléger le fardeau, mais tous les efforts qu’elle aurait fournis, toutes les peines qu’elle aurait endurées, auraient été vaines ! Et elle n’aurait pas de quoi se chauffer tout l’hiver !
— Mon Dieu, se met-elle à prier, aide-moi !
Elle n’a pas fini de parler qu’un énorme lion surgit. Il a le corps élancé et puissant, une crinière noire et une gueule chargée de crocs acérés. La vieille, devant son fagot, est pétrifiée.
— Je suis perdue ! dit-elle.
Elle ne pense même pas à prendre sa cognée : elle lui paraît ridicule devant le port altier du félin, sa musculature et ses crocs. Il va certainement lui sauter dessus et d’un coup de patte, lui ôter la vie.
— Je suis perdue, répète-t-elle.
Mais le lion ne fait aucun geste hostile. Chose extraordinaire, il se met à parler, comme un humain.
— N’aie crainte, dit-il, je ne te veux aucun mal !
Comme la vieille écarquille les yeux, étonnée par ce qui se déroule devant elle, le lion lui dit.
— Je veux t’aider !
La vieille n’en croit pas ses oreilles.
— Tu veux m’aider ?
— Oui, dit le félin.
Rassurée, la vieille se dit qu’elle ne rêve pas : le lion veut l’aider. De toute façon, s’il avait voulu la tuer, il n’aurait pas hésité à le faire.
— Je veux rentrer chez moi… Mais je n’arrive pas à soulever mon fagot !
— Je vais le porter pour toi !
Il se baisse et ordonne.
— Charge ton fagot sur mon dos !
La vieille, en tremblant, obéit.
— Maintenant guide-moi jusqu’à ton village ! (à suivre…)

K. N.

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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