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53.Mariages à l’algérienne (53e partie)

8 juillet 2009

Non classé

Une ville, une histoire
Mariages à l’algérienne (53e partie)
Par K. Noubi

Résumé de la 52e partie n Un fils pour Fatima ! Qui l’eût cru ? On croyait qu’elle allait mourir un jour sans connaître le plaisir de marier son fils.

Quand Fatima va inviter ses amis à ce qu’elle appelle «le mariage de son fils», les gens sont étonnés.
— Comment cela ? Fatima a un fils ?
— On croyait qu’elle était stérile…
— Ni elle, ni le défunt ammi Ali, son mari, n’ont eu d’enfants !
Mais Fatima va donner une explication.
— C’est le fils d’un premier lit, dit-elle
— On ne savait pas que tu avais déjà été mariée !
— Mon ex-marié l’a pris avec lui, à l’étranger, mais j’ai gardé des rapports avec lui !
— Tu n’en as jamais parlé !
— C’était une relation secrète !
— Et maintenant ?
Fatima rayonne.
— Eh bien, mon premier mari vient de mourir ! Alors mon fils va venir me rejoindre !
— Et tu proposes de le marier ?
— C’est lui qui m’a fait la proposition…
On la taquine.
— Il te ramène sa femme ?
— Non, c’est moi qui le marie !
— On peut savoir avec qui tu veux le marier ?
— C’est un secret…
— Et tu fais une fête ?
— Oui ! Je veux que ce soit une fête grandiose…Je veux fêter mon fils comme il se doit !
— Il y aura du couscous ?
— Oui…
— Des gâteaux ?
— Aux amandes et à la pistache…
— Il y aura de la musique aussi !
— Oui, je vais prendre un orchestre !
On jubile.
— Mais on va bien s’amuser !
— Vous êtes tous invités, hommes, femmes et enfants !
— Comme c’est généreux !
On admire beaucoup la vieille femme qui, au crépuscule de sa vie, veut rendre hommage à son fils.
Un fils pour Fatima ! Qui l’eût cru ? On croyait qu’elle allait mourir un jour sans connaître le plaisir de marier son fils.
Certains se disent que ce fils doit être âgé. Mais après tout, il n’est jamais trop tard pour être heureux !
— A bientôt, Fatima ! (à suivre…)

K. N.

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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