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52.Mariages à l’algérienne (52e partie)

7 juillet 2009

Non classé

Mariages à l’algérienne (52e partie)
Par K. Noubi

Résumé de la 51e partie n C’est la fête ; comme prévu, Hadjar vient, entièrement voilée. Seul son mari a le droit de la voir.

La nuit est avancée. La fille qui accompagne Hadjar est toujours là. Zineb doit entrer pour lui rappeler qu’elle doit se retirer.
— Mon fils va venir !
— Je lui fais les dernières recommandations…
Elle va rester encore avec elle quelques instants, puis elle la laisse.
Mohammed entre presque aussitôt.
— Bonjour, dit-il.
La jeune mariée murmure un bonjour.
— Tu peux enlever ton voile, dit-il
Elle secoue la tête.
— J’ai trop honte, dit-elle
Tu veux que j’allume la veilleuse ?
— Non, je préfère rester dans le noir… Je t’en prie !
Mohammed se laisse attendrir. Après tout, sa femme est timide comme lui ! Il éteint donc la lumière et s’allonge à ses côtés.
Le lendemain, comme le veut la coutume, Mohammed sort le matin de bonne heure, avant que la famille ne se réveille.
Peu après la fille qui accompagne la mariée, la rejoint. Il faudra une demi-heure avant que la Zineb et ses filles arrivent.
— Quoi ! Tu gardes toujours ton voile !
— Oui, dit l’accompagnatrice, après la consommation de mariage, elle doit encore le garder !
— Je croyais qu’elle devait l’enlever devant son mari !
Nassima tourne autour de la mariée.
— Ce n’est pas possible ! s’exclame-t-elle
Elle s’arrête.
Montre-nous à quoi tu ressembles ?
Comme la jeune femme secoue la tête, Nassima lui arrache le voile.
— Ah, s’écrie-t-elle, on nous a trompés, ce n’est pas Hadjar.
Zineb, en reconnaissant Fadhéla, la sœur aînée de Hadjar, se trouve mal.
— Ah, on nous a trompés ! On a trahi mon fils !
L’accompagnatrice est plutôt placide.
— Celle-là ou sa sœur, où est la différence ?
Et Fadhéla, consciente de la tromperie, se met à pleurer.
— C’est maman… Moi, je ne voulais pas… Elle a dit que je devais me marier avant ma cadette !
Quand Mohammed arrive, il est atterré par la duperie. Il voudrait bien accepter son destin mais ni son père, ni sa mère ni ses sœurs ne veulent de Fadhéla. «Elle n’entrera jamais dans la famille !»
Il la renvoie chez elle, le mariage n’ayant pas encore été enregistré à l’état civil. (à suivre…)

K. N.

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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