Mariages à l’algérienne (48e partie)
Par K. Noubi
Résumé de la 47e partie n On refuse de donner la fille que Mohammed veut épouser, parce qu’elle est la cadette et qu’on veut d’abord marier son aînée.
Zineb entraîne de nouveau Nassima et retourne chez Hadjar.
— C’est nous, dit-elle, quand la mère ouvre la porte.
— Bienvenue de nouveau !
On les emmène au salon.
— J’ai déjà envoyé une amie !
— Je sais…
Zineb est gênée.
— Alors…
La femme lève les bras au ciel.
— Ce n’est pas grave !
— Tu crois…
— Je dis que tu n’es pas forcée d’épouser mon aînée !
— Mais c’est Hadjar que mon fils veut !
— Nous avons expliqué à ton amie que ce n’est pas possible !
— Pourquoi ?
— Parce que c’est dans la tradition : on ne marie pas la cadette avant l’aînée !
Zineb essaye un autre registre.
— Tu ne regretteras pas d’avoir Mohammed pour gendre !
— J’en suis persuadé…
— Il a un beau métier, il est sérieux… Il rendra ta fille heureuse !
La femme est embarrassée.
— Je ne sais…
— Essaye de persuader ton mari !
— Je ne sais pas s’il va accepter !
— A toi de le persuader ! Il peut s’informer sur notre fils…
— Je vais tenter de le persuader…
— Essaye, je t’en prie !
— Mais je ne promets rien !
— Je pourrais revenir…
— Téléphone-moi, tu trouveras la réponse…
Zineb s’en va, à moitié rassurée.
— Je crois que c’est gagné ! dit-elle à Nassima.
— Tu crois qu’on va nous donner cette fille ?
— Oui, je crois que tu as impressionné sa mère en parlant des références de Mohammed.
Le lendemain Zineb appelle.
— Alors ? demande-t-elle.
— Je crois que mon mari accepte !
— Ah, dit Zineb, tu me rassures !
— Il faudra que tu passes pour que nous réglions certaines affaires ! (à suivre…)
K. N.
7 juillet 2009
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