Histoires vraies
La peau du dos (2e partie et fin)
Résumé de la 1re partie n La réalité dépasse la fiction dans les «agissements» de Flammarion qui a fait relier certains de ses ouvrages avec de la peau humaine…
Dans le même ordre d’idées, il paraît qu’au début du XIXe siècle, un étudiant en droit, Aimé Leroy, originaire de Valenciennes, entretenait une passion littéraire absolue pour un écrivain qui était son contemporain. Il s’était mis en tête de faire relier une des œuvres de cet écrivain…dans un morceau de la peau dudit auteur ! Cela fait réfléchir les auteurs à succès, n’est-ce pas ?
Le plus curieux, c’est qu’il y réussit ! L’auteur en question était l’abbé Delille, qui avait connu la gloire pour ses traductions en vers de Virgile et de Milton. Aimé Leroy parvint à soudoyer le praticien chargé de l’embaumement du corps de l’abbé, et il obtint deux morceaux de l’épiderme du regretté Delille. Avec ces deux morceaux, il fit relier un exemplaire des Géorgiques de Virgile, traduction de Delille comme il se doit, et cet ouvrage figurait encore en bonne place dans la bibliothèque municipale de Valenciennes avant la Guerre de 14-18.
On peut rapprocher de ces anecdotes celle de la dernière culotte de Philippe-ةgalité, le père du futur roi Louis-Philippe, le cousin de Louis XVI, qui avait embrassé avec enthousiasme la cause de la Révolution, et qui dut s’en mordre les doigts puisqu’il finit, lui aussi, comme tant d’autres, sur l’échafaud…
Pour en revenir à la culotte : eh bien, apparemment, à l’époque révolutionnaire, où l’on n’avait pas vraiment la même sensibilité que de nos jours, il existait des artisans qui n’hésitaient pas à prélever la peau des cadavres humains pour la tanner comme du vulgaire maroquin. Peut-être s’agissait-il de certaines victimes de la guillotine dont les corps n’avaient pas été réclamés.
En tout cas, il se dit que Philippe-ةgalité, grand seigneur richissime, toujours à l’affût de nouveautés extraordinaires, aurait acquis un «coupon» de peau humaine, de peau de femme évidemment… Et on raconte qu’il s’en serait fait faire une culotte, à laquelle il tenait comme à la prunelle de ses yeux. Une culotte d’une douceur incomparable, dont il prenait le plus grand soin. Il semble même que ce soit revêtu de ce vêtement qu’il ait été guillotiné.
Apparemment, les personnes qui l’ont dépouillé après l’exécution n’ont pas songé à conserver ce vêtement hors du commun. C’est dommage !
D’après Pierre Bellemare
7 juillet 2009 à 23 11 29 07297
Décès de l’enseignant Mohamedi
Aujourd’hui, il a été inhumé au cimetière de sougueur avec la présence de ses collègues enseignants, le défunt a enseigné durant les années 60et 70 dans plusieurs établissements de sougueur avant qu’il quitte le sol algérien ou il s’installait en France.
Que son âme repose en paix.
Belfedhal Tahar