Yasmina Khadra est né en 1955, au Sahara algérien. Son père, d’abord infirmier, rejoindra les rangs de l’ALN en 1956 et deviendra officier en 1959. Il en souhaitera de même pour son fils et le confiera donc à
l’École des cadets de la Révolution en septembre 1964, à neuf ans. Jeune déjà, Mohammed ressent le besoin d’écrire pour échapper à son quotidien. Ses premières publications seront déjà en langue française
(faute d’un professeur d’ arabe qui le bafoua) et paraîtront sous le nom de Mohammed Moulessehoul. En 1975, il part à l’Académie Inter-armes de Cherchell. La quittera en 1978 avec le grade de sous-lieutenant pour rejoindre les unités de combat sur le front ouest. En septembre 2000, après 36 ans de vie militaire, il part à la retraite avec le grade de commandant et décide de se consacrer entièrement à la littérature. En
2001, après un court voyage au Mexique, il s’installe avec sa famille en France, à Aix-en-Provence.
Mohammed Moulessehoul choisira en 1997, avec le roman Morituri, d’écrire sous pseudonyme. Diverses raisons l’y poussent, mais la première que donne Moulessehoul est la clandestinité. Elle lui permet
de prendre ses distances par rapport à sa vie militaire et de mieux approcher son thème cher : l’intolérance. Il choisira de rendre hommage aux femmes algériennes et à son épouse en particulier, en prenant ses deux prénoms : Yasmina Khadra. Khadra ne révèlera son identité masculine qu’en 2001 avec la parution de son roman autobiographique L’Écrivain et son identité toute entière dans L’Imposture des mots en 2002. Or à cette époque ses romans ont déjà touché un grand nombre de lecteurs et de critiques.
Il acquit sa renommée internationale avec les romans noirs du commissaire Brahim Llob : Morituri, Double Blanc et L’Automne des chimères. (Morituri sera adapté au cinéma en 2007 par Okacha Touita).
Œuvres:
• Sirènes de Bagdad, 2006, Julliard
• L’Attentat, 2005, Julliard
• La Part du mort, 2004, Julliard
• Cousine K, 2003, Julliard
• Les Hirondelles de Kaboul, 2002, Julliard (Pocket 2004)
• L’Imposture des mots, 2002, Julliard (Pocket 2004)
• L’Écrivain, 2001, Julliard (Pocket 2003)
• À quoi rêvent les loups, 1999, Julliard (Pocket 2000)
• Les Agneaux du Seigneur, 1998, Julliard (Pocket 1999), Paris
• Double Blanc, 1998, Baleine
• L’Automne des chimères, 1998, Baleine
• Morituri, 1997, Baleine, Paris
• La Foire des Enfoirés, 1993, Laphomic
• Le Dingue au bistouri, 1990, Laphomic, Alger et 1999, Flammarion (J’ai lu 2001), Paris
• Le Privilège du phénix, 1989, ENAL
• De l’autre côté de la ville, 1988, L’Harmattan, Paris
• El Kahira – cellule de la mort, 1986, ENAL
• La Fille du pont, 1985, ENAL
• Houria, 1984, ENAL, Alger
• Amen, 1984, à compte d’auteur, Paris
Prix littéraires [modifier]
Biographie d’Yasmina Khadra Né dans le Sahara algérien d’un père infirmier et d’une mère nomade,
Yasmina Khadra est confié dès l’âge de neuf ans à une école militaire. Il en ressort sous-lieutenant en 1978 pour rejoindre les unités de combat. Durant son engagement, il publie en Algérie et sous son vrai
nom des nouvelles et des romans. En 2000, après trente-six ans de vie militaire, il décide de quitter
l’armée pour se consacrer à la littérature et vient s’installer en France avec sa famille. L’année suivante, il publie L’Écrivain où il révèle sa véritable identité, puis L’Imposture des mots, livre dans
lequel il justifie sa démarche. Auteur notamment de nombreux polars, Yasmina Khadra est internationalement reconnu ; ses romans sont traduits dans vingt-cinq pays. Yasmina Khadra bouleverse les points de vue purement occidentaux sur la réalité du monde arabe, dans des romans qui critiquent la bêtise humaine et la culture de la violence. Il évoque son Algérie natale, sa beauté et sa démesure, mais aussi la fureur qui y sévit au nom de Dieu, les lâchetés et les inadmissibles compromissions. Les Hirondelles de Kaboul, sur l’Afghanistan, Les sirènes de Bagdad (2006), sur la guerre en Irak, ou encore L’Attentat (2005), sur la descente aux enfers d’une Palestinienne entraînée vers le terrorisme, abordent eux aussi le problème de la violence, dans une écriture lyrique et dépouillée, alliant la beauté et l’insoutenable. L’attentat a obtenu le Prix Découverte Figaro Magazine-Fouquet’s, le Prix des libraires 2006. le Grand Prix des Lycéens, et le Grand Prix des Lectrices Côté Femmes.
Yasmina Khadra vit maintenant à Aix en Provence dans le sud de la
France avec sa femme et ses trois enfants
Publié le : juin 15, 2009
5 juillet 2009
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