Le dernier jour d’un condamné
Le livre est le journal d’un condamné à mort, ou encore un monologue interieur, qui se propose d’écrire ce qu‘il vit pendant les dernières semaines (à partir d’un peu avant son jugement, c’est-à-dire un peu plus que six semaines ) avant son exécution. Le lecteur ne connaît ni le nom de cet homme, ni ce qu’il a fait pour être condamné (il existe quelques vagues indications qui laisseraient croire qu’il a tué un homme meme si symboliquement on pourrait croire qu’il s’est tué lui meme dans son seul crime) : l’œuvre se présente comme un témoignage brut, à la fois sur l’angoisse du condamné à mort et ses dernières pensées, les souffrances quotidiennnes morales et physiques qu’il subit et sur les conditions de vie des prisonniers, par exemple dans la scène du ferrage des forçats.Il exprime ses sentiments sur sa vie antérieure et ses états d’âme…
Durant les six semaines qu’il passe en prison, le condamné continue à espérer une grâce qu’il n’obtiendra jamais. Certaines bribes de sa vie passée sont présentées au lecteur : il parle ainsi de sa fille, Marie, qui ne l’a pas reconnu le jour où elle est venue le voir. Il évoque aussi très vaguement sa femme et sa mère mais sans y attacher une grande importance.Il raconte aussi sa première rencontre amoureuse avec Pepa ; une fille de son enfance. Il cesse d’écrire quand le moment de l’exécution est arrivé : «Quatre heures»…
4 juillet 2009
Victor Hugo