J’ai VU MOURRIR MA MERE
Auteur(s) : ZANKPIN Jean-Marc dit « Hyène Capricieuse », jeune romancier d’avenir à la plume acerbe.
un destin tragique, des faits macabres, un fils qui enterre sa mère après avoir fermeé ses paupières pendant que les armes parlent encore…
un récit touchant, des rencontres émouvantes, une séparation inatendue ou larmes et sang s’entre-mêlent et s’entr’aiment…
des charniers qui fleurissent, des régions qui se vident de leur monde, la chienlit qui s’installe, bienvenu dans l’horreur!!!
une histoire bouleverssante ou la femme est sublîmée…ou malgré tout, triomphe l’amour…
écrit dans un style simple et accéssible à tous, fait de proverbes, de poèmes, de sagesses Africaines et de contes anciens, ce récit qui à coup sûr vous mettra en émoie et réveillera toutes vos émotions, est l’histoire d’un jeune Africain qui, revenu désilusionné d’un court séjour en Europe, décide de s’installer au village auprès de sa mère pour se donner une nouvelle chance de réussite en cultivant la terre, avant de voir tout ses rêves s’éffondrer, lorsqu’éclatent les évènements sanglants du 19 Septembre 2002, et qui plongent son pays dans l’incertitude et dans un profond déchirement!!
ce roman écrit avec le coeur et les mots qu’il faut, vous entraine dans les méandres de la CÔTE D’IVOIRE d’aujourd’hui, ce beau pays qui a basculé dans de nombreux soubressauts après le coup d’état de Décembre 1999, et qui s’enfonçait dans la dérive xénophobe, d’exlusion ethnique et la violence politique. l’auteur y dénonce par des mots peu voilés, l’Ivoirité et les travers de l’armée régulière de son pays, sans omettre de clouer au pilori, la classe politique, la jeunesse pervertie et la presse incendiaire…
dans le chapitre intitulé: CAMP GBAGBO.; KALASH, PATRIOTISME, ET CHANVRE INDIEN, l’auteur vous plonge dans l’origine de la création des milices qui font la loi dans l’ouest de son pays; suscités par des politiciens de la région qui attisent la haine grâce à la fougue de leurs propos tribalistes et xénophobes.
dans une douce satire, il peint le décès tragique du Général Guei, et l’éffet suscité par l’annonce de sa disparution auprès des populations de l’ouest montagneux; sa région.
hormis les faits douloureux relatés, l’auteur vous transpose dans une autre partie de l’Afrique profonde, et vous fait découvrir la plus grande dynastie du monde…la dynastie des masques, et vous emmène à la rencontre des mythes et mysthères de l’un des rares peuples Africains à avoir résisté à la pénétration des esclavagistes-navigateurs, et à la déportation.
écrit à la première personne du singulier, ce récit est avant tout un pan de vie d’un jeune Africain profondement attaché à sa terre, et sensible à toutes les peines que se donnent les peuplent des forêts qui n’ont que la terre comme richesse.
3 juillet 2009
1.Lu pour vous