Mariages à l’algérienne (43e partie)
Par K. Noubi
Pudeur n Sa mère qui tient à le marier, a vite compris que son fils veut lui dire quelque chose, mais qu’il hésite.
Depuis quelque temps, Mohammed s’est épris d’une jeune fille, qui habite non loin de son quartier. Comme c’est un garçon timide et sérieux, il a résolu de demander sa main par le biais de sa famille.
Sa mère qui, depuis longtemps, tient à le marier, a vite compris qu’il veut lui dire quelque chose mais qu’il hésite.
— Voyons, Mohammed, tu as quelque chose à me dire ?
Il rougit, pâlit, et bafouille.
— Non, non…
Mais il finit quand même par se déclarer.
— Tu sais, toi qui parles de mariage…
La mère, Zineb, tend l’oreille.
— Oui…
— Eh bien, hé bien…
Il n’arrive pas à parler. Zineb l’aide.
— Il y a une fille qui te plaît ?
— Eh bien…
— Allez, parle sans crainte !
— Eh bien, oui… Une fille…
— Nous la connaissons ?
— Peut-être, de vue…
Zineb sourit.
— Je vois, elle n’est pas de la famille, mais bien sûr, si une fille te plaît et qu’elle est convenable, nous te marierons avec elle !
Elle lui demande.
— Tu as repéré où elle habite ?
— Oui, ce n’est pas loin du quartier…
— Alors, tu nous donnes l’adresse exacte et nous irons, ta sœur et moi, lui rendre visite… Tu pourras, si tu veux, nous accompagner !
— Non, non, ce ne sera pas nécessaire !
— Comment veux-tu qu’on l’identifie ?
Mohammed hésite.
Je connais son nom.
—Ah bon… Tu peux nous le donner ?
— Elle s’appelle Hadjar… Je crois qu’elle travaille à la marie…
— Voilà des informations utiles !
— Je suppose que tu l’as suivie et que tu sais où elle habite ?
Mohammed baisse la tête.
— Oui, dit-il.
— Alors, nous allons y aller cette après-midi même ! (à suivre…)
K. N.
3 juillet 2009
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