L’affaire Marie Besnard (3e partie)
Par K. Noubi
Résumé de la 2e partie n Tandis que Marie va appeler le médecin, madame Pintou reste avec le malade. Le médecin de famille, le docteur Gallois, ne tarde pas à venir.
Le 25 octobre 1947, Léon Bernard, qui vient d’entrer dans la ferme de sa femme, est mal à l’aise.
— qu’as-tu ? demande sa femme.
— je me sens fatigué !
La jeune femme plaisante.
— tu as dû trop manger !
Et elle ajoute :
— c’est moi qui ai préparé le dîner…
— c’était bon…
Il essaye, lui aussi, de plaisanter.
— tu as bien mangé, toi et Barodon !
— mais pas autant que toi !
Mais la pâleur du teint de l’homme l’inquiète.
— Tu ne veux pas t’allonger ?
— oui, dit-il.
Elle lui prépare son lit. C’est alors qu’on frappe à la porte. Marie va ouvrir.
— ah, c’est vous, madame Pintou…
— vous avez l’air embarrassée…
— Léon a un malaise !
Madame Pintou, qui habite une maison appartenant aux Besnard, va aussitôt voir le malade.
— voyons, Léon, qu’avez-vous ?
— je suis fatigué, répond l’homme.
Madame Pintou se retourne vers Marie.
— il faut appeler un médecin !
— j’avais l’intention de le faire.
Tandis que Marie va appeler le médecin, madame Pintou reste avec le malade. Le médecin de famille, le docteur Gallois, ne tarde pas à venir.
— qu’avez-vous mangé ?
— une soupe préparée par ma femme !
Le médecin l’examine, puis il décide d’appeler un confrère, le docteur Chauvenet. A deux, ils examinent le malade, mais l’état de ce dernier s’aggrave. Léon Besnard ne tarde pas à mourir.
A Loudun, où le couple habite, c’est la consternation.
— Léon Besnard vient de mourir !
— un homme en parfaite santé !
— Ce n’est pas comme les autres membres de la famille de Léon !
— on croyait qu’il était responsable en partie de leur mort !
— eh bien, il faut croire que c’est cette Marie qui est derrière ces meurtres !
— Elle ? On lui aurait donné le bon Dieu sans confession !
— cette femme est une vraie sorcière ! (à suivre…)
K. N.
3 juillet 2009
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