Massacre à l’université (4e partie)
Par K. Noubi
Résumé de la 3e partie n Au cours d’un exercice d’expression écrite, Cho Seun hui produit une pièce d’une rare violence qui contredit son caractère de garçon effacé !
Dans la pièce de Cho, John s’en prend à son beau-père qui veut abuser de lui.
Sa mère, Sue, intervient et prend son parti.
«Richard (repousse sa femme de son bras massif) : Sue ! Sue ! Ecoute-moi !
Sue (elle est effrayée par ce geste) : Oh, mon Dieu ! Qu’est-ce que tu essayes de faire ? Est-ce que tu veux me frapper aussi ?»
Elle se recroqueville et court dans la cuisine. Elle attrape la première chose qui lui tombe sous la main : une assiette. Elle la lui jette. Elle se brise en plein front de Richard, mais il reste immobile.
— «T’es un gros porc ! John, va dans ta chambre.
Elle descend au sous-sol en courant.
— T’es un tueur psychopathe ! S’il te plaît, arrête de me suivre, ne me tue pas !
Elle lui jette des outils (clef anglaise et clef à pipe) qui se trouve au sol, mais il les évite.
Richard : je n’ai rien fait. OK ! J’arrête de te suivre.
Il s’arrête les mains en l’air. Il se met à genoux. Elle continue à lui jeter des objets encore plus lourds.
Richard : laisse-moi t’expliquer… John est un garçon travaillé par la puberté !
Sue : oh, mon Dieu, tu es un pédophile !
Richard : mais non…»
Comme la pièce commence à devenir ennuyante, l’enseignante l’arrête.
— Vous pouvez sauter quelques passages…
— Il y a la scène : « Jure de tuer Richard». Je peux la lire ?
— Oui…
John (il sourit en jetant des fléchettes sur une photo de Richard) : je te déteste, je dois tuer Dick. Il doit mourir ! Richard McBeef… C’est quoi ce nom ? Je déteste ce nom ! Et regarde sa gueule. J’aime pas du tout sa gueule !
John se met à courir au sous-sol pour rejoindre sa mère. Il trouve Sue qui attrape une tronçonneuse et la brandit en direction de Richard. Celui-ci s’échappe de la maison et monte dans sa voiture. John le rejoint et fixe Richard avec mépris.
— Passez, passez…
John : enfile-toi ça, espèce de minable !
John tenait dans la main une barre de céréale, il l’enfonce dans la bouche de son beau-père.
Richard : Ahhhhhh !
Il repousse John.
— Laisse-moi en paix !
Hors de lui, Richard lève son gros bras et envoie un coup mortel au garçon de 13 ans.
— C’est fini ?
— La chute est un peu brusque !
Mais dans la salle, on ne rit pas.
— Nous allons, dit l’enseignante, passer à la critique de la pièce de M. Cho (à suivre…)
K. N
1 juillet 2009
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