Mariages à l’algérienne (26e partie)
Par K. Noubi
Résumé de la 25e partie n Zoulikha, une fois de plus, a un plan pour faire échouer le mariage de Rachid avec Nadia et le forcer à épouser Zohra.
Les invitées arrivent chez Mériem. On pousse des youyous, et on va au salon où se déroule la réception.
— Ah, Mériem, voilà longtemps que nous espérions le mariage de Rachid !
— Il était temps, en effet, dit Mériem, je commence à ressentir le poids de l’âge et de la maladie !
— Tu seras soulagée !
Les femmes plaisantent.
— Heureuse la bru qui va vivre avec toi !
— Tu es bonne et généreuse !
— Rachid est, lui aussi, un brave homme.
Une femme plaisante.
— Ah, j’aurais tant voulu que ce soit ma fille qu’il épouse.
Fatma pense de même, mais elle ne dit rien : elle n’a pas le cœur à plaisanter. Mériem sourit à tout le monde :
— Venez, venez, nous allons prendre un café !
On prend place autour des tables. Fatma est près de Zohra. Il y a des gâteaux, de la limonade et du café. Une femme parle :
«Tu ne nous as pas dit qu’elle est l’heureuse élue !»
Mériem sourit.
— Vous ne le savez pas ?
— Non, non, dis-le nous !
— C’est ma petite fille, Nadia !
Une femme s’exclame.
— Comme c’est attendrissant ! Des orphelins… Tu les réunis ! Comme c’est louable, ce que tu fais là, Mériem !
Une femme se redresse.
— Quoi ? Rachid épouse Nadia ?
— Oui, dit Mériem, étonnée.
— Mais ce n’est pas possible !
Tous les regards se fixent sur la femme.
— Voyons, Fadhéla, qu’est-ce que tu dis là…
— Ce mariage ne peut avoir lieu !
— Mais pourquoi ? pourquoi ?
— Parce que Rachid et Nadia sont frères !
— Comment cela, frères ? dit Mériem.
— Comment, tu ne le sais pas ? ils sont frères de lait ! J’ai, moi-même, été témoin d’un allaitement.
Mériem s’effondre.
— Ce n’est pas possible ! (à suivre…)
K. N
1 juillet 2009
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