Mariages à l’algérienne (19e partie)
Par K. Noubi
Résumé de la 18e partie n Contre l’avis de Zoulikha, Mériem décide de faire venir sa petite-fille, Nadia, pour la mettre en contact avec son petit-fils Rachid.
Quelques jours après, Mériem téléphone à Zoulikha.
— Passe à la maison !
— C’est à propos de Nadia et de Rachid ?
— Oui, dit la grand-mère.
— Tu as proposé à Rachid, Nadia ?
— Viens et tu sauras tout !
Et elle raccroche.
— La misérable, elle ne veut rien dire.
Comme par hasard, ce jour-là se trouvait chez elle Fatma, dont elle voulait faire épouser la fille à Rachid.
— C’est insupportable ! dit-elle.
— Rien n’est encore joué… Peut-être que Rachid ne veut pas de cette Nadia…
— Cela m’étonne !
— Elle aurait pu me dire qu’il la veut et l’affaire est réglée ! Non, il doit y avoir quelque chose !
Fatma la supplie.
— Tu auras tout ce que tu voudras !
— Je ferai tout mon possible pour t’aider !
— Ma fille en mourrait si elle n’épousait pas Rachid.
Le même jour, Zoulikha se rend chez Mériem.
— Alors, lui dit-elle, tu me caches quelque chose ?
— Au contraire, je t’apporte des nouvelles qui vont te réjouir !
Zoulikha se met à espérer.
— Alors ?
— Alors, Rachid accepte d’épouser Nadia !
— Comment cela ?
— Après le départ de Nadia, je lui en ai fait la proposition : il a accepté !
— Tu lui as forcé la main !
— Pas du tout !
— Si, si, j’en suis sûre !
— Mais tu ne me laisses pas parler : je les ai surpris en train de se parler !
— Et alors ? dit Zoulikha avec hostilité.
— J’ai forcé Nadia à tout me dire : il est amoureux d’elle, il veut l’épouser !
Zoulikha suffoque.
— Elle t’a dit cela ! Mais c’est une dévergondée !
Mériem défend sa petite-fille.
— C’est moi qui l’ai forcée ! Tu ne sembles pas contente ?
— Non, non, je suis contente pour ton petit-fils !
— Voilà un problème de résolu, dit Meriem. (à suivre…)
K. N
1 juillet 2009
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