Mariages à l’algérienne (17e partie)
Par K. Noubi
Résumé de la 16e partie n Zoulikha essaye de culpabiliser Mériem qui veut marier sa petite-fille à son petit-fils Rachid.
— Cette fille lui plaît-elle ? demande avec agressivité Zoulikha.
— il me l’a sous-entendu…
— Comment cela ?
— quand je lui en parle, il sourit…
— cela ne veut rien dire, il veut juste te faire plaisir…
— il me demande aussi de ses nouvelles !
— et alors ? Cela ne veut rien dire…
— comment faire alors pour m’assurer que Rachid veut Nadia ?
— il faut lui poser la question !
Mériem se dérobe.
— Moi, je ne peux pas… Je ne l’ai pas habitué à cela…
— Moi, je peux, dit Zoulikha.
Elle sourit.
— j’ai déjà marié des tas de gens !
— je le sais, dit Mériem. En tout cas, il ne va pas tarder à arriver du travail.
— je reste, dit Zoulikha.
Elle reste donc. Les deux femmes continuent à papoter, puis Rachid arrive.
— khalti Zoulikha, quel bon vent t’amène ?
— je voulais vous voir, ta grand-mère et toi !
— ma grand-mère est un peu fatiguée…
— je sais, je sais, c’est pourquoi il faut quelqu’un pour s’occuper de la maison…
— je lui ai dit de faire venir quelqu’un pour lui donner un coup de main…
Mériem saute sur l’occasion.
— j’ai pensé faire venir Nadia…
Rachid sourit.
— c’est une bonne idée !
Zoulikha foudroie Mériem du regard : ce n’est pas ainsi qu’il faut agir !
— ce n’est pas Nadia qu’il te faut, mon garçon…
Rachid s’étonne.
— Nadia est une brave fille !
— C’est d’une épouse que je veux parler, dit Zoulikha.
Rachid baisse les yeux.
— Ah, mon fils, mon fils, dit Zoulikha, ta tante Fatma a une fille qui est un trésor !
Et elle se met à parler de Zohra avec passion.
— Elle est unique…
Et elle expose ses qualités, elle s’étend sur sa beauté…
— il y a aussi Nadia, l’interrompt Mériem
— oui, Nadia… Bien sûr, il y a Nadia ! (à suivre…)
K. N
28 juin 2009
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