- 1961 : La NASA lance « Discoverer 25 » qui évaluera, dans l’espace, les conditions de certains minéraux de la Terre.
- 1963 : La cosmonaute russe Valentina Terechkova âgée de 26 ans est la première astronaute féminine.
- 1983
- L’Agence spatiale européenne lance le satellite de communications radioamateur « Oscar 10 »
- L’Agence spatiale européenne lance une fusée Ariane I qui place le satellite « ESCI » en orbite de la Terre à 22 000 miles au dessus de l’équateur
- 2000 : La sonde « Mars Global Surveyor » en orbite autour de la planète Mars transmet des photos des ravins creusés par des coulées de boue provenant de ce qui pourrait être des sources d’eau enfouies sous la surface de la planète rouge.
- Naissance de 1925 : Jean d’Ormesson, écrivain français.
Un 16 juin
15 juin 2009
S'abonner
Abonnez-vous à notre newsletter pour recevoir les mises à jour par e-mail.
15 juin 2009 à 19 07 45 06456
Surnommé « Jean d’O », Jean Bruno Wladimir François-de-Paule Le Fèvre d’Ormesson est né le 16 juin 1925 à Paris VIIe Il est romancier et chroniqueur français. Il est le père de l’éditrice Héloïse d’Ormesson et le cousin d’Olivier d’Ormesson.
15 juin 2009 à 19 07 49 06496
Bioraphie
Jean d’Ormesson est le fils d’André d’Ormesson, ambassadeur de France. Sa mère, née Marie Anisson du Perron, descend des Le Peletier.Le conventionnel Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau est son arrière arrière-grand-père. Il a passé son enfance au château de Saint-Fargeau, qui appartenait à sa mère. Cet épisode de sa vie est évoqué dans Au plaisir de Dieu. Il a aussi passé une partie de sa jeunesse en Bavière (de 1925 à 1933), en Roumanie et au Brésil à Rio de Janeiro[1].
Élevé par sa mère jusqu’à l’âge de 14 ans[1], il entre à 19 ans à l’École normale supérieure. Licencié ès lettres et histoire, il est admis ensuite à l’agrégation de philosophie.
En 1950, il devient secrétaire général du Conseil international de la philosophie et des sciences humaines à l’UNESCO, puis en devient le président en septembre 1992.
Il est rédacteur en chef adjoint (1952-1971), membre du comité de rédaction (depuis 1971) puis rédacteur en chef de la revue Diogène (Sciences humaines). Il est plusieurs fois conseiller dans des cabinets ministériels (dont celui de Maurice Herzog à la Jeunesse et aux Sports) et membre de la délégation française à plusieurs conférences internationales, notamment à l’Assemblée générale des Nations unies en 1948.
En 1970, il devient directeur du Figaro. Il rédigeait chaque semaine un article dans le supplément du dimanche de ce quotidien dont le rédacteur en chef était Louis Pauwels (co-auteur du Matin des magiciens). Ses opinions sur la guerre du Vietnam lui vaudront des paroles très dures de Jean Ferrat dans la chanson Un air de liberté.
Les romans de Jean d’Ormesson échappent souvent aux conventions du genre romanesque, en particulier à la construction d’une intrigue autour de quelques personnages. De nombreuses digressions, un défilé permanent d’anecdotes où se déploient l’humour et l’érudition du normalien, quelques motifs récurrents, en font une inlassable méditation sur le temps qui passe, qui peut prendre parfois aussi l’allure d’un traité de vie : La Gloire de l’Empire, Dieu sa vie son œuvre, Histoire du Juif errant, La Douane de mer, Presque rien sur presque tout. La dimension autobiographique est toujours très présente, en particulier dans Du côté de chez Jean, Au revoir et merci, Le Rapport Gabriel, C’était bien, livres à mi-chemin entre le récit et l’essai où d’Ormesson parle de lui-même, non sans de fortes répétitions, se dépeignant avec une vraie-fausse modestie face à toutes ces embûches qui voudraient nous priver du simple bonheur d’exister.
Dans ses derniers livres, il explore d’autres voies (Casimir mène la Grande Vie), introduisant des personnages différents (Voyez comme on danse) ou brisant l’icône du d’Ormesson gai (Une Fête en larmes).
Jean d’Ormesson continue régulièrement sa collaboration à la rubrique « Débats et opinions » du journal Le Figaro. La première biographie sur sa vie, écrite par Arnaud Ramsay, Jean d’Ormesson ou l’élégance du bonheur, a été publiée en 2009[2].
15 juin 2009 à 19 07 50 06506
L’Amour est un plaisir (1956)
Du côté de chez Jean (1959)
Un amour pour rien (1960)
Au revoir et merci (1966)
Les Illusions de la mer (1968)
La Gloire de l’Empire (1971), (Grand Prix du Roman de l’Académie française). Premier grand succès d’édition de l’auteur.
Au plaisir de Dieu (1974)
Le Vagabond qui passe sous une ombrelle trouée (1978)
Dieu, sa vie, son œuvre (1981)
Mon dernier rêve sera pour vous (1982)
Jean qui grogne et Jean qui rit (1984)
Le Vent du soir (1985)
Tous les hommes en sont fous (1986)
le Bonheur à San Miniato (1987)
Album Chateaubriand (1988)
Garçon de quoi écrire (avec François Sureau, 1989)
Histoire du juif errant (1991)
Tant que vous penserez à moi (entretien avec Emmanuel Berl, 1992)
La fureur de lire la presse (17 octobre 1992)
La Douane de mer (1994)
Presque rien sur presque tout (1995)
Casimir mène la grande vie (1997).
Une autre histoire de la littérature française (tome I, 1997 et tome II, 1998)
Le Rapport Gabriel (1999)
Voyez comme on danse (2001, Prix Combourg)
C’était bien (2003)
Et toi, mon cœur, pourquoi bats-tu ? (2003)
Une fête en larmes (2005)
La Création du monde (2006)
Odeur du temps (2007) Editions Héloïse d’Ormesson
Qu’ai-je donc fait (2 octobre 2008) Éditions Robert Laffont
15 juin 2009 à 19 07 56 06566
La gloire de l’empire
de Jean d’Ormesson
[Littérature française XXe]
Editeur : Gallimard
Publication : 3/5/1994
Résumé du livre
En écrivant la chronique d’un fabuleux empire imaginaire où toutes les passions humaines ont servi les ruses de l’histoire diplomatique et militaire, Jean d’Ormesson a retrouvé le ton des grands historiens du XIXe siècle. Il a pastiché avec le plus grand brio les récits historiques classiques, les querelles d’érudits, tout en créant une aventure romanesque pleine de bruit et de fureur, d’amour et de poésie, autour du règne d’Alexis aux prises avec les hordes barbares.
15 juin 2009 à 20 08 00 06006
La gloire de l’Empire
Jean d’ Ormesson
Paru le: 01/12/2002
Editeur : Gallimard
(Editions) Collection : Blanche
Nb. de pages : 536 pages
Un fabuleux Empire s’est constitué autour de la Ville ; ce port grouillant de monde, d’une remarquable prospérité, a laissé le souvenir d’une grande civilisation.
Deux familles rivales, les Porphyre et les Venosta, y ont détenu le pouvoir l’une après l’autre et ont, chacune à leur tour, cherché à agrandir leur territoire. Ainsi ont-elles été amenées à lutter contre les Barbares, dont certains étaient des mercenaires chargés d’assurer l’ordre à l’intérieur de la Ville. L’un d’eux, brillant stratège et grand aventurier, le capitaine Arsaphe, s’empare du pouvoir par amour d’une princesse.
Son règne ouvre une période de grand désordre qui dure cent cinquante ans. A son tour, le prince Basile, habile à tisser des intrigues, va essayer par de subtiles man?uvres diplomatiques de conclure des alliances dans le monde entier. Le règne d’Alexis marque la formation véritable de l’Empire. Fils des amours de la blonde Hélène, lointain descendant des Porphyre, né dans la grande forêt du Nord, Alexis a vécu une jeunesse mouvementée : escorté par un philosophe il voyage autour du monde, se plonge dans les plaisirs dissolus les plus variés à Alexandrie, connaît un amour tragique pour une vestale avant de disparaître pendant douze ans et s’adonner à la méditation dans les déserts d’Arabie.
Au cours de ses pérégrinations il s’est initié au culte du soleil, au taoïsme, au bouddhisme. Homme d’action, il reste marqué par la philosophie et sera éternellement déchiré entre ces deux tendances. Alexis revient dans l’Empire démantelé par les Barbares. Grâce à la conspiration d’Isidore il prend le pouvoir, se fait sacrer empereur, épouse une courtisane, la prestigieuse Théodora. Il affronte les hordes barbares et leur livre un nombre de batailles considérable.
Toute sa politique consiste à les vaincre au combat et à les rallier à sa cause par la diplomatie pour les lancer à la conquête du monde. Ainsi se constitue le plus grand empire de l’histoire. Son oeuvre achevée, Alexis abandonne le trône pour devenir un homme et apprendre à mourir. En écrivant la chronique de cet empire imaginaire où toutes les passions humaines, les batailles, les violences se sont donné libre cours, Jean d’Ormesson a retrouve le ton des grands historiens classiques du XIXe siècle.
Mais surtout il a créé une grande aventure romanesque, pleine de bruit et de fureur, d’amour et de poésie.