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Archive | 13 juin 2009

Le refrain

13 juin 2009

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Le refrain

Le refrain Lorsqu’une même strophe revient régulièrement dans un poème, on parle alors de refrain comme dans une chanson. Cette répétition rythme la pièce et la structure d’autant plus que le refrain porte souvent l’essentiel du sens à accorder au poème.

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La strophe

13 juin 2009

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La strophe est un groupement de 2 à 12 vers. Dans la page, la strophe est repérable par les blancs qui l’isolent. Ce groupe se répète habituellement dans le poème. La plupart du temps, une strophe constitue une unité de sens autonome.

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L’inversion

13 juin 2009

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L’inversion consiste à placer les mots dans un autre ordre que celui de l’usage courant. Les poètes se sont servis de cet arrangement pour apporter à l’énoncé une tournure touchante ou pittoresque. Elle peut également servir à mettre en valeur une expression ou une pensée. « En vain il a des mers fouillé la profondeur ; » Alfred […]

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L’ellipse

13 juin 2009

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L’ellipse est une figure de construction par laquelle on supprime un ou plusieurs termes déjà énoncés mais qui ne sont pas indispensables. « Ainsi dit, ainsi fait. Les mains cessent de prendre Les bras d’agir, les jambes de marcher : […] » → Ellipse de « cessent ». Jean de La Fontaine, Fables

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L’ordre des mots

13 juin 2009

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L’ordre des mots La poésie autorise un ordre des mots différent de la prose.

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Le rythme

13 juin 2009

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Le rythme

Le rythme Le retour périodique des accents toniques crée le rythme. Le rythme crée des effets divers (régularité ou irrégularité, fermeté ou dilution, équilibre ou déséquilibre…) en lien avec le sens du poème.

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L’enjambement, le rejet, le contre-rejet

13 juin 2009

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L’enjambement, le rejet, le contre-rejet Ces trois termes marquent les différences existantes entre les longueurs respectives du vers et de la phrase. Ces différences de longueur peuvent prendre trois formes :

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Accents mobiles

13 juin 2009

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Accents mobiles Outre la césure, les alexandrins classiques proposent deux autres accents mobiles qui subdivisent les hémistiches si bien qu’un tel mètre présente quatre groupes. Notons que les poètes romantiques ont « disloqué » ces quatre groupes en supprimant parfois la césure pour obtenir le « trimètre ».

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Accents fixes, les césures

13 juin 2009

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Accents fixes, les césures Dans les vers de plus de 8 syllabes, il doit y avoir un accent de relais appelé césure, il doit coïncider avec une séparation de mots. Dans les vers de 10 syllabes, la césure se produit après la 4e ou la 5e syllabe. Dans les alexandrins, elle est placée après la […]

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Les accents toniques ou le rythme

13 juin 2009

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Les accents toniques ou le rythme Le rythme est une composante musicale de la langue. Il permet de mettre en valeur certains mots dans l’énoncé. Il souligne souvent certains sons renforçant le sens des mots qui sont ainsi mis en relief. En français, certaines syllabes sont plus marquées que d’autres : la principale règle d’accentuation consiste […]

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Les licences

13 juin 2009

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Les licences En poésie, le mot licence signifie permission. Le cas le plus souvent rencontré est celui de l’adverbe encore écrit encor. Ces licences servent à modifier la métrique du vers, parfois à bon compte. Indiquons les plus courantes : • On peut ajouter un S à la fin de quelques mots et écrire : grâces à, jusques […]

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Vers alexandrin

13 juin 2009

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alexandrin pour 12 C’est le vers le plus long de la poésie régulière. Il tire son nom du Roman d’Alexandre, œuvre du XIIe siècle. Il se révèle majestueux et permet beaucoup d’effets variés par le jeu des accents mobiles. C’est aussi le mètre qui correspond le mieux à la longueur moyenne d’un énoncé en français, […]

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Vers hendécasyllabe

13 juin 2009

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hendécasyllabe pour 11, vers rare

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Vers décasyllabes

13 juin 2009

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décasyllabe pour 10 Le décasyllabe permet un rythme alerte en distribuant de manière dissymétrique les deux hémistiches (4+6) ou en créant deux hémistiches impairs (5+5) : Puis me faisant admirer la clôture, Triple la porte et triple la serrure, Grilles, verrous, barreaux de tout côté : « C’est, me dit-il, pour votre sûreté. » Voltaire, Sur mon emprisonnement à […]

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Vers octosyllabes

13 juin 2009

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octosyllabe pour 8 C’est le vers le plus facile d’emploi, c’est aussi le plus long des vers sans césure. Il est utilisé dans les chansonnettes, les impromptus, les bouts-rimés. ennéasyllabe pour 9, vers rare Ce type de vers permet un rythme de chanson. C’est le vers musical prôné par Verlaine dans son « Art poétique » : De […]

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Vers heptasyllabes

13 juin 2009

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heptasyllabe pour 7, vers assez peu utilisé C’est un vers plus sautillant qui convient aux pièces courtes. Autrefois le rat de ville Invita le rat des champs D’une façon fort civile À des reliefs d’ortolan. La Fontaine, Fables  

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Les vers inférieurs à 7 syllabes

13 juin 2009

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Les vers inférieurs à 7 syllabes sont très rares. Ils permettent le jeu poétique. En effet leur brièveté provoque un rapide retour à la ligne et marque de ce fait fortement le rythme. Avec eux le poème se rapproche de la chanson populaire.

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Le mètre ou mesure du vers

13 juin 2009

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Le mètre ou mesure du vers Un vers est terminé par le retour à la ligne suivante. Il est également terminé par la rime. Le vers suivant commence par une majuscule. Il existe des mètres pairs et impairs. Les vers sont appelés :

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Les chevilles

13 juin 2009

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Les chevilles Les chevilles sont des mots superflus placés dans un vers, afin de faire uniquement syllabes. Elles sont à éviter, car leur emploi exige beaucoup de goût pour ne pas choquer. Surtout, elles traduisent le poète débutant qui n’arrive pas à surmonter les difficultés de la versification, ou pis, le poète laxiste. « Oh mort ! […]

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La diphtongue : diérèse et synérèse

13 juin 2009

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La diphtongue : diérèse et synérèse On appelle diphtongue la réunion, dans un même mot, de deux sons entendus distinctement, mais produits en une seule émission de voix. Il est donc indispensable pour mesurer le mètre de savoir quand deux ou plusieurs voyelles successives forment une ou plusieurs syllabes.

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