- Kamel M. (poète)
Féru de Kateb et d’Adonis
Comment es-tu venu à la poésie ?
Très jeune, j’avais une passion pour la rime et j’apprenais par cœur des poèmes de Si Mohand U M’hand, Baudelaire, Eluard, Prevert, Mahmoud Darwich, Adonis, Nizzar Kabbani… Azzedine Mihoubi.
Quelle est ta formation ?
J’ai une licence en lettres arabes mais je suis surtout autodidacte, j’ai des notions de théologie, de philosophie, de littératures grecque et contemporaine.
As-tu un recueil ?
J’ai écris un recueil intitulé “la mort de l’ombre” et j’écris toujours.
A part rimer, que fais-tu ?
J’ai animé et produit des émissions radiophoniques à Radio-culture telle que “Rouk’h El Fen Arabie” ; j’ai enseigné, j’ai fait du journalisme… Bref, j’étais et je suis sur tous les fronts.
Où en est la poésie algérienne ?
Les talents existent, mais, l’environnement est hostile.
Les éditeurs ne misent rien du tout. L’Etat n’a plus de politique du livre, et les Algériens lisent de moins en moins…
Un livre ?
Le livre d’Adonis “Tabet wa moutahawel”
Un poète ?
Adonis et Nezzar Kebbani
Un écrivain ?
Med Arkoun et Bourhan Ghalyoun (Syrie)
Un penseur ?
Jean Paul Sartre n’a pas d’égal !
Une inspiration ?
La nuit, chez moi, tout seul.
Un public ?
(Rires) Les voyageurs d’un bus.
Une salle de récital ?
Remplacer un politicien dans un metting…
Un homme politique ?
Abdelaziz Bouteflika.
Qui symbolise la culture algérienne ?
Kateb Yacine, il est l’unique.
Tamazight ?
Ce n’est plus un registre de commerce.
Un rêve ?
Que nos enfants échappent à l’enfer.
Une citation, là tout de suite ?
On naît pour mourir.
Tanemirt aya medyaz
Tanemirt. Barak Allahou fika !
12 juin 2009
1.POESIE