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11 juin 2009

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Yasmina Khadra : « Je peux à tout moment quitter le Centre culturel algérien »


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« Accepter un poste comme celui-ci, c’est beaucoup de courage, mais j’aurais doublement le courage de le quitter à l’instant où je comprendrais que ce n’est pas véritablement ma place », a déclaré l’écrivain Yasmina Khadra à propos de sa nomination à la tête du Centre culturel algérien, dans un entretien avec le quotidien l’Expression.

« Non, ce n’est pas une promotion, c’est une mission. Car j’étais sur un nuage, et maintenant je suis descendu beaucoup plus bas. Mais je le fais pour les gens qui attendent de moi quelque chose », a-t-il poursuivi.
L’écrivain avoue n’avoir lancé pour l’instant aucun projet : « Je cherche. Rien ne sert de courir, il faut partir à point. Je suis quelqu’un de très prudent. J’essaie donc de construire d’une manière assez raisonnable les projets que j’ai en tête. J’ai besoin pour cela d’une équipe, et de tous les Algériens. Si on veut transmettre la culture, ce n’est pas le problème d’une personne, c’est le souci de tout un peuple. Donc j’ai besoin de tous les artistes, tous les intellectuels. »
Précisément, à écouter l’écrivain, ces artistes et ces intellectuels ne se bousculent pas devant la porte du Centre culturel algérien. « Il y en a qui viennent, il y en a d’autres qui continuent de considérer tout ce qui est algérien comme quelque chose de suspect. J’espère un jour qu’ils vont s’éveiller à eux-mêmes, parce qu’ils sont vraiment dans le ridicule. »
Yasmina Khadra affirme  que l’Algérie lui inspire un « sentiment de colère » jusqu’à aujourd’hui. « Parce qu’à chaque fois que j’y retourne, je vois que la corruption est montée d’un cran, que la prédation s’accentue. Il y a quand même des espoirs.Il y a des gens qui ont conscience de cette dérive, et qui essaient de réagir d’une manière assez intelligente. Sauf qu’ils manquent de moyens.
(…)  J’aime ce pays, pour le mal qu’il m’inflige, pour les espoirs qu’il suscite en moi. Je sais qu’il suffit d’une présence d’esprit.
Alors, nous sommes en train de traquer cette présence d’esprit. Un déclic, un petit déclic et l’Algérie va repartir.

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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