La dernière Edition du 15/12/2007 |
Original, ce travail qui a consisté à faire marcher en plein cœur de Londres 60 asthmatiques pour mesurer l’influence de la pollution atmosphérique sur leurs symptômes. Une équipe de l’Imperial College a mené l’expérience. Deux lieux ont été choisis. La mythique Oxford Street, haut lieu fort encombré du shopping londonien, et le non moins emblématique Hyde Park. Les chercheurs ont évalué la capacité respiratoire, les symptômes, la réactivité bronchique et les expectorations avant, pendant et après les marches. Résultat, après deux heures de marche le long d’Oxford Street, l’ensemble des asthmatiques s’est plaint d’une exacerbation des symptômes. Une plainte confirmée par les examens cliniques. La promenade dans Hyde Park au contraire, et bien que ce dernier soit au centre de l’agglomération londonienne, semble avoir été légèrement moins néfaste. Ce qui est logique, puisque le niveau de particules fines émises par les moteurs diesel, y était trois fois inférieur à celui d’Oxford Street. |
9 juin 2009 à 19 07 11 06116
La preuve par Londres : le diesel est bien mauvais pour les asthmatiques
[14 décembre 2007 - 07h50]
Original, ce travail qui a consisté à faire marcher en plein cœur de Londres 60 asthmatiques pour mesurer l’influence de la pollution atmosphérique sur leurs symptômes. Or après 2 heures de promenade, réduction des capacités respiratoires et inflammation pulmonaire étaient au rendez-vous !
Une équipe de l’Imperial College a mené l’expérience. Deux lieux ont été choisis. La mythique Oxford Street, haut lieu fort encombré du shopping londonien, et le non moins emblématique Hyde Park. Les chercheurs ont évalué la capacité respiratoire, les symptômes, la réactivité bronchique et les expectorations avant, pendant et après les marches.
Résultat, après deux heures de marche le long d’Oxford Street, l’ensemble des asthmatiques s’est plaint d’une exacerbation des symptômes. Une plainte confirmée par les examens cliniques. La promenade dans Hyde Park au contraire, et bien que ce dernier soit au centre de l’agglomération londonienne, semble avoir été légèrement moins néfaste. Ce qui est logique, puisque le niveau de particules fines émises par les moteurs diesel, y était trois fois inférieur à celui d’Oxford Street.
Source : New England Journal of Medicine, 5 décembre 2007
http://www.destinationsante.com/La-preuve-par-Londres-le-diesel.html
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9 juin 2009 à 19 07 13 06136
Asthme : pourquoi tant de malades mal contrôlés ?
[29 septembre 2008 - 08h40]
[mis à jour le 29 septembre 2008 à 15h01]
Selon une étude menée par l’Assurance-maladie plus du quart des 900 000 asthmatiques qui suivent un traitement régulier serait insuffisamment contrôlé. Le Pr Frédéric de Blay, pneumologue au CHU de Strasbourg, décrypte la situation pour Destination Santé.
Pourquoi le contrôle de la maladie asthmatique est-il si important ? Un asthme bien contrôlé correspond à une absence de symptômes au quotidien. Cette notion de contrôle au long cours est en réalité l’objectif majeur du traitement. Un patient dont la maladie est insuffisamment contrôlée s’expose à une altération importante de sa qualité de vie, à des crises répétées, à des hospitalisations, voire à la mort.
Une observance en berne. « On sait depuis toujours que les patients asthmatiques ne prennent pas régulièrement leur traitement », explique avec un certain fatalisme le Pr Frédéric de Blay. « Un tiers seulement des malades suit les recommandations du médecin. C’est une des raisons du mauvais contrôle de l’asthme. D’où l’importance de l’éducation thérapeutique ».
Une prise en charge à part pour les asthmes sévères. « L’étude Goal avait montré que lorsqu’on donnait un traitement optimal aux asthmatiques, il restait 20% à 25% de patients non contrôlés. Ces derniers ont donc besoin d’autres traitements, et d’une prise en charge plus régulière. Il est également impératif de rechercher d’autres pathologies comme des troubles ORL. Il faut enfin s’intéresser aux facteurs déclenchant de cet asthme difficile. D’où l’intérêt de leur faire passer un bilan allergologique. »
Source : Etude de l’Assurance-maladie, 11 septembre 2008 – Interview du PrFrédéric de Blay, 23 septembre 2008
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9 juin 2009 à 19 07 13 06136
Asthme et cigarette
Publié le 15 février 2009 par Dunia
Énième tentative d’arrêter de fumer
Une crise pour récompenser mes efforts
Je n’ai pas touché une seule clope depuis 7 jours. Ne suis ni contente, ni mécontente. Cela me paraît normal de ne pas fumer si j’ai décidé de ne plus fumer dans une période où je me sens relativement bien mentalement, mais je ne me considère pas tirée d’affaire. Donc je calme ma joie. Je galère pour résister à la bouffe. Plus difficile que de ne pas fumer. D’ailleurs, je mange davantage et plus gras tout en essayant de garder un certain self-contrôle. Par moment mes envies de grignotages me prennent la tête. Dans ces cas, je me prépare un gros bol de thé noir avec du lait. Boire chaud distrait mes envies de fumer ou de grignoter. En une semaine le manque de nicotine a disparu. L’envie du rituel reste présent. Le besoin de porter quelque chose à ma bouche persiste. Mon appartement est toujours un espace fumeur, en revanche j’envoie mes amis fumer à la fenêtre de la cuisine. Pas à cause du délicieux parfum d’une clope à peine allumée -si, si, les fumeurs adorons ce moment, c’est le meilleur- qui pourrait me re-séduire. A ça je résiste. A cause du rituel. S’ils fument là ou j’avais l’habitude de fumer, mes réflexes de fumeuse se réveillent. En revanche si je les envoie à la fenêtre, leur cigarette ne me tente pas. Madeleine essaie aussi d’arrêter. Après trois jours de sevrage total, elle a pété un câble. Le manque la tenaillait trop. Maintenant elle préfère fumer en limitant sa consommation à trois cigarettes par jour. Chacun sa méthode. L’excessive que je suis ne peut s’astreindre à ce genre limitation. Pour moi il est plus facile d’arrêter complètement que de me limiter. Toujours dans l’excès quoi!
Mon intérieur ne sent plus la salle d’attente de vieille gare. J’aime. C’est ma vraie motivation pour continuer à ne pas fumer. “Oui, mais avec ton asthme…” diront certains “‘c’est quand même mieux de ne pas fumer”. Mon asthme je l’emmerde! Ou plutôt il m’emmerde! Après une semaine d’efforts pour ne tomber ni dans la tentation de la clope, ni dans celle de la bouffe, la seule récompense obtenue hier soir de mes poumons c’est UNE CRISE D’ASTHME comme je n’en avais pas eue depuis longtemps! Mon asthme se moque de la clope. Comme déjà dit dans cet espace, même si j’admets que fumer est extrêmement nocif pour le système respiratoire et très con en général, la clope ne m’a jamais provoqué de crise d’asthme. Ce qui déclenche mes crises c’est FAIRE LE MÉNAGE A L’EAU CHAUDE et SORTIR DANS LE FROID! Si je cumule les deux dans la même journée, comme hier, cela devient le feu d’artifice des bronches étranglées! Après avoir passé l’après-midi à effectuer des nettoyages, je n’en menais pas large. J’en ai rajouté une couche avec la dernière sortie de ma chienne par -12°C. J’ai eu l’impression que mes poumons se réduisaient à la taille d’une noix, sensation accentuée par l’angoisse produite à la vision de deux joggeurs fous, en train de courir sur la neige crissante tout en discutant. En les apercevant, j’ai eu le sentiment que mes poumons rétrécissaient subitement dans cette sorte d’empathie qui endolorit nos bouches quand on voit dans le film “Marathon Man” -ou plutôt quand on imagine car on ne voit pas grand chose en réalité- Laurence Olivier en dentiste nazi, titiller de sa fraise les dents de Dustin Hoffman. Si la crise d’asthme induite par ces sportifs déjantés ne m’avait pas empêché de parler, j’aurai crié “Bande de cons, arrêtez de courir! Arrêtez de parler par un froid pareil. Vous respirez mal. Vous massacrez vos poumons!” C’est vrai quoi! Pour le réchauffer, ils auraient dû aspirer l’air par le nez et l’expirer par la bouche, chose impossible à faire en parlant! De plus courir par des froids pareils c’est ultra mauvais pour le coeur. Pour avoir couru dans le froid -un froid dans les -1°C très raisonnable comparé à celui de cette nuit- le père de l’une de mes connaissances, médecin qui plus est, ne s’est jamais relevé de l’arrêt cardiaque qui l’a terrassé durant son jogging. Bref! Peu importe! Ça m’a fait un choc de voir ces deux inconscients se bousiller coeur et bronches à jogger par une température polaire sous prétexte de se faire du bien. Quand je suis arrivée à la maison, je n’arrivais plus à articuler deux mots de suite, ce qui est assez rare dans mon cas.
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