70.Hantises (70e partie)

Hantises (70e partie)

Handicap : Mais Walid est timide, c’est avec difficulté qu’il arrive à établir des communications avec les autres.

C’est fête chez Samir. Walid s’y est rendu. On s’y amuse beaucoup et Samir est plutôt radieux.
— Alors, cher ami, comment vas-tu ?
— Voila longtemps qu’on ne s’est vu !
— Cette fête a été l’occasion de te voir !
— En tout cas, je te souhaite une bonne fête !
Samir a d’autres amis à voir. Il laisse donc Walid avec d’autres invités, qui découvre ainsi de nouveau amis. Mais Walid est timide, c’est avec difficulté qu’il arrive à établir des communications avec les autres. En fait, s’il a accepté de se rendre à la fête de Samir, c’est parce qu’il lui est redevable. Il ne pouvait refuser quand il lui a demandé de se rendre à la fête.
— Tu es un ami de Samir ?
— Oui, nous nous connaissons depuis notre enfance… On connaît la réussite de Samir, c’est un homme généreux…
— Moi aussi je suis un ami de Samir…
On sympathise.
— Toi aussi tu as eu à bénéficier de la générosité de Samir ?
— Oui, dit Walid.
Des filles approchent.
— Bonjour, dit Walid intimidé.
Les jeunes filles sont souriantes, mais comme Walid n’est pas très entreprenant, il se laisse vite doubler par son nouveau compagnon.
— Tu viens prendre quelque chose ?
— Euh… Tout à l’heure ;
Alors, le jeune homme se retourne vers les filles.
— Vous venez, les filles ? on va aller boire quelque chose !
Les jeunes filles regardent Walid : il ne dit rien ! Peut-on être aussi timide ? Il regarde les jeunes filles s’éloigner avec regret.
«Une fois de plus, dit-il, je suis en train de tout gâcher !»
Il prend un verre et va le boire, essayant de tromper sa mauvaise fortune. Il regarde les couples se former et se déformer, il a bien envie de s’amuser lui aussi.
Samir approche.
— Tu ne te fais pas de nouveaux amis ?
— Euh…, dit Walid embarrassé. J’essaye, j’essaye…
Samir sourit.
— Ce ne sont pas les filles qui manquent ici !
— Je le sais, dit Walid
— Alors, ne t’en prive surtout pas !
— J’essaye de me dégoter quelque chose de bien !
Et il s’excuse de nouveau de ne pas s’occuper de lui. Il a tant d’invités à honorer. (à suivre…)

K. N.