18.La nuit des loups-garous (18e partie)

Cela s’est passe un jour/ Aventures, drames et passions celebres

La nuit des loups-garous (18e partie)

Par K. Noubi

Personnage : Stubb est un homme fruste, sans intelligence. On le soupçonne d’être un loup-garou, mais on n’a aucune preuve contre lui.

Vers le milieu du XVIIe siècle, des événements tragiques se déroulent à Beldurg, en Allemagne. Des corps déchiquetés se retrouvent un peu partout. On soupçonne des loups-garous d’être responsables du massacre mais, en dépit de toute la vigilance, on ne parvient pas à mettre la main sur les coupables.
Une enquête diligentée par la police aboutit au fait que la plupart des victimes avaient toutes un différend avec un certain Peter Stubb. On le convoque aussitôt et on essaye d’établir un lien avec les événements.
Stubb est un homme fruste, sans intelligence. On s’en aperçoit dès le début.
— Stubb, quel est ton lien avec ces hommes ?
— Je ne les connais pas, commence par dire Stubb, affolé.
— Comment tu ne les connais pas ? Certains d’entre eux sont tes voisins !
— J’en connais quelques uns ! Mais je n’ai jamais attenté à leur vie !
— Qui te dit que tu as attenté à leur vie ?
Il s’affole.
— C’est que tout le monde me soupçonne !
— Dis-nous la nature de tes rapports avec ces gens qui ont disparu ?
— J’ai eu des différends avec eux !
Stubb a une lueur d’intelligence.
— C’est que lorsque tout le monde croit que vous êtes un demeuré, vous vous heurtez forcément aux gens !
Comme on n’a rien trouvé contre lui, on le relâche. Mais on l’a à l’œil.
Cependant, les crimes continuent. Des jeunes garçons et des jeunes filles sont découverts régulièrement dans les bois.
A quelques jours de là, plusieurs massacres sont découverts dans la forêt. Les autorités s’alarment et des consignes sont données d’arrêter les coupables. C’est alors qu’on pense à Stubb, sur qui pèse de nombreux soupçons.
— Allez voir ce que fait Stubb !
On part le chercher mais on ne le trouve pas.
— Où est-il ? demande-t-on à sa femme
— Je ne sais
pas ! répond-elle.
— Il n’est pas à la maison ?
— Il n’est pas revenu depuis l’aube !
Les soupçons se portent aussitôt sur lui : on ne peut que le soupçonner d’avoir commis les derniers attentats. Mais en réalité, Stubb part, comme beaucoup de villageois, braconner dans les forêts environnantes.
On organise aussitôt une battue.
— Haro sur l’assaillant !
— C’est sûrement le criminel !
On vient de retrouver des traces d’un fugitif (à suivre…)

K. N.