1637 : René Descartes publie le Discours de la méthode à Leyde.
1903 : Marguerite Yourcenar, écrivaine française, première femme élue à l’Académie française († 17 décembre 1987).
1876 : Décès de George Sand, écrivain française. (° 1er juillet 1804)
Célébrations
- Journée Mondiale de l’Océan
- Journée nationale d’hommage aux « Morts pour la France » en Indochine, instituée par le décret du 26 mai 2005. Ce 8 juin est la date officielle de commémoration des victimes de la bataille de Diên Biên Phu.
8 juin 2009 à 17 05 59 06596
René Descartes
Philosophe français (1596-1650) considéré comme le fondateur de la philosophie moderne.
Biographie de Descartes (par Harald Höffding)
«Le fondateur de la philosophie moderne naquit le 31 mars 1596 dans une famille noble de la Touraine. Maladif, il trahissait déjà enfant des dispositions exceptionnelles, et son père avait l’habitude de l’appeler le philosophe à cause du grand nombre de questions qu’il posait. Pour recevoir une éducation soignée, il entra au collège des Jésuites de la Flèche, fondé depuis peu par Henri IV. Par la suite, il se souvint toujours avec reconnaissance de ses anciens maîtres, et lorsque les Jésuites prirent parti contre sa philosophie, il en conçut un grand chagrin. Il apprit à la Flèche la physique et la philosophie selon le système scolastique, mais il se livra surtout aux mathématiques. Il semble s’être préoccupé de fort bonne heure des idées qui le menèrent à sa grande découverte mathématique, la fondation de la géométrie analytique, c’est-à-dire à l’application de l’algèbre à la géométrie. Il a décrit lui-même, dans le Discours de la méthode, l’histoire de sa jeunesse, qui est en même temps la genèse de sa philosophie. Au sortir de l’école, il se sentit peu satisfait de tout ce qu’il avait appris. Il connaissait beaucoup de faits; beaucoup de belles pensées lui avaient été transmises; il admirait surtout la méthode rigoureuse des mathématiques. Mais ces faits et ces pensées ne lui semblaient que des fragments incohérents et les mathématiques n’étaient à ses yeux qu’une inutile chimère. Il pendit donc au croc les études et se jeta dans le tourbillon de la vie de Paris. Il ne put cependant renier entièrement son goût pour la spéculation; parmi ses papiers se trouvait un traité sur l’escrime datant de cette époque. Il eut vite fait de se dégoûter de cette existence vide et brusquement il délaissa ses amis. Il s’était retiré dans un quartier solitaire de la ville pour étudier en paix. Dès lors son idéal fut de plus en plus de mener une vie solitaire, consacrée à la réflexion et à l’étude. Il prit pour devise «Heureux qui a vécu caché!»(bene vixit, qui bene latuit!). Au bout de deux ans, ses amis le retrouvèrent et l’arrachèrent à la solitude. Il résolut alors d’étudier le « grand livre du monde ». Peut-être la vie pratique, qui met à l’épreuve toutes les pensées, apprendrait-elle aux hommes les vérités que de savantes spéculations ne peuvent faire découvrir. Du reste il voulait s’éprouver lui-même sous les coups du sort. Il entra comme volontaire à ses frais au service de Maurice d’Orange, tout en consacrant ses heures de loisir aux études, surtout aux mathématiques. De Hollande il passa en Allemagne, où la guerre de Trente ans était sur le point d’éclater. Il se joignit à l’armée rassemblée par le prince électeur de Bavière contre la Bohème révoltée. Pendant qu’il prenait ses quartiers d’hiver (1619-1620) à Neuburg sur le Danube, une crise scientifique se produisit en lui; il trouva alors la méthode générale qui le guida par la suite dans ses études philosophiques et mathématiques. Dans une note posthume provenant de cette époque il a même indiqué la date précise du jour où naquit cette pensée décisive «le 10 novembre 1619, lorsque rempli d’enthousiasme je trouvai le fondement d’une science admirable». Il s’enferma dans son «poêle» et se livra à des pensées, qui le menèrent à sa théorie générale de la méthode. Il lui vint à l’esprit que de même que l’œuvre commune à plusieurs hommes est généralement plus imparfaite que celle exécutée par un seul homme, de même l’imperfection de notre savoir vient du grand nombre de nos professeurs, dont chacun nous inculque ses propres opinions, de l’influence des diverses tendances, des divers jugenïents contradictoires que nous entendons porter par les savants et par les gens de métier. Pour remédier à cette imperfection, il faudrait recommencer par le commencement, faire abstraction de la tradition et élever notre édifice lentement et sur un fondement unique. La vraie méthode consiste à n’admettre que ce qui est clairement et distinctement pensé, à décomposer chaque difficulté en ses diverses parties et à partir du plus simple et du plus facilement intelligible pour entrer ensuite pas à pas dans les questions plus complexes. Telle est la méthode analytique telle qu’elle apparut dans ses grands traits à son regard intérieur. Dans le domaine des mathématiques cette méthode le mena à l’idée d’une science plus générale que les sciences mathématiques particulières: elle devait examiner les rapports, les proportions en général, que ce soit entre des figures ou des nombres ou d’autres choses. C’était une théorie générale des grandeurs ou des fonctions dont la géométrie analytique était l’application spéciale. — Ses pensées travaillaient avec une telle ardeur à ces idées qu’il tomba dans un état d’exaltation. Il eut des rêves bizarres et le lendemain il promit à la mère de Dieu de faire un pèlerinage à Notre-Dame de Lorette, afin qu’elle activât ses pensées. (Il n’accomplit toutefois ce vœu que lorsqu’une occasion favorable se présenta.) Un vœu de pèlerinage, voilà une singulière introduction à la philosophie moderne — et un pendant à la voix surnaturelle où Herbert de Cherbury entendit peu d’années après la sanction de sa «religion naturelle» — Mais il était encore trop tôt, croyait-il, pour procéder à l’élaboration de sa philosophie. Après avoir participé à la prise de Prague et à une campagne en Hongrie, il revint en France et prit possession de quelques domaines qui lui étaient échus en héritage. Sa famille désirait le voir se marier et occuper un poste de fonctionnaire; mais il n’avait pas l’esprit disposé à cela. Il prit la résolution de consacrer sa vie à la science et pour pouvoir s’y livrer en paix, il passa en Hollande (1629). Il avait déjà eu à différentes reprises l’occasion de développer ses idées philosophiques, notamment sur la méthode, dans des cercles littéraires de Paris. Deux remarquables traités inachevés qui ne parurent que longtemps après sa mort: Règles pour la direction de l’esprit et Recherches de la vérité par les lumières naturelles datent certainement de cette époque. Ils présentent un exposé considérable de la méthode analytique. Durant la première période de son séjour en Hollande, il s’occupa (comme on le voit au Discours de la méthode, 3° et 4° parties) des idées spéculatives qu’il développe tout au long dans les Méditations. Il fonda là sa théologie et sa psychologie et trouva un chemin qui du doute même le mena au point de départ de toute connaissance philosophique cohérente.
http://agora.qc.ca/mot.nsf/Dossiers/Rene_Descartes
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8 juin 2009 à 18 06 04 06046
http://pagesperso-orange.fr/minerva/DM/Page_accueil_DM.htm
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Évocation
50ème anniversaire de l’assassinat de Ali Maachi
L’Algérie célèbre en cette année 2008 le 50ème anniversaire de l’assassinat du chantre de la musique algérienne, Ali Maachi par les mains de la horde colonialiste, un certains 8 juin 1958.
Un anniversaire qui n’évoque pas que de la douleur ressentie par tout un peuple en lutte alors pour son indépendance et les souvenirs sont sans cesse ressassés. Pour honorer dignement et d’une manière pérenne la mémoire de l’artiste martyr que fut Ali Maachi mais aussi tous les artistes, fut instituée du temps de Hamraoui Habib Chawki lorsqu’il était ministre de la culture, la journée nationale de l’artiste qui coïncide justement avec le lâche assassinat de Ali et deux de ses amis : Djillali Bensotra et Mohamed Djahlène.
Le spectacle macabre dirigé un dimanche par le tristement célèbre Camille Escourou, un milicien de l’armée française, a consisté à liguer les trois victimes, pieds et mains liés, après leur achèvement pour les pendre au pied du bicentenaire platane, un arbre toujours en place sur l’actuelle place de l’Indépendance (ex-Place Carnot). La population de Tiaret se souvient de ces tragiques moments quand l’armée française s’était employée à les ramener de force pour voir le spectacle et on imagine le supplice. Les forces colonialistes ne s’embarrassaient d’ailleurs pas de scrupules pour fouler aux pieds les conventions sur les prisonniers de guerre. L’histoire retiendra d’ailleurs que le bourreau de Ali Maachi, Escourou a été enlevé par des fidayin et remis au chef de la zone 7 en 1959, mais traité selon les convenances.
Refusant d’échanger cet encombrant prisonnier avec des moudjahiddins, Escourou sera quand-même abattu mais son corps a été laissé en état et récupéré par les siens. Cette année, le souvenir de Maachi reste toujours vivace et beaucoup de ses compatriotes continuent de fêter l’auteur des chansons de « Angham El Djazair », « Ya babour », « Wassit el Goumri » et tant d’autres dont certaines ont été reprises avec succès par des chanteurs algériens. L’association Machaal-Echahid rend hommage à l’artiste, à sa famille mais aussi à notre ami et confrère Amar Belkhodja qui avait beaucoup écrit sur Ali Maachi.
Au cercle Aissa Messaoudi de la radio nationale, un hommage lui sera dédié ainsi qu’aux artistes de sa trempe, morts ou vivants, qui continuent de faire vibrer les cœurs. Le 50ème anniversaire intervient localement dans un contexte marqué par le lancement d’une grandiose opération de toilettage de toute la place qui se confond avec l’histoire tragique de Ali. La fondation qui porte son nom n’innove pas, hélas, et bien qu’elle s’attelle à perpétuer le souvenir en organisant un concours annuel primé, n’a pas pour l’heure décidé de « fouiller » les mémoires pour au moins retrouver les traces de Maachi, dont la tombe reste inconnue.
Par A. Khalid
Edition du 8 juin 2008 El watan
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8 juin 2009 à 19 07 12 06126
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Journée nationale de l’artiste : Une juste reconnaissance
Message Admin le Dim 8 Juin – 22:34
Comme chaque année depuis 1999, la journée du 8 juin marque la célébration de la Journée de l’artiste, par une série d’activités culturelles destinées à rendre hommage aux artistes algériens, morts ou encore en vie, qui ont marqué par leur inspiration et leur sensibilité créative la vie culturelle et intellectuelle du pays. Il y a donc de cela presque une dizaine d’années, l’actuel directeur général de la télévision algérienne, alors aux commandes du département de la communication et de la culture, décida d’instituer chaque année, à la date du 8 juin, la journée nationale de l’artiste, commémorant ainsi le triste anniversaire de l’exécution, par les forces coloniales de l’artiste Ali Maachi, qui, en raison de son « activisme » artistico politique, à la tête de sa troupe « safir ettarab », dû en payer le prix fort, un certain 8 juin 1958.
Ali Maâchi, jeune marin, né en 1927 à Tiaret a, en peu de temps, beaucoup donné à son pays, pour sa liberté et la prospérité de son art et de sa culture. Son amour de la musique lui a été inspiré par les océans et il étudia les différents modes de cette discipline artistique à laquelle il se donna corps et âme. Dès son retour à Tiaret, après des années passées à la marine, il fonde en 1953 une nouvelle troupe musico-théâtrale qu’il nomme Saffir Ettarab et comprend des éléments de l’orchestre El Andaloussia qui lui aussi a eu de belles années de gloire à cette époque. Son répertoire, partiellement enregistré à la radio algérienne comprend entre autres: Ziaret Sidi Khaled, Hadhak el youm fel achia, Y.chabba el hillal, Ouassit el goumri, Nedjma oua hlal, El oulef esseib, Terk ouahran, Ramdhan ya babour, et autres morceaux. Au déclenchement de la guerre de libération, les musiciens de la troupe Saffir Ettarab rangent leurs instruments pour prendre les armes. Les uns militant au sein des cellules urbaines du FLN, les autres rejoignant le maquis, certains devenus martyrs. Un triste 8 juin 1958, Ali Maâchi, et ses compagnons Mohamed Djahlane et Djilali Bensotra, ont été lâchement et sauvagement assassinés ; ils ont été pendus par les pieds en pleine place publique à Tiaret.
Depuis lors, et en souvenir de ce triste anniversaire, le secteur de la culture et la communauté des artistes célèbrent annuellement cette journée par de riches programmes et activités culturels tracés comme un hommage à cette élite de la société qui a été aux côtés de son peuple durant la glorieuse Révolution de libération, et qui continue encore à refléter ses réalités, à porter ses aspirations à lui tracer les chemins du rêve et de l’espérance. Fidèle à ce rendez vous historique et culturel, le ministère de la Culture compte cette année sur son réseau de services extérieurs des wilayas pour tracer et animer un programme culturel en hommage aux artistes algériens, morts ou encore en vie, et leur témoigner cette reconnaissance de la nation, méritée et dont ils ont tant besoin, comme tribut à leur créativité et également comme moteur pour la pérennité de leur inspiration.
Au niveau central, un programme de commémoration officielle est prévu sur différents sites de la capitale. D’abord au palais de la culture où, Madame Khalida Toumi ministre de la Culture devra rendre hommage le dimanche 8 juin aux gloires mortes ou vivantes du Ballet National, avant de présider, à 17 heures, au Théâtre National Algérien Mahieddine Bachtarzi, une cérémonie de remise des trophées aux lauréats du « Prix Ali Maachi ». Ce seront plus de 30 artistes qui verront leurs œuvres récompensées par un jury composés de personnalités artistiques et culturelles réputées qui a supervisé des centaines de travaux qui lui ont été soumis depuis plusieurs semaines. Pour rappel ce Prix a été institué en 2004 sur décision du Président Abdelaziz Bouteflika qui précisa alors qu’il était destiné à » mettre en valeur ceux qui signeront, avec mérite, l’avenir culturel, intellectuel et créatif en Algérie ». Parallèlement, l’espace Agora de l’Office Riadh El Feth abritera trois concerts de musique durant les soirées des 7, 8 et 9 juin, tandis qu’aura lieu au le Palais de la Culture une exposition collective des étudiants des établissements de formation artistique que sont l’Ecole Supérieure des Beaux Arts, l’Institut National Supérieur de Musique et l’Institut Supérieur des Métiers du Spectacle et de l’Audiovisuel.
El Moujahid
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8 juin 2009 à 19 07 15 06156
George Sand, romancière et écrivaine française, est le pseudonyme d’Amantine Aurore Lucile Dupin, plus tard baronne Dudevant, née à Paris (Anciennement au n° 15 de la rue Meslay, au 46 actuellement, 3e arrondissement) le 1er juillet 1804 et morte à Nohant le 8 juin 1876.
Elle écrivit des romans, des nouvelles, des contes, des pièces de théâtre, une autobiographie, des critiques littéraires, des textes politiques.
George Sand en 1864. Photographie de Nadar.
Elle naît à Paris en 1804, mais passe la plus grande partie de son enfance à Nohant dans l’Indre. Orpheline de père, à 4 ans, Aurore Dupin connut une enfance assez libre chez sa grand-mère paternelle.
Ce séjour à la campagne la marquera et elle reprendra le thème de la vie à la campagne dans plusieurs de ses ouvrages (comme dans La Mare au Diable). En 1822, elle épouse le baron Casimir Dudevant avec lequel elle aura deux enfants : Maurice (né en 1823) et Solange (née en 1828) qui épousera le sculpteur Auguste Clésinger. Très vite elle quitte son mari et connaît alors une vie amoureuse plutôt agitée.
En 1831 paraît son premier roman Rose et Blanche qu’elle a écrit en collaboration avec Jules Sandeau, son amant, de qui elle s’inspire pour son pseudonyme Sand.
Elle dissimule de moins en moins son penchant pour le port de vêtements masculins, bien qu’elle continue de s’habiller en femme pour les occasions. Ce « déguisement » permet à Sand de circuler plus librement dans Paris (fumant la pipe), et lui facilite l’accès aux lieux où une femme de son rang peut se voir refuser l’accès. C’est une pratique exceptionnelle au XIXe siècle, où les codes sociaux, notamment parmi les classes aisées, ont la plus grande importance. En conséquence, Sand perd une bonne partie de ses privilèges de baronne. Paradoxalement, l’usage de l’époque permet aux femmes des classes aisées de vivre séparées de leurs époux sans perdre la face, si elles ne commettent pas ouvertement d’« irrégularité » flagrante.
Dans ses premiers romans, autobiographies transposées, elle assimile la quête du bonheur personnel à une régénération sociale. Ainsi, Indiana (qu’elle signe pour la première fois du pseudonyme de George Sand, 1832) et Lélia (1833) sont des œuvres romanesques et lyriques où l’amour se heurte aux conventions mondaines et aux préjugés sociaux, comme s’y heurta George Sand lors de ses passions successives avec Musset et Chopin.
En 1833, 1834 et 1835, elle connaît une liaison mouvementée avec Alfred de Musset dont elle tirera Elle et Lui. Elle le quitte pour le Docteur Pagello. Plus tard, elle connaît Franz Liszt et surtout Frédéric Chopin avec qui elle vivra près de 10 ans (de 1838 à 1847). À Majorque, on peut visiter aujourd’hui la chartreuse de Valldemossa où elle passa l’hiver 1838-39 avec Frédéric Chopin et ses enfants.
En 1841 elle fonde avec Pierre Leroux la Revue Indépendante.
George Sand se lie à des démocrates comme Arago, Barbès ou encore Bakounine et se réjouit en 1848 de la chute du roi Louis-Philippe et de la fin de la Monarchie de Juillet affichant son engagement politique social et communiste. Après les journées de juin, elle se retire en 1851 à Nohant, contrainte d’écrire pour le théâtre à cause d’embarras financiers. Mais elle ne se cantonne pas à Nohant, voyageant aussi bien en France et notamment chez son grand ami Charles Robin Duvernet au château du Petit Coudray ou encore à l’étranger.
Elle continue à mener une vie hors-norme et agitée. Elle a d’autres liaisons amoureuses, se bat pour la défense des droits des femmes et pour ses idées politiques, se lie d’amitié notamment avec Flaubert et Théophile Gautier, fréquente les frères Jules et Edmond Goncourt.
En 1868, Lina, sa belle-fille, donne naissance à une petite Gabrielle, qui sera la dernière petite-fille de George Sand, et qui sera connue sous le nom de Gabrielle Sand.
Elle n’arrête pas d’écrire jusqu’à sa mort en 1876 où elle meurt d’une occlusion intestinale, à l’âge de 71 ans, à Nohant. Victor Hugo déclara le 8 juin 1876 : « Je pleure une morte, je salue une immortelle ! ».
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8 juin 2009 à 19 07 16 06166
Œuvres
* Le Commissionnaire (avec Jules Sandeau) (1830).
* Rose et Blanche (avec Jules Sandeau, roman, 1831)
* La Fille d’Albano (1831)
* Valentine (roman, 1831)
* Indiana (roman, 1832)
* Lélia (roman, 1833)
* Aldo le Rimeur (1833)
* Une conspiration en 1537 (1833)
* Journal intime (1834)
* Jacques (roman, 1834)
* Le Secrétaire intime (roman, 1834)
* La Marquise (roman, 1834)
* Garnier (conte, Urbain Canel / Adolphe Guyot 1834)
* Lavinia (1834)
* Métella (1834)
* André (roman, 1835)
* Mattéa (1835)
* Leone Leoni (roman, 1835)
* Simon (roman, 1836)
* Mauprat (1837)
* Dodecation, ou le Livre des douze. Le Dieu inconnu (1837)
* Les Maîtres mozaïstes (roman, 1838)
* La Dernière Aldini (roman, 1838)
* L’Orco (1838)
* L’Uscoque (roman, 1838)
* Gabriel (dialogue, 1839) [lire en ligne]
* Spiridion (roman, 1839)
* Les Sept Cordes de la lyre (théâtre, 1840)
* Cosima, ou la Haine dans l’amour (théâtre, 1840)
* Pauline. Les Mississipiens (roman, 1840)
* Le Compagnon du tour de France (roman, 1841)
* Mouny Roubin (1842)
* Georges de Guérin (1842)
* Horace (1842)
* Un hiver à Majorque (récit, 1842)
* La Comtesse de Rudolstadt (roman, 1843)
* La Sœur cadette (1843)
* Kouroglou (1843)
* Carl (1843)
* Jean Zizka (roman historique sur la vie de Jan Žižka, chef de guerre hussite, 1843)
* Consuelo (roman, 1843)
* Jeanne (roman, 1844)
* Le Meunier d’Angibault (roman, 1845)
* La Mare au diable (roman, 1846)
* Isidora (roman, 1846)
* Teverino (roman, 1846)
* Les Noces de campagne (roman, 1846)
* Evenor et Leucippe. Les Amours de l’Âge d’or (1846)
* Le Péché de M. Antoine (1847)
* Lucrézia Floriani (roman, 1847)
* Le Piccinino (roman, 1847)
* La Petite Fadette (roman, 1849)
* François le Champi (roman, 1850)
* Le Château des Désertes (roman, 1851)
* Histoire du véritable Gribouille (1851)
* Le Mariage de Victorine (théâtre, 1851)
* La Fauvette du docteur (1853)
* Mont Revèche (1853)
* La Filleule (1853)
* Les Maîtres sonneurs (1853)
* Adriani (1854)
* Flaminio (théâtre, 1854)
* Histoire de ma vie (autobiographie, 1855)
* Autour de la table (1856)
* La Daniella (1857)
* Le Diable aux champs (1857)
* Promenades autour d’un village (1857)
* Ces beaux messieurs de Bois-Doré (1858)
* Elle et lui (récit autobiographique sur ses relations avec Musset, 1859)
* Jean de la Roche (1859)
* L’Homme de neige (1859)
* Narcisse (1859)
* Les Dames vertes (1859)
* Constance Verrier (1860)
* La Ville noire (1861)
* Valvèdre (1861)
* La Famille de Germandre (1861)
* Le Marquis de Villemer (1861)
* Tamaris (1862)
* Mademoiselle La Quintinie (1863)
* Les Dames vertes (1863)
* Antonia (1863)
* La Confession d’une jeune fille (1865)
* Laura (1865)
* Monsieur Sylvestre (1866)
* Le Don Juan de village (théâtre, 1866)
* Flavie (1866)
* Le Dernier Amour (1867)
* Cadio (théâtre, 1868)
* Mademoiselle Merquem (1868)
* Pierre qui roule (1870)
* Le Beau Laurence (1870)
* Malgré tout (1870)
* Césarine Dietrich (1871)
* Journal d’un voyageur pendant la guerre (1871)
* Francia. Un bienfait n’est jamais perdu (1872)
* Nanon (1872)
* Contes d’une grand’mère vol. 1 (1873)
* Ma sœur Jeanne (1874)
* Flamarande (1875)
* Les Deux Frères (1875)
* La Tour de Percemont (1876)
* Contes d’une grand’mère vol. 2 (1876)
* Marianne (1876)
* Légendes rustiques (La Reine Mab. La Fée qui court. Fanchette) (1877)
* L’Orgue du Titan (1873)
* Les Ailes du courages
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8 juin 2009 à 19 07 51 06516
Tiaret: «Où est passé le corps de Ali Mâachi ?»
par El-Houari Dilmi
A la veille de la célébration de la Journée nationale de l’artiste le 8 juin prochain, dont les festivités officielles sont prévues cette année à Alger, la famille du chahid icône et martyr de la chanson patriotique algérienne, Ali Mâachi, est encore à revendiquer son corps dont «(…) personne depuis 51 ans ne sait où il est (…)», écrit-elle dans une longue lettre adressée au président de la République. La famille du chantre de la chanson patriotique algérienne veut récupérer le corps de cette figure historique «pour lui offrir une sépulture digne de son sacrifice suprême pour la libération du pays du joug colonial», est-il écrit dans la missive adressée au président de la République. Véritable armoirie de la première capitale musulmane au Maghreb, Ali Mâachi, né en août 1927, disparaissait il y a 51 ans de cela, le 8 juin 1958, assassiné par la soldatesque coloniale et pendu sur la place publique à l’ex-place Carnot, en plein coeur de la ville de Tiaret.
Et c’est pour rendre hommage à cet homme élégant qui a travaillé en tant que technicien à la radio algérienne et qui sut manier aussi bien l’art que la lyre que la Journée nationale de l’article a été instituée en 1997. Mais depuis cette date dédiée aux artistes algériens et au combat qui est le leur, «jamais l’évènement ne s’est hissé véritablement à la hauteur de la stature du chahid», se plaint sa famille, puisque «depuis cinquante ans que nous revendiquons son corps, rien n’a été fait à ce jour». L’on se souvient encore qu’en juin 2000, l’incident diplomatique a été frôlé lorsqu’une visite programmée à Tiaret de l’ancien ministre français Jean-Pierre Chevènement avait été annulée à la dernière minute après que la famille de Ali Mâachi, par presse interposée, est monté au créneau pour dénoncer les crimes coloniaux de la France et réclamer le corps du chahid martyr de la révolution de Novembre 54.
Attristé de renom, Ali Mâachi s’est illustré par sa célèbre chanson «Angham El-Djazaïr» (mélodies d’Algérie), enregistrée à la radio algérienne en 1956. Né le 12 août 1927 dans le quartier populaire de Rass Essoug, dans le nord de la ville de Tiaret, il est mobilisé pour accomplir son service militaire à la base maritime de Bizerte, en Tunisie. Ses nombreux déplacements lui ont permis de visiter plusieurs capitales arabes. Il acquit ainsi une grande connaissance en matière de musique arabe à la faveur de ses rencontres avec les maîtres incontestés de l’art lyrique arabe. Il enrichit également son expérience en fréquentant l’association El-Andaloussia née du mouvement national en 1928. Il rejoint par la suite la section art des Scouts musulmans algériens (SMA), où il contribue à la création de la célèbre trompe musicale «Safir Ettarab». Aux côtés de l’illustre troupe, Ali Mâachi fera de «Safir Ettarab» une tribune pour la mobilisation et la sensibilisation du peuple algérien afin de le préparer au déclenchement de la lutte armée.
Le chahid Ali Mâachi a à son actif seize chansons dont «El-Babour», «Tarik Ouahrane», «Mazal Alik Enkhamam», «Hadak El-Youm fi El-Achia», «Tahta Sama El-Djazaïr», «Ziarat Sidi Khaled», etc. Assassiné le 8 juin 1958 à Tiaret et pendu par les pieds en compagnie de deux de ses compagnons, son corps ne sera jamais retrouvé ni restitué à sa famille, qui en fait une revendication et un combat qui datent déjà de plusieurs années.
Depuis 1997, le ministère de la Culture organise un concours national pour l’obtention du «Prix Ali Mâachi» de Son Excellence Monsieur le Président de la République. Le concours est ouvert aux jeunes de moins de 35 ans dans des disciplines comme les arts lyriques, cinématographiques, le roman, la poésie, les arts plastiques ou encore l’oeuvre écrite de théâtre.
le quotidien d’oran du 8 juin 2009
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