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45.Hantises (45e partie)

8 juin 2009

Non classé

Hantises (45e partie)
Par K. Noubi

Résumé de la 44e partie :Appelés à se présenter à la visite médicale pour le service militaire, Tahar et Amine, qui habitent le même quartier, font le voyage ensemble.

Comme la ville où ils sont appelés est très éloignée de la leur, ils voyagent en train… Un voyage qui dure plusieurs heures !
Lorsqu’ils arrivent, en fin de journée, ils cherchent une chambre d’hôtel qui soit à la fois correcte et bon marché.
Ils finissent par en dénicher une. Ils y mettent leurs cabas et sortent faire un tour.
— Il n’y a rien à voir, dit Amine
— Tu as vu, la moitié des commerces sont déjà fermés !
— Et dire que nous allons passer, ici, deux années !
— Cherchons un restaurant pour dîner !
Ils doivent chercher longuement avant de trouver un établissement ouvert.
— C’est la croix et la bannière pour trouver un restaurant ouvert, proteste Amine
— Les gens rentrent très tôt chez eux !
— On ne veille donc pas, ici ?
— A quoi bon ? Il n’y a rien d’intéressant à voir !
Tahar soupire.
— J’espère qu’il vous reste quelque chose à manger !
— Bien sûr, attablez-vous !
Les deux garçons s’attablent. Ils attendent le menu, c’est le cuisinier qui vient dire ce qu’il reste :
— Chtitha poulet, chorba, couscous…
— C’est tout ? demande Amine, atterré
— C’est tout !
— Vous ne pouvez pas nous faire des frites et des steaks ?
— Non, il est tard, nous fermons dans une demi-heure !
— Cela veut dire que vous nous chasserez dans une demi-heure ?
— On ne peut rester ouvert au-delà !
Amine s’emporte.
— Mais qu’est-ce que cette ville !
— Je vous l’ai dit, les gens préfèrent rester chez eux ! dit le cuisinier, qu’est-ce que je vous apporte ?
— De la chorba ! dit Amine
— Moi aussi, dit Tahar
— Et n’oubliez pas, dans une demi-heure, on ferme !
— On n’oubliera pas, dit amine, furieux
La chorba est, en fait, bonne : c’est toujours cela, pour les deux garçons, qui se sentent perdus dans cette ville hostile. Si au moins la caserne était proche, ils s’y seraient rendus pour passer la nuit, mais elle est à une quinzaine de kilomètres de là. Et il n’y a pas de moyens de transport ! (à suivre…)

K. N.

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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