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L’affaire Cora Crippen (2e partie)

7 juin 2009

Non classé

CELA S’EST PASSE UN JOUR/Aventures, drames et passions celebres
L’affaire Cora Crippen (2e partie)
Par K. Noubi

Résumé de la 1re partie :Une actrice du music-hall de Londres, Cora Crippen, informe par lettre, ses amis qu’elle est rentrée en Amérique soigner sa mère, mais ses amis ne reconnaissent pas son écriture.

Le lendemain, 4 février 1910, les Martinelli, un couple, amis de Cora, se rendent au cabinet du docteur Crippen, à Oxford Street.
C’est la secrétaire du médecin qui les reçoit.
— Veuillez patienter dans la salle d’attente, dit la secrétaire qui prend le couple pour des clients.
— Nous sommes des amis de madame Crippen, dit Martinelli, nous voulons juste demander de ses nouvelles à son époux !
— Je vais voir le docteur, dit la secrétaire.
Elle disparaît, pour revenir quelques instants après.
— Le docteur Crippen ausculte un malade, dès qu’il aura fini, il vous recevra…
L’attente dure près d’une demi-heure, puis la secrétaire appelle le couple.
Le docteur Crippen, que les Martinelli connaissent bien, est un homme d’une cinquantaine d’années, de petite taille, chétif même, à la grosse moustache, aux yeux globuleux brillants derrière d’énormes lunettes à monture d’écaille.
— Vous nous reconnaissez docteur, nous sommes des amis de Cora…
— Oui, bien sûr, vous êtes déjà venus à la maison ! Quel bon vent vous amène dans mon cabinet ?
— Nous sommes juste venus aux nouvelles !
Le médecin a un geste vague.
— Si c’est des nouvelles de Cora que vous demandez, sachez qu’elle est rentrée en Amérique, auprès de sa mère malade.
— C’est ce qu’elle dit dans de prétendues lettres…
— Pourquoi prétendues ?
— Parce que ces lettres ne portent pas son écriture !
Le médecin secoue la tête.
— Voyons, qui voulez-vous qui écrive des lettres à la place de Cora ? Si son écriture n’est pas ressemblante, c’est qu’elle devait écrire sous le coup de l’émotion !
— Vous croyez, docteur ?
— Oui, j’en suis persuadé !
Il se lève pour congédier les deux visiteurs.
— Ne vous inquiétez pas trop pour Cora, dès que j’aurai des nouvelles d’elle, je vous les communiquerai !
— Vous nous le promettez ?
— Puisque je vous le dis !
Les Martinelli sont presque poussés hors du cabinet.
— Il a vite fait de se débarrasser de nous ! dit madame Martinelli
— Nous allons voir s’il va nous donner des nouvelles, comme il le dit…dit le mari
— Cet homme est sournois, j’ai l’impression qu’il cache quelque chose !
— Ne t’en fais pas, nous allons le surveiller ! (à suivre…)

K. N.

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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