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7.Les époux de la baignoire fatale (7e partie)

7 juin 2009

Non classé

Cela s’est passe un jour/ Aventures, drames et passions célèbres

Les époux de la baignoire fatale (7e partie)

Par K. Noubi

Résumé de la 6e partie : La police établit un lien entre la mort d’Elizabeth Llyod et celle, il y a quatre ans plus tôt, de Mme Smith, décédée exactement dans les mêmes circonstances.

Le commissaire Neil est frappé par la similitude des deux affaires : dans les deux cas, il s’agit de couples s’installant dans des pensions, dans les deux cas, la femme éprouve un malaise qui semble bénin, dans les deux cas, elle meurt, alors qu’elle prend son bain !
Le lendemain, le commissaire se présente à la pension de la Bismarck road, tenue par une certaine Mme Blatch. La propriétaire se souvient bien du couple qu’elle a reçu quelques semaines plus tôt ;
— La femme était fluette et surtout taciturne. Elle ne parlait presque jamais, c’était toujours le mari qui répondait à sa place.
— Et l’homme ?
— Il était de taille moyenne, entre 45 et 50 ans, plutôt quelconque.
— Comment vous paraissait-il ?
— Très autoritaire…
Mme Blatch raconte comment le couple s’est installé chez elle.
— L’homme a insisté pour voir la salle de bains avant la chambre. Et quand il a vu la salle de bains, il a accepté la chambre sans l’avoir vue !
— Cela ne vous a pas paru bizarre ?
— Si… Mais monsieur Llyod avait tout à fait le droit de refuser la chambre si la salle de bains n’était pas à sa convenance !
— Parlez-moi du drame.
Mme Blatch raconte dans le détail la soirée du 18 décembre. Madame Llyod prenait son bain – elle entendait bien le clapotis de l’eau, depuis sa cuisine – et son mari jouait de l’harmonium dans le salon…
— Vous l’avez entendu jouer tout le temps ?
— Non, à un moment donné il s’est tu… Plus tard j’ai entendu frapper à la porte et je suis allée ouvrir. C’était lui : il m’a dit qu’il était sorti faire des courses et qu’il avait oublié sa clé. Il s’est inquiété de ne pas trouver sa femme au salon. Il est monté voir ce qu’elle faisait.
— Vous êtes monté avec lui ?
— Je lui ai proposé d’aller la chercher mais il a refusé. C’est alors que je l’ai entendu crier au secours…
— Vous êtes montée immédiatement ?
— Oui, avec mon mari !
— Et comment avez-vous trouvé la victime,
— Le mari l’avait sortie en partie de l’eau… elle m’a semblé sans vie…
— Vous êtes allée chercher le médecin…
— Oui, à la demande du mari… Je voyais que c’était inutile, mais j’y suis allée quand même !
— Comment vous a paru Llyod, en constatant le décès de son épouse ?
— Il était indifférent… Froid… Il semblait pressé qu’on établisse le constat et qu’on délivre le permis d’inhumer… c’est comme s’il voulait régler l’affaire au plus vite pour pouvoir s’en aller (à suivre…)

K. N.

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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