CELA S’EST PASSE UN JOUR/Aventures, drames et passions celebres
L’affaire Cora Crippen (1re partie)
Par K. Noubi
Mystère : Les lettres portent bien son nom mais l’écriture n’est pas la sienne.
Le jeune homme s’apprêtait à pousser la porte du music-hall Ladies Guilde de Londres quand le flot de jeunes filles surgit, joyeuses et riantes. Il manque de tomber mais se retient juste à temps.
— Hé là, hé là…
Mais comme les jeunes filles sont ravissantes et surtout joyeuses, il ne s’en offusque pas. Au contraire, il se met à les regarder, éperdu d’admiration. Une main lui tapote l’épaule.
— Monsieur…
Il se retourne vivement et se retrouve en face d’une grosse dame au chignon protubérant.
— Il est interdit d’entrer au music-hall, c’est strictement réservé aux acteurs !
— Euh… je suis le facteur !
— Le facteur ? Mais vous pouviez glisser le courrier dans la boîte réservée à cet effet et qui se trouve juste à l’entrée !
— C’est du courrier recommandé, madame, il me faut une signature !
— Du courrier recommandé ? Qui peut bien nous envoyer du courrier recommandé ?
Le facteur tire aussitôt deux lettres de sa sacoche.
— ça vient d’Amérique !
La dame est de plus en plus intriguée.
— D’Amérique ?
Le facteur tend les lettres. La dame les prend et pousse un petit cri.
— Mais c’est de Cora !
Elle veut ouvrir les lettres immédiatement mais le facteur lui tend un carnet.
— Une petite signature, d’abord !
Elle signe. Le facteur fait la révérence et se retire, tandis que la dame s’empresse d’ouvrir la première lettre. Elle est très brève, juste quelques lignes.
«Chers amis, je m’excuse d’être partie sans vous avertir. Mais mon devoir m’appelait auprès de ma mère malade.»
La seconde lettre n’est guère plus expansive. Cora explique qu’elle est arrivée en Californie et qu’elle s’occupe de sa mère qui va déjà mieux.
La femme relit les lettres puis secoue la tête.
— Ce n’est pas l’écriture de Cora !
Elle court aussitôt rejoindre un groupe d’hommes et de femmes qui discutent à une table.
— Les amis, lance-t-elle, j’ai des nouvelles de Cora !
— Cora ? dit un gros monsieur, elle a fini par se manifester !
— Elle dit qu’elle est partie en Amérique pour soigner sa mère malade !
Et elle ajoute aussitôt :
— Mais je crois que les lettres envoyées ne sont pas d’elles !
Elle tend les lettres qui font le tour de la table.
— En effet, ce n’est pas l’écriture de Cora !
— Qui a bien pu écrire ces lettres ?
— Et si on allait demander des explications à son mari ?
— Je l’ai vu ce matin, il est toujours à Londres ! (à suivre…)
K. N.
7 juin 2009 à 12 12 36 06366
Histoires du Musée de crime
La célèbre affaire du Dr Crippen
(1862 – 1910)
aits
À 14 h, le 30 juin 1910, John Edouard Nash et son épouse Lil, actrice, se sont rendus au Service des personnes disparues à « New Scotland Yard ». Ils souhaitaient signaler la disparition d’une amie, Belle Elmore, (également connue sous le nom de Cora Crippen) qui fut mystérieusement portée manquante en février 1910. Elle était l’épouse d’un médecin : Peter Hawley Harvey Crippen, domicilié 39 Hilldrop Crescent, Camden Town, London.
Le 20 février de la même année, M. et Mme Nash avaient assisté à un bal donné par le Music Hall Benevolent Fund. Le « Docteur » Crippen s’y trouvait avec sa secrétaire, Mlle Le Neve, qui portait un bijou paraissant être une broche de valeur appartenant à Mme Crippen. M. et Mme Nash s’embarquèrent en mars pour New York, où ils apprirent par un ami que Mme Crippen était morte. A leur retour en Angleterre, ils demandèrent au Dr Crippen où son épouse était morte ; et leur répondit « dans quelque petite ville près de San Francisco, avec un nom espagnol je pense. » Le couple ne fut pas satisfait de la réponse évasive de Crippen, et commencèrent à nourrir de lourds soupçons.
Débuts de l’enquête
L’Inspecteur en chef Walter Dew, qui diligenta l’enquête, estima que les circonstances de la disparition d’Elmore Belle étaient certainement mystérieuses. Il dit dans son rapport :
« On peut conclure des observations faites qu’il y a de nombreuses et graves contradictions dans l’histoire racontée par Crippen, qui est un citoyen américain, de même que Mme Crippen, autrement connu sous le nom de Belle Elmore… Sans adopter la suggestion faite par ses amis d’un coup tordu, je pense qu’il est maintenant temps pour nous de voir le Dr Crippen et de le prier de nous indiquer quand et comment Mme Crippen est partie de ce pays, et les circonstances dans lesquelles elle est morte… »
Localisation des restes de Cora Crippen
Le 8 juillet l’Inspecteur en chef Dew et le Sergent Mitchell se rendirent à la maison de Crippen, où ils ont rencontré Ethel Le Neve, décrite dans leur rapport comme la gouvernante de Crippen. Confronté par les policiers, Crippen a apparemment paniqué, changé son histoire, et fini par dire :
« Je suppose que je ferais mieux de dire la vérité : toutes mes histoires au sujet de sa maladie et de sa mort sont fausses ; autant que je sache elle n’est pas morte. »
Il expliqua que sa femme s’était enfuie avec un amant, et qu’il était si humilié pour l’admettre qu’il avait inventé l’histoire de sa mort. Les policiers fouillèrent sa maison, mais n’y trouvèrent rien de suspect ; satisfaits des explications fournies, ils repartirent. Dew précisa toutefois à Crippen qu’il reviendrait le lendemain, pour éclaircir quelques détails ; mais, quand il revint, le Dr Crippen et Mlle Le Neve avaient à leur tour disparu. La police fit plusieurs visites au 39 Hilldrop Crescent ; où Dew finit par trouver les restes décapités de Cora enterrés sous le sol de la cave à charbon.
Le 16 juillet Dew se rendit à Box Street Court et obtint un mandat d’arrêt contre le Dr Crippen et Mlle Le Neve. Une chasse à l’homme s’engage. Ayant appris dans un journal étranger que ce couple était recherché, le capitaine du navire Montrose nourrit un soupçon à l’égard de deux de ses passagers qui avaient embarqué à Anvers. Par la voie du télégraphe de Marconi, le 22 juillet: Il envoya ce message :
« Je soupçonne fort que Crippen, l’auteur du meurtre de la cave de Londres, et son complice se trouvent parmi mes passagers. Moustache rasée, et se laissant pousser la barbe. Son complice est habillé en garçon ; mais sa voix, ses façon et son allure en font assurément une fille. »
Appel de la Police de Stockhom
Les propriétaires du navire envoyèrent son message à la presse et à la police ; en sorte que le public suivit avidement la chasse lorsque Dew traversa l’Atlantique sur le Laurentic et arrêta Crippen avant qu’il n’ait pu débarquer à Montréal.
Le pathologiste Sir Bernard Spilsbury joua un rôle majeur dans la poursuite, établissant à partir de la cicatrice laissée par une vieille opération, et d’une frange des cheveux, que les restes de la femme enterrée étaient bien ceux de Cora Crippen.
Crippen a été jugé par la Cour criminelle et déclaré coupable du meurtre de son épouse. Il a été pendu à la prison de Pentonville le 28 novembre 1910. Ethel Le Neve fuut acquittée de complicité dans le meurtre.
En 1938, Dew édita ses mémoires : « J’ai attrapé Crippen ». Comment et où Crippen se débarrassa de la tête et du squelette de Cora n’ont jamais été établis.
http://ledroitcriminel.free.fr/le_phenomene_criminel/les_agissements_criminels/affaire_crippen.htm
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7 juin 2009 à 12 12 40 06406
L’affaire Crippen
Le Dr Hawley Harvey Crippen avait épousé en secondes noces une femme d’origine polonaise du nom de Cora Turner. Cora était une actrice de music-hall plutôt médiocre, dont le nom de scène était « Belle Elmore ». Selon la rumeur, Cora était également une femme autoritaire et volage.
Ses infidélités ne semblaient toutefois pas indisposer le Dr Crippen. Le couple déménagea à Londres vers 1900, où le docteur éprouva bientôt des difficultés financières : ses qualifications médicales n’étaient pas reconnues en Angleterre. La relation entre le Dr Crippen et son épouse se détériora de plus en plus.
Le Dr Crippen commença alors une relation adultère avec sa secrétaire, Ethel Le Neve, et prit bientôt la décision d’éliminer sa femme.
Un soir du mois de janvier 1910, après avoir reçu des amis à dîner, Crippen empoisonna Cora, la démembra et enterra son tronc dans la cave de la maison. Il expliqua la disparition soudaine de sa femme en affirmant qu’elle avait dû partir d’urgence aux États-Unis pour être auprès d’un parent malade. Il finit même par affirmer, de façon boiteuse, que Cora était décédée quelque part en Californie.
Entre temps, la maîtresse de Crippen était venue habiter dans la maison et portait parfois les vêtements ou les bijoux de Cora. Doutant de la sincérité du docteur, les amis de Cora se tournèrent vers Scotland Yard. L’inspecteur en chef, Walter Dew, se rendit à la maison de Crippen pour l’interroger. Quelques années auparavant, Dew avait été parmi les premiers policiers à se présenter sur le lieu du meurtre de la cinquième et dernière victime de l’assassin notoire, Jack l’Éventreur.
Les policiers fouillèrent la maison sans rien trouver, et les explications de Crippen semblèrent satisfaisantes aux yeux de Dew, qui ne le soupçonna pas davantage. Cependant, lorsqu’il revint deux jours plus tard pour régler quelques détails mineurs avec Crippen, l’inspecteur constata que le docteur et sa maîtresse avaient pris la poudre d’escampette.
La maison fut fouillée de fond en comble une seconde fois et les policiers découvrirent les restes de Cora Turner. Un avis de recherche fut émis, et Dew finit par retrouver les fugitifs sur un transatlantique à destination du Canada.
Crippen fut reconnu coupable de meurtre et pendu en Angleterre, le 23 novembre 1910.
http://www.histoiresoubliees.ca/article/la-malediction-de-crippen/laffaire-crippen
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7 juin 2009 à 12 12 43 06436
Émission 42
La malédiction de Crippen
En juillet 1910, le meurtrier Hawley Harvey Crippen fut arrêté à bord du Montrose, à la hauteur de Pointe-au-Père. Quelques mois plus tôt, le Dr Crippen avait assassiné son épouse à Londres avant de fuir en direction du Canada en compagnie de sa maîtresse. Il avait pris la peine de déguiser la jeune femme en homme et avait lui-même apporté quelques changements à son apparence. Pendant son arrestation, il jeta un mauvais sort au capitaine Henry George Kendall parce que ce dernier, l’ayant reconnu, avait alerté les autorités britanniques. Quelques années plus tard, la malédiction de Crippen se réalisa de façon troublante lors du terrible naufrage de l’Empress or Ireland, dont Kendall était le capitaine.
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http://www.histoiresoubliees.ca/histoire/la-malediction-de-crippen
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