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3.L’ondine de l’étang (3e partie)

3 juin 2009

1.Contes

L’ondine de l’étang (3e partie)

Résumé de la 2e partie : Quand elle découvrit la gibecière de son mari au bord de l’étang, la femme du chasseur comprit qu’il avait été entraîné par l’ondine dont il lui avait souvent fait par de ses craintes.

Se lamentant et se tordant les mains, elle appela son bien-aimé par son nom, mais inutilement ; elle courut de l’autre côté de la rive, l’appela de nouveau, adressa à l’ondine les plus violentes injures, mais on ne lui fit aucune réponse. Le miroir de l’eau restait tranquille, et la face à demi pleine de la lune la regardait sans faire un mouvement.
La pauvre femme ne quittait point l’étang. D’un pas précipité, sans prendre de repos, elle en faisait et en refaisait le tour, tantôt en silence, tantôt en poussant de grands cris, tantôt en murmurant à voix basse. Enfin ses forces furent épuisées, elle s’affaissa sur la terre et tomba dans un profond sommeil. Bientôt elle eut un rêve.
Elle montait tout inquiète entre deux grandes masses de roches; les épines et les ronces piquaient ses pieds, la pluie battait son visage et le vent agitait ses longs cheveux. Quand elle eut atteint le sommet de la montagne, un aspect tout différent s’offrit à elle. Le ciel était bleu, l’air tiède, la terre s’abaissait par une pente douce, et au milieu d’une prairie verdoyante et tout émaillée de fleurs était une jolie cabane. Elle s’en approcha et ouvrit la porte; au dedans était assise une vieille en cheveux blancs qui lui fit un signe gracieux. Au même instant la pauvre femme s’éveilla. Le jour était déjà levé, et elle se décida à faire aussitôt ce que lui conseillait son rêve. Elle gravit péniblement la montagne, et elle trouva tout semblable à ce qu’elle avait vu dans la nuit.
La vieille la reçut gracieusement et lui indiqua un siège où elle l’invitait à s’asseoir.  » Sans doute tu as éprouvé quelque malheur, dit-elle, puisque tu viens visiter ma cabane solitaire. « 
La femme lui raconta, tout en pleurant, ce qui lui était arrivé.  » Console-toi, lui dit la vieille, je viendrai à ton secours : voici un peigne d’or. Attends jusqu’à la pleine lune, puis rends-toi près de l’étang, assieds-toi sur le bord, et passe ce peigne sur tes longs cheveux noirs. Quand tu auras fini, dépose-le sur le bord, et tu verras ce qui arrivera alors. « 
La femme revint, mais le temps lui dura beaucoup jusqu’à la pleine lune. Enfin le disque arrondi brilla dans le ciel, alors elle se rendit près de l’étang, s’assit et passa le peigne d’or dans ses longs cheveux noirs ; et quand elle eut fini, elle s’assit au bord de l’eau. (à suivre…)

Source : Contes choisis des frères Grimm. Contes fantastiques et contes facétieux.

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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