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«C’est tous les jours la journée du livre»

31 mai 2009

1.LECTURE

«C’est tous les jours la journée du livre»

l Interrogé au sujet de cette journée internationale, Sid-Ali Sekhri, libraire à Millefeuilles, a dit que «pour un libraire, la journée du livre c’est tous les jours», estimant, par ailleurs, qu’«un pareil événement est nécessaire afin de rappeler la réalité du livre et de la profession, pour que les pouvoirs publics se penchent sur la question».
Le libraire a d’autre part insisté sur le désengagement des instances concernées et a souligné les efforts des initiatives indépendantes. «On parle de tout, notamment de chiffres et de quantité, sauf du problème du livre. Je suis donc arrivé à la conclusion : agir seul.»


Certains acteurs de la profession ont préféré en effet agir seuls (sans attendre les pouvoirs publics), et cela à travers de petites actions. Et de dire : «Il y a un déficit de plus en plus marquant en ouvrages. La production locale ne suffit pas, et beaucoup d’importateurs ont cessé leur activité en raison de la loi qui exige que pour pouvoir exercer l’activité d’importateur, quel que soit le domaine, y compris celui du livre, il faut avoir 2 milliards de centimes comme capital social, et rares sont ceux qui ont pu survivre à cette législation.»
Sid-Ali Sekhri a, en outre, critiqué cette loi la qualifiant d’inéquitable. «Cette loi a créé un monopole : donc l’offre est réduite, et il y a très peu de choix. Les importateurs ramènent seulement ce qui leur semble (financièrement) rentable.»
De son côté, Bousaâd Ouadi, libraire à la librairie des Beaux-arts, a dit, à l’occasion de cette journée que «nous, les libraires, on est dans le livre tous les jours ; elle n’a pas, pour nous, de signification, par contre, c’est pour les autres qu’on s’inquiète car elle ne représente rien pour eux.» Et d’enchaîner aussitôt : «Il n’y a pas d’attention accordée au livre. Je ne vois pas de progrès, il y a une dégradation pendant plusieurs années. L’année dernière, il y a eu plus de libraires, plus d’importateurs, cette année il y en a moins.»
Bousaâd Ouadi a indiqué, d’une part, que «d’une année sur l’autre, on enregistre une détérioration de la production, de la commercialisation et de la diffusion», et, d’autre part, que «chaque année, on nous annonce une nouvelle loi, en nous promettant des solutions, mais on ne voit rien venir.»

Y. I.

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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