RSS

8.Kaspar Hauser, l’énigme du XIXe siècle (8e partie)

31 mai 2009

Non classé

Cela s’est passe un jour /Aventures, drames et passions célèbres
Kaspar Hauser, l’énigme du XIXe siècle (8e partie)
Par K. Noubi

Résumé de la 7e partie : Le bourgmestre de Nuremberg s’intéresse à Kaspar Hauser, l’adolescent apparu subitement dans les rues de la ville en mai 1828.

Le jeune homme sait parler mais il possède si peu de mots qu’il lui est difficile de s’exprimer. C’est donc par bribes qu’il va raconter son histoire. Une histoire à vrai dire extraordinaire.
— Tu ne connais donc pas tes parents ?
— Non, dit le jeune homme.
— D’après la lettre que tu as remise au capitaine Wessnich, tu as été recueilli par un homme… tu peux nous dire son
nom ?
— Je ne le connais pas… C’est l’homme…
— Tu sais où se trouve la maison où tu vivais ?
— Non…
— Tu sortais de la maison? Tu fréquentais les autres enfants ?
— Non….
Le bourgmestre n’en croit pas ses oreilles.
— Tu ne sortais jamais ? Tu n’es jamais sorti de la maison ?
— Non…
Le jeune homme n’est jamais sorti de la maison où il a été recueilli… Il a vécu toute sa vie dans la réclusion !
— Tu peux nous décrire la maison où tu as vécu.
— Une chambre… une petite chambre…
— On t’enfermait dans une chambre ?
— Oui…
— Une chambre comme celle-ci ?
Il regarde la chambre, lève les yeux vers le plafond.
— Non… La chambre est petite…
Il place la main juste au-dessus de sa tête.
— Comme ça…
— La pièce où tu te trouvais était aussi basse que cela… Et je suppose étroite ?
Le jeune homme fait encore des signes de la main, traçant un espace étroit.
— Il y avait des meubles ?
— Non…
Kaspar fait encore comprendre que la pièce ne comportait aucun meuble, elle n’avait même pas de plancher. Et pour toute couche, il disposait de la paille, sur la terre battue. Il y avait néanmoins deux petites fenêtres qui laissaient passer la lumière du jour.
— Et que faisais-tu, à longueur de journée ?
— Je jouais…
— Tu avais donc des jouets ?
— Oui, deux chevaux et un chien de bois…
— Et ta nourriture ?
— On m’apportait du pain et de l’eau. (à suivre…)

K. N.

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

Voir tous les articles de Artisan de l'ombre

S'abonner

Abonnez-vous à notre newsletter pour recevoir les mises à jour par e-mail.

Les commentaires sont fermés.

Académie Renée Vivien |
faffoo |
little voice |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | alacroiseedesarts
| Sud
| éditer livre, agent littéra...