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7.Kaspar Hauser, l’énigme du XIXe siècle (7e partie)

31 mai 2009

Non classé

Cela s’est passe un jour Aventures, drames et passions célèbres
 Par K. Noubi

Résumé de la 6e partie ;Le jeune homme, retrouvé dans la rue, s’appelle Kaspar Hauser. Il sait à peine parler et semble n’avoir été nourri que de pain et d’eau.

Le gardien l’emmène chez lui. Il s’est pris d’affection pour ce grand garçon aux yeux doux et au sourire triste. Il n’est pas muet, comme il l’a pensé au début, mais son vocabulaire est extrêmement limité : à peine quelques dizaines de mots…
— Qu’il est sale ! s’exclame la femme du gardien.
— Il n’a pas dû prendre de bain depuis plusieurs jours, dit le gardien.
— Je vais le laver, dit la femme.
— Je ne pense pas qu’il te laisse.
Elle prépare quand même un baquet d’eau, apporte du savon et une brosse.
— Enlève tes vêtements, lui dit-elle.
Comme il ne fait pas ce qu’elle dit, elle lui déboutonne la chemise et dégrafe son pantalon. Il n’éprouve aucune gêne à être nu, devant le gardien et sa femme.
— C’est comme un petit enfant, dit la brave femme émue, il ne connaît rien aux choses de la nature !
Il se laisse laver, puis le gardien lui donne des vêtements.
— Il a meilleure mine, dit-il.
— Il n’a pas du tout l’air d’un paysan…
Cependant, l’apparition de Kaspar fait le tour de la ville. Le bourgmestre, vient lui rendre visite un peu plus tard. Lui aussi est impressionné par les grands yeux du jeune homme et son sourire triste.
— Tu veux bien me dire ton nom ? lui demande-t-il.
— Il s’appelle Kaspar Hauser, dit le gardien.
— Je croyais qu’il ne parlait pas…
— Il parle, mais très mal… comme un jeune enfant… Par contre, il sait écrire !
— Ah bon, dit le bourgmestre… il parle mal mais sait écrire !
— Disons qu’il a écrit son nom….
Le bourgmestre hoche la tête et s’adresse, de nouveau, à Kaspar.
— Kaspar, dis-nous d’où tu viens.
Le jeune homme secoue la tête.
— Tu ne sais pas, très bien… Mais tu te rappelles de la personne qui t’a emmené à Nuremberg ?
— Un homme, dit le jeune homme.
— Tu connais son nom ?
—Non… un homme, habillé de noir…
— Tu le connaissais auparavant ?
— Oui, il m’a appris à lire et à écrire… et puis, il est venu… il m’a dit : «je t’emmène dans la grande ville…tu deviendras soldat !»
— Soldat ?
— Oui, je veux entrer dans la cavalerie… servir, comme mon père !
— Tu connais ton père ?
— Non… Jamais vu, mais mon père était soldat du roi. (à suivre…)

K. N.

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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