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6.Kaspar Hauser, l’énigme du XIXe siècle (6e partie)

31 mai 2009

Non classé

Cela s’est passe un jour/ Aventures, drames et passions célèbres
Kaspar Hauser, l’énigme du XIXe siècle (6e partie)
Par K. Noubi

Résumé de la 5e partie : Le capitaine Weissnich ne sait que penser de Kaspar, ce garçon de 17 ans, qui sait à peine parler, et qui fait irruption dans les rues de Nuremberg. On l’héberge dans la prison municipale.

Le gardien le laisse dormir. Un peu plus tard, quand il revient le voir, il le trouve réveillé. Il est à quatre pattes et joue à faire le tour de la cellule, comme un très jeune enfant.
— Holà ! dit le gardien, amusé.
Il va lui chercher encore de la nourriture. Une bonne assiette de soupe.
— Mange, dit le gardien.
Kaspar s’approche de l’assiette, la renifle, comme un chien, puis s’éloigne.
— ça ne te plaît pas ? dit le gardien déçu
— Manger, dit Kaspar.
— Eh bien mange, puisque je te dis que c’est bon !
Il prend l’assiette, va vers Kaspar et, remplissant une cuillère, la lui met dans la bouche. Le jeune homme l’avale et aussitôt la vomit.
— Hé, qu’est-ce que tu as ?
Il secoue la tête, refusant la soupe.
— Manger, dit-il.
— Mais tu refuses la soupe. Tu l’as vomie…
Le gardien se rappelle alors qu’il a mangé du pain. Et si c’était du pain qu’il réclamait ?
— Tu veux du pain ?
— Oui, dit-il, du pain.
Il va lui chercher une miche de pain. Kaspar se jette dessus et la dévore.
— Eh, c’est le pain que tu préfères ! C’est peut-être la seule nourriture que tu connaisses ! du pain et de l’eau, comme dans les prisons !
Il le regarde attentivement. Le jeune homme sourit.
— Tu as été élevé dans une prison ?
Il ne répond pas.
— Tu veux bien me dire ton nom ? D’où tu viens…
Kaspar sourit toujours.
— Tu as compris ma question ? dis-moi ton nom, ton adresse…on pourrait savoir d’où tu viens, retrouver ta famille…
Mais Kaspar ne dit rien.
— Tu as des difficultés à parler ? dit le gardien. Peut-être que tu sais écrire.
Il va chercher une feuille de papier et un crayon.
— Tu veux bien écrire ?
Le jeune homme prend le crayon et, comme un enfant qui apprend à écrire, penche la tête en avant, tire la langue et griffonne quelque chose sur la feuille. Puis, un large sourire éclairant son visage, il tend la feuille au gardien.
— Kaspar… Kaspar Hauser… C’est ton nom,Il fait oui de la tête.
— C’est toujours cela, soupire le gardien au moins, on sait ton nom. (à suivre…)

K. N.

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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