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4.Kaspar Hauser, l’énigme du XIXe siècle (4e partie)

31 mai 2009

Non classé

Cela s’est passe un jour/ Aventures, drames et passions célèbres
Kaspar Hauser, l’énigme du XIXe siècle (4e partie)
Par K. Noubi

Résumé de la 3e partie : Un étrange adolescent, habillé en paysan, et muet comme une carpe, a été retrouvé dans les rues de Nüremberg, avec une lettre pour le capitaine Weissnich.

Le capitaine regarde le jeune homme. Il se tient derrière le cordonnier et son ami, le chapeau à la main, immobile comme une statue.
— Il y a aussi un billet, dit Weissmann.
Il le tend au capitaine, qui l’ouvre ; il est d’une autre écriture que la lettre.
«Cet enfant a été baptisé et porte le nom de Kaspar. C’est à vous de lui donner son deuxième nom. Je vous demande de bien vouloir prendre soin de lui. Son père a été un soldat dans la cavalerie. Quand il parviendra à l’âge de dix-sept ans, emmenez-le au sixième régiment de cavalerie, son père y a servi. Je vous prie de le garder avec vous jusqu’à ce qu’il ait dix-sept ans. Il est né le 30 avril 1812. Je suis une pauvre fille, je ne peux pas l’élever convenablement. Son père est mort.»
Le capitaine regarde de nouveau le jeune homme.
— Qui êtes-vous ? demande-t-il.
Mais le jeune homme continue à le regarder fixement.
— Il ne parle pas, dit Weissman.
— Où est-ce que vous l’avez trouvé ?
— Dans la rue, mon capitaine.
— Et que faisiez-vous dans la rue, de si bon matin ?
Weissman bredouille.
— On rentrait, mon capitaine.
— Vous avez passé la nuit dans les tavernes, n’est-ce pas ? Et vous me ramenez ce garçon qui a l’air perdu ?
Weissman bredouille de nouveau.
— Nous, on l’a juste trouvé, mon capitaine… il semblait perdu, et comme la lettre qu’il porte vous est adressée, nous avons cru bon vous le ramener…
— Et que voulez-vous que je fasse de lui ?
— Nous non plus, on ne sait pas ce qu’il faut faire !
L’officier regarde les deux hommes. Ils ont apparemment bu et ils ne semblent pas jouir de toutes leurs facultés. N’auraient-ils pas inventé toute cette histoire, pour se moquer de lui et passer le temps ? il regarde de nouveau celui que la lettre nomme Kaspar.
— Tu t’appelles réellement Kaspar ?
— Mon capitaine, dit le cordonnier, il ne répond pas aux questions !
— Bon, vous deux, rentrez chez vous !
— Et lui, mon capitaine, qu’allez-vous faire de lui ?
— Ce n’est pas votre affaire !
— Bon, bon, dit Weissman, puisque vous vous occupez de lui, nous pouvons rentrer tranquillement chez nous !
Ils s’en vont, en se retournant pour regarder Kaspar. Kaspar qui, pour la première fois, esquisse un sourire. (à suivre…)

K. N.

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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